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Voyage solidaire en Éthiopie
L'Éthiopie est un pays fascinant. Élue meilleure destination touristique du monde en 2015 pour le remarquable état de conservation, la richesse et la variété de ses monuments historiques, ce pays affiche en outre un indice de développement très positif et enviable.
Les Éthiopiens tirent fierté d'être le seul pays d'Afrique à n'avoir jamais été colonisé. Religion d'État, le christianisme orthodoxe a été introduit dès l'Antiquité faisant de cette Église éthiopienne, l'une des plus anciennes du monde. Les fêtes religieuses sont grandioses avec ses processions, car suivies par une population fervente et festive à la fois.
Navigation sur le lac Tana, visite des châteaux de Gondar, des églises rupestres de Lalibela, balade sur les contreforts du Simien, aux chutes du Nil Bleu, séjour d'immersion à Debre Tabor… Découvrez le tourisme solidaire en Éthiopie.
Conseils de voyage
Partir à la rencontre du peuple Éthiopien demeure une expérience unique.
Pour pouvoir profiter pleinement de votre voyage, quelques recommandations sont à prendre en compte. Tout d’abord, les Éthiopiens se lèvent très tôt, accompagnés du chant du coq. L’occasion pour vous de profiter des petits matins qui offrent des paysages aux couleurs magnifiques. Le samedi soir, ou parfois très très tôt le matin, des boules Quies sont à prévoir, car on entend les chants des églises jusque tard dans la nuit. Ne soyez pas surpris si certains lieux de culte orthodoxes sont fermés ou payants pour les étrangers. De plus, dans certains édifices, l’entrée diffère selon si vous êtes un homme ou une femme.
Lors de vos repas avec les habitants, vous aurez sûrement l’occasion de déguster l'injera, l'aliment national et la base de tous les repas. Cette grande crêpe à base de teff, une céréale cultivée en Éthiopie, est servie avec toutes sortes de sauces et garnitures.
Dans ce pays en développement, le confort et la qualité de service restent à relativiser, notamment à cause du manque de formations et des infrastructures ; qui reflètent cependant la réalité du pays. Certaines pannes d’eau et d’électricité peuvent ponctuer votre séjour, mais cela ne dure jamais très longtemps.
Infos pratiques
GÉOGRAPHIE
L’Éthiopie couvre une surface de 1 127 127 km2, environ deux fois la France. Au centre du pays se trouve le haut plateau éthiopien appelé aussi Abyssin, très élevé, avec une altitude comprise entre 1 800 et 3 000 mètres. Ce haut plateau est divisé en deux par la Vallée du Rif. A l’ouest de celle-ci se trouve le plateau du Choa où s’élèvent Addis-Abeba et le massif central du Nord. Les plus vastes chaînes de montagnes sur les hauts plateaux sont le Simien qui se trouve directement au Nord de Gondar. Ras Dejen culmine à 4 533 mètres et en fait le quatrième sommet le plus haut d’Afrique.
Les hauts plateaux éthiopiens forment la source de quatre systèmes fluviaux importants. Le plus célèbre d’entre eux est le Nil Bleu, s’élevant près du lac Tana, au Nord Ouest. Celui-ci fournit la majorité de l’eau qui coule dans la Vallée du Nil égyptien. De plus, les rivières Baro et Tekaze alimentent le Nil Blanc. Les arcs du Nil Bleu traversent les hauts plateaux du sud du lac Tana et forment une vaste gorge aussi profonde et grande que le Grand Canyon aux Etats Unis. Les paysages du lac Tana et des gorges sont prévus dans le programme de votre voyage.
CLIMAT
De part sa superficie, l’Éthiopie jouit de climats diversifiés, variant considérablement d’un endroit à l’autre. De plus, l’altitude détermine le climat.
Votre voyage se déroulera dans la zone dit de « Weyna Dega » dans le Nord de l’Éthiopie. Cette région reçoit en moyenne plus de 1 500 mm de pluie par an ; naturellement boisée, elle a été dégagée au cours des siècles par les hommes pour l’aménagement de cet espace. Le climat est idéal à la culture du teff et du café. Il y pleut trois mois par an, du 15 juin au 15 septembre, la campagne de Debre Tabor durant la moisson est très verte.
Pour la partie de l’Éthiopie que vous visiterez, les températures moyennes se situent aux alentours de 20°C toute l’année pour Gondar (18°C en moyenne pour les températures minimales de novembre et décembre et 22°C pour les moyennes maximales en avril).
Il est important de noter que les régions au programme du voyage se situent en altitude ; Debre Tabor se situe à 2 600 mètres par exemple. Il est donc important de prévoir un châle ou une écharpe ; les journées ont des températures agréables mais les nuits peuvent être fraîches. De plus, lors du passage de l’ombre au soleil, les différences de températures peuvent être également notables.
HISTOIRE
C’est sur les bords de la rivière Arwash à Adar en Éthiopie que les chercheurs ont découvert Lucy en 1974. Considérée comme le plus ancien ancêtre de l’humanité, ce fossile, complet à 40 %, permit de changer drastiquement la vision des paléontologues, en affirmant désormais que la marche bipède remontait de trois à quatre millions d’années.
Le sol Éthiopien est riche et continue année après année de distiller ses indices sur l’histoire complexe de l’humanité.
Au VIIe siècle av-JC les marchands sémitiques provenant d’Arabie pénètrent les terres africaines de l’est et fondent le royaume d’Aksoum comprenant entre autre l’Éthiopie. Grâce aux ports d’Assad et de Djibouti ouverts sur la mer Rouge, le territoire devient rapidement une zone de contact importante avec l’Empire Romain et Byzantin principalement.
Les Coptes : habitants chrétiens d’Égypte, apportent leur religion à l’Empire axoumite au IVe siècle. En 330, le roi Ezana se convertit au christianisme qui devient alors la religion d’État. L’Éthiopie abrite les plus anciennes Évangiles illustrées au monde avec notamment le manuscrit d’Abba Garima, qui aurait été écrit entre le IVe et le Ve siècle.
L’Éthiopie Ancienne connait son apogée au Ve siècle et ce jusqu’au Xe siècle environ, où le royaume axoumite commence progressivement à décliner. En 1137, la dynastie Zagoué s’établit. Les Négus Négest (titre de noblesse éthiopien équivalent de roi) qui se succédèrent développent une activité religieuse intense. Le plus émanant, Gebre Mesqel Lalibela, entreprend la construction d’une « Nouvelle Jérusalem », onze églises sont construites dans une région montagneuse, creusées dans la roche de tuf en bloc monolithique. Le site est inscrit à la liste du Patrimoine mondial de l’humanité dès 1978.
Yekouno Amlak se disant descendant du roi biblique Salomon – idéologie diffusée dans tout le pays par le Kebra Negast (Livre de la Gloire des Rois)- renverse la dynastie Zagoué et établit la sienne. En réunifiant le royaume et contrôlant les routes commerciales, cette nouvelle dynastie, les Salomoniens, marquent une étape primordiale de l’histoire Éthiopienne.
Le XVIe siècle est marqué par de violentes affrontements. Les relations entre les émirats musulmans et les souverains salomoniens se tendent et la guerre sainte est déclarée par l’émir Mahfuz en 1516.
Au cours de la moitié du XVIe siècle, les jésuites débarquent à la suite des explorateurs portugais et tentent de rattacher l’Église éthiopienne au Vatican. Ils y parviendront mais une insurrection populaire soutenue par l’Église orthodoxe y met fin et le souverain Suseynos abdique sous la pression de son fils Fazilidas qui renie son baptême catholique. Fazilidas expulse les jésuites en 1633.
Afin de renforcer la sécurité du royaume il fait bâtir en 1635 une nouvelle capitale dans la région de Gondar. Celle-ci deviendra au fil des années un haut lieu du pays tant en matière de religion, d’administration et de commerce. C’est une impressionnante cité royale composée de six palais qui tranche avec les anciennes capitales. En 1769, après la mort Yoas Ier, le déclin de l’ère des princes Zemene Mesafent débute. Cependant, l’instabilité du pouvoir reste importante et continuera tout le long du XVIIIe siècle et une partie du XIXe jusqu’en 1855.
L’accession au pouvoir par Tewodros II marque la fin de cette période de trouble. Il engage également le processus de centralisation du pays.
Après une courte succession d’empereurs, l’Éthiopie du XIXe siècle est menacée par trois dangers principaux ; tout d’abord l’Égypte, qui après s’être implantée dans la région d’Érythrée, lance des offensives afin de conquérir le pays, les troupes égyptiennes seront définitivement battues en 1876 à la bataille de Gura. Les Italiens représentent le deuxième danger, ils seront repoussés par les troupes du Ras Alula. Et enfin les forces madhistes, qui furent également défaites en 1889.
La même année, le Negus du Choa est proclamé Negusse Negest sous le nom de Ménélik II. Avec les Italiens, il signe un traité qui délimite la frontière de l’Éthiopie et de la colonie italienne du nord de l’Éthiopie qui deviendra plus tard l’Érythrée. Après une tentative d’invasion de la part de l’Italie, Ménélik II parvient à repousser les forces italiennes lors de la bataille d’Adoua et obtient alors la reconnaissance de sa souveraineté et de son indépendance.
Au début du XXe siècle l’Éthiopie se modernise. En 1924, elle devient le premier pays d’Afrique à entrer dans la SDN : Société des Nations. En 1926, Hailé Selassié devient roi. En 1935, les troupes fascistes de Mussolini envahissent l’Ethiopie et les forces italiennes envahissent partiellement le pays de 1936 à 1941. Lors de cette dernière année, Hailié Selassié et la résistance éthiopienne libère Addis-Abeba, soutenu également par l’Angleterre, qui est elle-même engagée contre l’Allemagne et l’Italie pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, la modernisation du pays tente de se constituer.
En 1974, un mouvement de révolution destitue l’empereur Hailé Sélassié Ier. Une junte militaire, le Derg profite alors de cette crise et prend alors le pouvoir. Soutenu par Cuba et l’URSS, Mengitsu arrive au pouvoir. En 1987 le pays est renommé « République démocratique populaire ». En 1991, Mengitsu s’enfuit et abandonne le pouvoir.
Un régime démocratique est institué. A la suite de la signature d’une nouvelle Constitution, l’Éthiopie devient un État fédéral, en déléguant une partie importante de ses pouvoirs aux provinces. S’en suit alors des mouvements indépendantistes notamment en Érythrée, qui déclare en 1993 son indépendance.
ÉCONOMIE
L’Éthiopie est l’un des premiers pays d’Afrique à entrer dans l’économie de marché. Ceci est notamment dû à deux facteurs : l’indépendance historique du pays et la création de « The Bank of Abyssina » par Ménélik II en 1906. Le pays a donc été très vite soumise à l’influence et à la pression des capitaux étrangers avec notamment la domination des capitaux britanniques.
L’Éthiopie est principalement un pays agricole. Plus de 90% de la population active travaille dans ce secteur. Les agriculteurs des hauts plateaux développent une agriculture vivrière et traditionnelle. On y cultive entre autre le teff, l’éleusine et l’ensete (« faux bananier »). Le teff, extrêmement utilisé dans la cuisine éthiopienne est encore une céréale méconnue ; très peu d’études ont été faite sur ses propriétés.
Mais c’est principalement le café qui occupe une place prédominante dans l’économie éthiopienne. Mis au cœur des traditions éthiopiennes, la culture de café s’étend sur 400 000 hectares pour plus de 230 000 tonnes produites par an. Elle représente plus de la moitié du volume exporté par l’Éthiopie. L’économie du café a été complètement libéralisée et de nombreuses ONG critiquent les conséquences sur les petits producteurs.
LANGUE
L’amharique est la langue officielle du pays. Elle a été imposée par les Amhara, qui même s’ils n’étaient l’ethnie majoritaire d’Éhiopie, ont contribué fortement à la constitution de l’Éthiopie au cours des siècles, du point de vue politique et administratif. L’amharique est dérivé du guèze, la langue originelle de l’église orthodoxe, langue toujours utilisée dans la liturgie de l’église éthiopienne. Beaucoup d’autres langues son parlées dans le pays, comme le tigrinya, l’oromifa, etc…
RELIGION
L’Éthiopie a la particularité d’avoir développé un Christianisme orthodoxe national, car introduit dès le IIIe siècle ap-JC, sans que celui-ci soit dû à la colonisation européenne.
Dans son art comme dans sa liturgie et ses rituels, l’église orthodoxe éthiopienne se rapproche de l’Ancien Testament. L’église orthodoxe regroupe la majorité des fidèles éthiopiens mais on trouve également des protestants et des catholiques dans le pays.
Forte de l’influence des pays arabes des littoraux de la Mer Rouge, la religion musulmane représente la deuxième religion du pays.
CULTURE
L’Éthiopie est considérée comme le berceau de l’humanité grâce notamment à la découverte de Lucy. C’est également ici que l’on retrouve les plus anciens hominidés et depuis 2003, les plus anciens spécimens d’Homo sapiens.
Elle est également dès l’Antiquité considérée comme l’une des civilisations africaines importantes aux côtés de la civilisation égyptienne. Le prophète Mani cite au IIIe siècle le royaume d’Aksoum comme l’une des quatre plus importantes puissances du monde.
C’est la deuxième nation chrétienne au monde. Implantée depuis l’an 330, l’héritage de la chrétienté est aujourd’hui fort en Ethiopie. De part sa Constitution, c’est un pays laïc.
L’Éthiopie était membre de la Société des Nations en 1923 et est signataire de la Déclaration des Nations en 1942. Elle est également l’un des Etats Membres de l’ONU. Enfin, elle est porte parole de l’Afrique aux G8 et G20.
L’Éthiopie possède un patrimoine historique et culturel exceptionnel, et ne mérite pas d’être réduite à l’image d’un pays souffrant de famine, la moitié du pays étant constituée de hauts plateaux fertiles.
Notre séjour se déroule dans la partie nord du pays. L’été, et plus précisément les mois de juin et juillet, restent à éviter car cette période coïncide avec la saison des pluies ; parfois diluviennes, inondant les cultures et les voies de circulation.
La saison sèche, très favorable pour visiter le pays, s’étend, quant à elle, d’octobre à mai, avec un grand ensoleillement et une hausse des températures. Les mois de janvier, février et mars correspondent à la haute saison touristique ; tandis que les mois d’octobre, novembre et décembre représentent la mi-saison. Durant l’automne, la faune et la flore se dévoilent, avec la saison des moissons dans les superbes plateaux verdoyants. Les campagnes sont vivantes, les paysages sublimes.
Tourisme responsable
L’ASSOCIATION PARTENAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT : Association AVEC l’Éthiopie
Sur notre circuit, la période d’immersion à Debre Tabor a été mise en place en collaboration avec l’association angevine « Avec l’Éthiopie ». Merci à tous les membres de l’association et surtout à Goulven pour son appui inconditionnel.
Cette association entend promouvoir et faciliter les échanges et les coopérations décentralisées entre les collectivités françaises et éthiopiennes. Elle mène également ses propres projets en Éthiopie. AVEC l’Éthiopie a été fondée en 2011 par des citoyens des Pays de la Loire sensibilisés à l’Éthiopie et des spécialistes des domaines du développement.
L’association AVEC l’Éthiopie concentre son action à Debre Tabor, au nord-est de l’Éthiopie, pour améliorer les conditions sanitaires des populations défavorisées.
L’association Avec l’Éthiopie intervient dans les domaines de l’assainissement, l’accès à l’eau potable avec l’aménagement de captages d’eau dans les villages ruraux et les zones autour de Debre Tabor, comme par exemple à Wumbamba et Magura.
Afin d’améliorer au mieux les conditions de vie sur place, l’association a mis en place un programme baptisé « Better Life ». Signifiant Vie Meilleure, ce programme consiste à répondre aux priorités fixées par les habitants eux-mêmes.
Cette dynamique concerne habitat, eaux pluviales, déchets, cuisines et potagers collectifs, diagnostic-santé, éducation…
Tous les projets sont conduits avec la participation des populations concernées qui, formées, en assureront la gestion et l’entretien.
Site officiel de l’association Avec l’Éthiopie : http://www.aveclethiopie.org/
Entretien avec Adane, chargé de coordination pour la mise en place du séjour solidaire en Éthiopie
Bonjour Adane, peux-tu nous parler de ton travail sur le projet tourisme solidaire à Debre Tabor ?
J’ai travaillé sur le projet pendant son initiation – réflexion sur les possibles activités, travail avec les autorités et les administrations locales, logistique… – puis ai suivi pendant un an l’organisation à proprement dite. Le dialogue avec les communautés, la formation des différents acteurs, j’ai accompagné le premier tour en tant que guide local. C’était la consécration de notre travail de préparation et ce fut un succès !
Quels contacts as-tu créé avec les voyageurs sur ce premier séjour ?
J’ai accompagné les voyageurs TDS tout au long des cinq jours qu’ils ont passé à Debre Tabor. J’ai appris beaucoup de choses à leurs côtés, notamment le respect de l’autre. C’est une expérience importante d’ouverture : nos visions sont différentes, ils ont leurs projets de vie, leur façon de voir les choses, curieux de tout.
Je me souviens du jour de l’Épiphanie. La procession religieuse battait son plein. Des musiciens ont commencé à jouer. La musique et la danse font partie de mes passions : j’ai entamé la danse traditionnelle – l’eskesta en amharique – danse des épaules – pour entraîner le groupe. Plusieurs voyageurs ont joué le jeu et se sont mis à danser avec moi. La foule nous encourageait avec bonne humeur. C’était vraiment un grand moment ! Ils ont fait un pas pour découvrir la culture et je les en remercie !
Quels sont les atouts de ton pays ?
L’Éthiopie est riche de diversité. Les cultures sont nombreuses, tout comme les paysages. En région Amhara, où est situé Debre Tabor, nous avons énormément de traditions et de coutumes, en partie liées à la religion orthodoxe. La religion a une place importante dans la vie de tous les jours.
De plus, l’Éthiopie est un pays où les invités sont bienvenus et respectés.
Parle-nous un peu du projet de tourisme solidaire à Debre Tabor
Les voyageurs viennent à Debre Tabor pour réaliser une immersion avec les habitants et partager un instant leur quotidien et leur culture. Marches à travers la campagne, repas éthiopien chez l’habitant, partage le temps d’une cérémonie traditionnelle du café ou d’une démonstration d’artisanat, visite des différentes activités locales, apiculture, travail du cuir, classe d’amharique avec les enfants, approche de la religion orthodoxe avec par exemple la visite de l’école des prêtres ou d’églises ou encore spectacles de musique et de danse…
Quels sont du coup les bénéfices pour les habitants ?
Le premier bénéfice est économique évidemment : la venue des voyageurs est une activité génératrice de revenus pour les acteurs du tour. Je pense aux guides locaux, mais aussi aux associations et habitants qui accueillent le groupe pour préparer des repas ou présenter leur activité. C’est aussi l’occasion d’un lien social important ; l’échange développe l’ouverture, et apporte la bonne humeur.
Qu’aimerais-tu dire à TDS ?
Je suis heureux de travailler sur un tel projet et remercie l’équipe de TDS Voyage et de l’association AVEC l’Éthiopie, pour leur implication dans le projet. Désormais, je consacre tous mes efforts pour travailler sur la durabilité du projet. TDS Voyage et AVEC l’Éthiopie sont les initiateurs. Maintenant, à Debré Tabor et aux acteurs de faire grandir et perdurer ce projet solidaire.
Expériences voyageur en Éthiopie
Avis de voyageurs partis en Éthiopie avec TDS Voyage
Éthiopie
Terre de Culture et d’hospitalité
Anne
Janvier 2020
Mes remerciements à toutes les personnes qui contribuent sur place à la préparation du voyage ainsi qu'à chaque professionnel et autres éthiopiens rencontrés sur place.
Les points forts de ce voyage ont été les temps conviviaux et festifs à Débré Tabor : repas avec les femmes et retrouvailles avec elles et des jeunes dans un bar pour danser, la fête de Kimkat, le paysage époustouflant du Simien, la rencontre avec la communauté Awra Amba.
Bon équilibre entre les temps de voyage motorisés et les marches. Pas un seul instant, je ne me suis sentie en insécurité, au contraire !
Éthiopie
Terre de Culture et d’hospitalité
Michelle
Octobre 2019
Ce voyage solidaire en Ethiopie est un dépaysement complet, une ouverture intéressante à une autre culture très riche.
J'ai rencontré des personnes démunies, matériellement parlant, ce qui ne les empêchent pas, pour autant, d'être joyeuses.
J'ai grandement apprécié les étapes à Gondar, les visites des églises de Lalibella, les trajets en minibus qui nous permettent de traverser les villages et d'être confrontés à la réalité de la circulation locale, ainsi que la beauté extraordinaire des paysages, notamment au lac Tana et à Debre Tabor.
Ce que j'ai surtout apprécié à Debre Tabor ce sont les repas, qui ont permis d'établir le contact avec les femmes dans une ambiance détendue. Il y a aussi les visites aux bergers, aux tanneurs, aux potières, les différents marchés, l'inauguration du puits, etc. Toutes ces visites ou rencontres permettent de mieux découvrir les conditions de vie des habitants et de vivre des instants de communion.
De plus, les accompagnateurs étaient très prévenants, efficaces, à notre écoute et je me sentais en sécurité avec eux.