Découvrir la culture crétoise avec les habitants ?
Entretien, carnet de voyage, avec Patricia, voyageuse en Crète (2024)
Les rencontres sont au cœur de nos séjours, parce que ceux-ci sont conçus avec une constante envie de faire partager, de faire découvrir les pays et leurs habitants. Grâce à nos accompagnateurs et guides francophones, nous nous attachons à provoquer de belles rencontres qui ouvrent des portes et vous feront aimer nos destinations.
C’est ce que Patricia (une voyageuse qui a déjà goûté à plusieurs séjours proposés par TDS Voyage) et ses compagnons de voyage ont vécu lors de leur séjour en Crète, accompagnés par notre accompagnateur et ami Stelios de la coopérative Esmigia. Nous vous livrons ici l’entretien avec Patricia.
MON CARNET DE VOYAGE ÉQUITABLE EN CRÈTE
Je veux d’abord dire que, dans tous les séjours que j’ai pu vivre avec TDS Voyage, les guides ont une éthique et une envie de mettre en valeur leur pays. Et puis, c’est souvent quelqu’un qui a plusieurs cordes à son arc.
En Crète, Stelios notre accompagnateur, était également musicien. Il connait très bien son île natale, mais aussi d’autres pays car il a voyagé. C’est quelqu’un de très instruit et à la fois très communicatif. Il a aussi un côté décontracté, qui nous a bien plu. On s’est bien amusés. On a eu l’impression de former une équipe ensemble et il avait un certain sens de l’humour. Il a permis d’avoir des introductions dans des familles, donc tout allait beaucoup plus vite.
Nous avons aussi connu Latifa sa femme, sa présence a été importante. Elle a fait partie du cœur de notre voyage, complémentaire avec Stelios. Marocaine d’origine et très implantée ici, elle est très ouverte avec une vue plus large, et il lui tient à cœur de mettre en avant tout ce qui peut faire l’âme de la Crète. Petit plus, elle a ce regard extérieur et comprend très bien comment introduire les étrangers dans quelque chose d’intime.
On a rencontré Latifa au Kafénéio de Douliana, le café tenu par la coopérative Esmigia. Elle travaille beaucoup pour la coopérative, elle est tout à fait dans son cadre. Latifa a une place importante dans le fonctionnement, et puis elle connait son Stelios, elle passe derrière quand il y a besoin, parce que c’est un couteau suisse, il fait plein de choses, elle le recentre et le radoucit, c’est un très beau couple, très attachant.
Notre « pope » est pop, une rencontre et un dialogue « œcuménique » en séjour équitable en Crète
Le fils d’Eléni, qui nous accueillait dans la maison où nous avons séjourné, a été très intéressant. Il s’appelle aussi Stelios, c’est un prêtre ou plutôt un pasteur orthodoxe, un « pope ». Il s’exprime en anglais, est à l’aise et on sent qu’il a l’habitude de s’exprimer en public, de débattre d’idées, donc on a pu échanger directement.
La Crète est un pays empreint de culture religieuse. Le pope, est une personne à la fois laïque, marié avec des enfants, et à la fois religieux. C’est très intéressant d’avoir ces deux regards, religieux et laïc. On peut dire que c’est un peu philosophique, car il réfléchit beaucoup sur les problèmes du monde. Il assure des offices religieux, va visiter différentes paroisses parfois éloignées ; mais il n’est pas toujours en soutane, car il voyage à moto ! Très moderne dans sa façon de s’habiller ou de faire les choses (presque pop !), et en même temps très impliqué dans sa communauté religieuse. Il réfléchit beaucoup à la place qu’occupe l’église, les amendements nécessaires, les concessions à la modernité, les problèmes de société. Il est une sorte de conseiller spirituel et un conseiller de vie. Quelqu’un qui inspire la confiance et la stabilité, la bienveillance, car on sait que parfois il faut savoir contourner les règles pour des raisons de société, cela permet d’entretenir le lien avec les gens. On a eu des échanges profonds, ça a été très riche pour nous sur le plan « philosophique », le regard religieux et laïque.
Découvrir l’artisanat en séjour équitable en Crète avec Giorgos, le potier
À Margarites, un village traditionnel de potiers, nous avons eu la chance de voir travailler Giorgos. Son atelier est à l’écart, dans une rue où il reste peu de potiers. Notre visite a duré plus de 2h, on l’a vu travailler, c’était plus qu’un artisan, c’était un artiste. C’est beau de le voir travailler, il y a une fluidité, une inspiration, il ne faisait qu’un avec la matière, c’était très beau. Il était en train de faire une pièce inédite, une pièce nouvelle, ça s’est passé dans le silence. On l’a vu très concentré et en même temps très heureux de nous faire partager ce moment. C’était un moment comme sacré… Quand les gens sont à leur place, ils sont dans leur art…
On a fait le tour de l’atelier, il nous a expliqué son métier. Il crée non pas des pièces touristiques, mais des pièces qui ont une âme, qui ont un sens : j’ai trouvé ça courageux de faire des pièces si étonnantes. Je crois qu’il travaille bien, qu’il est reconnu, il a une clientèle et il exporte, des choses tout à fait innovantes.
Ensuite, Giorgos nous a retrouvés au restaurant, plus du tout dans sa sphère professionnelle et nous avons découvert quelqu’un avec beaucoup d’humour, beaucoup de spontanéité, de facilité de communication. Ça a été un privilège de le rencontrer et de le voir à l’œuvre. Une très belle rencontre.
Le plaisir d’un cours de cuisine crétoise avec Maria, et celui du « raki », le verre de l’amitié
Nous avons eu un cours de cuisine chez Marie et une de ses amies, deux petites dames, adorables, un peu timides, mais contentes de recevoir tant de personnes dans leur maison… Dès notre arrivée, on nous a servi à boire et à manger. Quelle que soit l’heure, on peut dire à toute heure, dès que l’on va quelque part, on nous offre le raki, (alcool blanc local assez fort) que l’on boit dans un tout petit verre. Partout où l’on est passé, on a eu le raki, le verre de l’amitié !
Puis, nous avons été invités à préparer la cuisine. Nous avions dans notre groupe deux boulangers, deux connaisseurs, qui savaient manipuler les ustensiles, les autres nous étions moins habitués mais on s’est tous mis les mains dans la pâte… C’était un moment de partage et de plaisir. Ces deux petites dames avaient un tel charme, une telle bienveillance.
Quand on voit leur petite cuisine avec tout ce qu’il fallait préparer, elles étaient deux, et leurs conjoints, nous étions sept, donc une douzaine à table, ça représente… Et sans cuisine « professionnelle », pourtant tout a été fluide ; même des choses qui pour nous semblaient à priori compliquées. On a fait des pâtes très fines, très allongées, sans les casser, préparé des feuilles de vigne farcies, des recettes typiques de mezzés… Après, on s’est régalé en dégustant évidemment… On s’est tout de suite compris et ça s’est très bien passé.
Musique crétoise avec Alexandros, luthier et musicien, et concert improvisé…
Alexandros le luthier, tout comme Giorgos le potier, est plus qu’artisan, il est dans son art… Non seulement il fabrique des instruments comme la lyre crétoise, mais il en joue, et donne aussi des concerts. On a donc vu un grand maître luthier, un privilège. On le regardait faire, et on voyait son goût pour le bois, sa façon de le toucher…
Puis il a arrêté son travail pour improviser un concert avec Stelios… Nous n’avions pas l’habitude de ces musiques, une musique qui parle à l’âme… Ils ont l’habitude de jouer ensemble, mais ils ont joué pour nous de façon impromptue. Ils n’avaient pas répété, et tout de suite ils se sont accordés et c’était un moment de pure magie et hors du temps… On reçoit cela et on en est bénéficiaire. Quel que soit le niveau, car on ne s’y connait pas forcément, mais on l’a tous reçu avec sensibilité et nous avons été impressionnés par Alexandros, son art et son savoir-faire.
La lyre crétoise, comme le « laouto » (luth crétois) sont des instruments du passé, ils datent de l’antiquité, ce qui ramène à des choses très harmonieuses et très poétiques. Des instruments qu’ils utilisent toujours, modernes, au sens où les musiciens crétois en jouent toujours comme Adonis lors d’une soirée dans un gîte de montagne. L’endroit était un paradis avec une très belle vue, de beaux petits gîtes, où l’on mange très bien, et avec une salle commune où on a aussi eu droit à un petit concert. La musique lie les gens, des canadiens étaient là, et il s’est créé une ambiance… On s’est tous sentis ensemble, une musique qui relie les cœurs et adoucit les mœurs.
Déguster le vin de Crète et préserver les cépages locaux pendant mon voyage équitable en Crète
Nous avons rencontré Michalis, un vigneron qui produit des vins biologiques. Un monsieur très discret qui fait des vins blancs, des rosés, des rouges. Il nous a raconté son vignoble, il ne parlait ni français, ni anglais, mais Stelios traduisait. Il nous a fait goûter ses vins, travaillés avec amour, il y avait mis tout son cœur, et en parlait comme de ses enfants…
Une dégustation avec un assortiment de fromages, des tomates… qui honore l’art de recevoir… Une visite un peu touristique quand même, mais les vins étaient très bons, rien à voir avec nos terroirs… Ce vigneron a fait un travail de conservation des cépages locaux. C’est intéressant, car il n’a pas fait cela au hasard, il a donné un sens à ce qu’il faisait, et cela ressort dans le produit, dans la relation à la terre. On sent que ce n’est pas juste commercial. Il travaille dans un but de conservation du patrimoine, et d’intérêt pour les cépages locaux. Là aussi, il y avait une belle unité entre la personne et son activité. Un choix de vie très touchant, des gens qui sont à leur place, en harmonie avec leur travail et ça marche.
Les cloches de moutons : un fleuron du patrimoine crétois
En allant voir des bergers, nous nous sommes arrêtés dans l’atelier d’un fabricant de cloches. Alors je ne sais pas comment c’est fabriqué en France, mais ici, les clochettes sont destinées aux moutons. Elles sont petites, tout est fait à la main. Pour chaque troupeau, le son est différent, chaque propriétaire demande son propre son, alors quand les cloches tintent, on sait que c’est le troupeau de tel ou tel berger.
On a vu ces artisans à l’œuvre, quand ils tapent sur le métal, on en a plein les oreilles… Ils ont des casques anti-bruit, mais quand même… Ils partent de rien, ou plutôt juste de plaques de métal, il faut tout marteler pour donner la bonne forme.
Ils travaillent à deux, l’un fait la lanière en cuir et le « battant » intérieur de la cloche. Après il faut tester le son, et ajuster. Ce travail est long, c’est aussi un travail de précision, il faut affiner, corriger les arrondis, et en même temps c’est très physique, quand il s’agit de marteler du matin au soir.
Là aussi, c’est un grand savoir-faire, car la difficulté, n’est pas seulement de fabriquer une clochette, c’est d’obtenir toute une série avec un son identique pour tous les moutons d’un troupeau.
Yiannis travaille avec son fils, depuis des années, de génération en génération. Son fils a pris la suite, et va continuer, c’est une tradition, quelque chose qui fait partie du patrimoine, de ce qu’ils ont envie de sauvegarder et mettre en avant comme un fleuron de leur île.
Le Kafénéio de Douliana, café de la coopérative Esmigia
Bien sûr, nous sommes allés au kafénéio de Douliana. Cela fait partie des moments forts, c’est un café, une coopérative, un lieu de rencontre, un mode de vie, un cœur de village, tout à la fois et ça se ressent.
On y va prendre le café, prendre un repas, on y va pour acheter, des œufs, de l’huile et différents produits de petits producteurs, mais aussi pour des crèmes de beauté, des savons. On a acheté des crèmes pour le corps, c’est vraiment un lieu de rencontre.
On y a aussi mangé deux fois, c’était très bon, les produits sont excellents.
Les membres de la coopérative font tout pour maintenir ce café avec beaucoup de cœur, pour le faire prospérer. Il y a des bénévoles qui tournent et donnent de leur temps, toujours avec cette envie de partager, l’envie de satisfaire et répondre aux besoins. Dans ce village, il n’y a qu’eux, donc c’est un lieu où l’on vient aussi pour prendre des nouvelles et discuter.
S’immerger dans la culture crétoise avec Irène, la prof de français
Une autre personne que j’ai beaucoup aimé, c’est Irène, avec qui on a pris des cours de grec. Irène est prof de français, elle parle très bien, une femme qui a le goût de partager, d’enseigner, de donner, avec bienveillance, pédagogie et beaucoup d’humour. Elle fait partie de l’association coopérative. Avec elle, on aurait pu apprendre le grec en 8 jours !
On a aimé la générosité crétoise
Ce qui m’a marqué dans toutes les rencontres, c’est la générosité. Par exemple à Margarites, dans le village du potier, on a rencontré une commerçante, elle vendait des souvenirs. Elle ne parlait pas français, mais souhaitait l’apprendre, donc on a échangé quelques mots, et elle nous fait goûter et offert cinq ou six rakis différents ! Elle avait à cœur de partager, on sentait cette générosité, ça a été une constante avec tous les gens rencontrés en Crète.
PROFITER, À SON RYTHME, DE BELLES BALADES ET RANDONNÉES EN VOYAGE ÉQUITABLE EN CRÈTE
Je suis forcément obligée de parler des belles balades et randonnées que nous avons faîtes. Je vais commencer par les gorges d’Imbros. Des gorges rouges et profondes, des montées et des descentes, des endroits plus serrés, c’était très étroit parfois, on touchait les deux cotés en étendant les bras. Un site remarquable avec des fleurs qu’on n’avait jamais vues, de grosses fleurs noires. Des bergers passaient avec leurs troupeaux de moutons, on a vu une cabane de berger où on a pu s’arrêter.
On a vraiment profité, en y allant doucement, parce qu’on n’avait pas le même rythme pour marcher dans ces grottes, et c’était un peu caillouteux. Quelques heures de marche, et magnifique, à la sortie des gorges, on débouche en bord de mer ! Un point d’orgue avec vue sur la mer. On a pris une collation dans un café, ça a clôturé cette partie assez magique.
Le pique-nique en bord de mer a été fabuleux, Stelios s’était occupé d’acheter du pain du fromage, du jambon, des olives, on a bien mangé. On s’est baigné pour la première fois de l’année, un très bon moment passé là.
Les gorges d’Aradena, la randonnée était plus courte, nous n’avons pas été jusqu’au bout car on avait un autre programme. Mais c’était spectaculaire avec une descente, quand on voit les photos, toute en zig zag, quand on le voit de loin, waouh… Et on descend jusqu’au fond, on remonte ensuite de l’autre côté, une balade au milieu de ruines, des maisons en pierres très rouges, quelque chose de spectaculaire.
Le site archéologique d’Eleutherna, on a eu la chance de le visiter quasiment seuls, on a pu regarder de plus près, il y a quelque chose qui ressort du passé, il existe ici un des plus vieux oliviers d’Europe ou du monde, qui trône, et il y a une vibration de tout ce qui a pu se passer avant, une balade dans le temps, on a plongé dans le passé.
Des musées on en a visité de très beaux à Héraklion, mais celui que j’ai préféré était situé dans un petit village, Gavalochori, il racontait la vie d’autrefois, on a visité la chapelle Saint Jean et le musée populaire. Il y avait une dentellière qui était en train de faire son travail, on l’a regardée faire, elle devait avoir plus de 80 ans, elle faisait tourner ses petits fuseaux de bois sur son métier… sans regarder avec une expérience extraordinaire… Bon on doit pouvoir trouver ça en France, mais là comme ça sur la place du village en train de faire sa petite broderie. J’ai beaucoup aimé cette balade, on est vraiment rentré dans l’âme de ces petits villages, avec ses chapelles.
On a visité d’autres endroits (même si je suis plus touchée par les sites naturels), c’est vrai qu’on a vu de très belles églises, nombreuses, de la petite chapelle où on rentrait à peine à deux dedans à l’immense basilique toute dorée. Et on voit l’importance de la religion en Crète.
Les villes aussi sont belles, j’ai beaucoup aimé Héraklion. Il faut voir Héraklion et La Canée, même si c’est plus fréquenté.
Mais pour moi la plus belle des cathédrales (au sens grandiose) c’est la nature, et il y en a eu tellement que je ne sais laquelle choisir. Parfois, c’est tout simple. Je me rappelle de notre première excursion avec Stelios, on s’est promené dans un verger d’orangers, son grand-père nous a fait goûter ses oranges, c’était la culture de son grand-père et cela avait un parfum…
La Crète c’est vraiment, à la fois très beau et très attachant. On mange bien, les gens sont très accueillants, il y a plein de petits endroits cachés à découvrir, et quoi de mieux qu’avec un guide comme Stelios, qui connaît beaucoup de choses et beaucoup de monde. Un pays superbe. Ce bleu et blanc, tout ce qu’on imagine de la Grèce, très lumineux, au mois de mai, frais, très agréable avec du soleil.
Le vrai et succulent régime crétois
Mais je ne peux pas finir sans revenir sur la gastronomie. Un grand plus de ce voyage, ça a été waouh ! Le régime crétois, je m’étais dit, on va perdre du poids. Eh bien non, il y avait tellement à manger, c’était l’abondance, sans être lourd. Les crétois n’avaient qu’une envie c’était nous faire plaisir. Par exemple, au petit déjeuner chez notre hôte, la deuxième Eléni, celle de Margarites, on n’avait jamais vu de petits déjeuners comme ça… Tout était délicieux, elle préparait elle-même, des légumes en beignets, frits, du poisson, des pains passés au four sous forme de biscottes avec de la tomate, ou bien farcis.
Et tout au long du séjour il y a aussi les feuilles de vigne, des poissons cuisinés de façons différentes, en sauce, en friture, en beignets. Beaucoup de courgettes farcies, d’aubergines et toujours le petit verre de raki pour finir, c’est offert, incontournable dans tous les restaurants…
COMMENT VRAIMENT DÉCOUVRIR LA RICHESSE DE LA CRÈTE ET DES CRÉTOIS
Nous avons fait de très belles rencontres, de belles balades et de belles visites qui nous ont permis de connaitre la Crète de l’intérieur. Parce qu’on a croisé des français, qui faisaient un séjour de façon plus traditionnelle. On les a rencontrés, ils avaient un hôtel qui donnait sur la plage, avec des bars d’hôtel qui se suivent les uns à côté des autres, avec la plage juste en face, mais que ça quoi. Ils avaient des buffets européens, ils mangeaient à la française. Ils ont vu Héraklion, La Canée… mais ils trouvaient qu’ils n’en avaient pas eu pour leur compte, derrière le décor de carte postale, ils n’avaient rien vu des Crétois, de la Crète profonde.
Si on veut vraiment découvrir la Crète, avec sa richesse de paysage et la vie des gens, bien manger à la Crétoise, le type de voyage que propose TDS Voyage est parfait. Si on veut écouter la musique, faire des balades, des randonnées, si on veut visiter des églises, faire à la fois un patchwork d’activités qui permet d’avoir une vue assez complète et très variée ; il y a vraiment de tout pour tous les goûts ; des artisans et un savoir-faire.