Infos pratiques
GÉOGRAPHIE
Situé au nord du continent africain, le Maroc se caractérise par une grande diversité de paysages dont le climat est régi par les massifs montagneux. La chaîne du Rif, au nord du pays protège celui-ci de l´influence méditerranéenne. Au centre, ce sont les massifs du Moyen Atlas et du Haut Atlas qui repoussent les influences océaniques. Le Maroc se retrouve divisé avec quatre zones climatiques. L’explication à cela est, à l’instar de ce que l’on peut observer en Algérie également, la présence de la chaîne de l’Atlas qui joue un rôle de barrière et de filtre climatique. Le Maroc compte deux massifs montagneux : l’Atlas, subdivisé en Moyen-Atlas au nord, Haut-Atlas au centre et Anti-Atlas au sud, et le Rif (Rif occidentale et oriental), massif montagneux faisant partie du système des Cordillères Bétiques et situé face à la Méditerranée, avec un climat européen. Le point culminant du Maroc (et d’Afrique du Nord) est le Jbel Toubkal qui culmine à 4 167 m. Quant au Rif, il culmine à 2 450 m avec le Djebel Tidirhine.
CLIMAT
Bénéficiant d’un climat méditerranéen, les conditions climatiques sont agréables toute l’année, même s’il peut faire froid les mois d’hiver. En février, le spectacle des amandiers en fleurs est saisissant.
HISTOIRE
Le nom même de « Maroc » apparaît, semble-t-il, sous les Saâdiens, dynastie ayant régné de 1554 à 1659. Il serait le résultat de la contraction du nom de la ville de Marrakech, la principale de leurs capitales. Auparavant, pour désigner le Maroc, on parlait de Maghreb el-Aqça ou Maghreb extrême.
Le Maroc s’est formé et organisé autour de la personne de ses souverains qui exercent une autorité à la fois spirituelle et temporelle. Dans la réalité, l’Etat traditionnel reposait sur deux principes essentiels : à la base, les tribus étaient égales et demeuraient administrées par leurs propres autorités investies par le sultan, et au-dessus du cadre tribal, se trouvait le niveau politique général incarné par le souverain, chef à la fois spirituel et temporel avec son administration, le makhzen.
La conquête coloniale entreprise dès le XIXe siècle est une nouvelle étape essentielle dans l’histoire des populations marocaines.
Le traité du protectorat signé à Fès en 1912 provoque une vague d’immigration européenne particulièrement importante après la première guerre mondiale. Surtout, la mainmise sur les terres les plus riches et l’introduction des produits européens bouleversent la société et l’économie du pays. La contribution française porte principlament sur trois points : construction des routes et des chemins de fer, développement du port de Casablanca et déplacement de la capitale politique à Rabat.
Dès 1930, un fort courant nationaliste se développe, encouragé par le succès d’autres peuples dans leur volonté d’indépendance et par l’affaiblissement des colonisateurs engagés dans la deuxième guerre mondiale. Le roi Mohammed V se rallie alors à la cause du parti de l’Istiqlal (indépendance) mais est destitué puis exilé à Madagascar en 1953. Devant l’ampleur du mouvement nationaliste, les autorités françaises ramènent le sultan de son exil et accordent finalement au Maroc son indépendance le 2 mars 1956.
LANGUE
La langue officielle du Maroc est l’arabe, ou arabe littéral. Le dialecte arabe du Maroc est la darija ou arabe marocain, langue maternelle des Marocains arabophones (environ 80 % de la population), couramment parlée dans la rue et la vie quotidienne et pratiquée également par les berbérophones dans leur grande majorité.
Environ 40 % de la population parle le berbère ou tamazight. Au Maroc, le berbère compte trois dialectes, le rifain au nord, le chleuh ou tachelhit au sud et le tamazight tout court (ou braber) au centre du pays. Le tamazight n’est pas reconnu comme langue officielle, cependant le 17 octobre 2001 le roi Mohammed VI a créé l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), qui a pour vocation de donner avis « sur les mesures de nature à sauvegarder et à promouvoir la langue et la culture amazighes dans toutes ses formes et expressions ».
Le français, bien qu’il ne soit pas langue officielle, reste la langue de travail de beaucoup de ministères marocains et est la langue officieuse des domaines comme l’économie, les études supérieures scientifiques et techniques, entre autres. Il est enseigné dans les écoles primaires, collèges et lycées, dans toutes les universités et dans les écoles supérieures. De plus, un phénomène nouveau semble prendre forme, à savoir que nombre de marocains en milieu urbain élèvent leurs enfants en français afin de leur donner un atout pour leur vie professionnelle.
L’espagnol reste pratiqué dans le nord du pays et dans le Sahara, du fait de l’ancienne présence espagnole. Le nombre d’anglophones au Maroc est encore faible aujourd’hui, mais l’apprentissage de l’anglais est de plus en plus privilégié par les jeunes Marocains en plus de l’italien et de l’allemand.
RELIGION
La religion la plus représentée est l’islam, qui regroupe 98,7 % des croyants. Le judaïsme et le christianisme (ce dernier reste principalement constitué par les résidents européens) suivent avec respectivement 0,2 % et 1,1 %. Le Maroc est aussi le pays arabe ayant le plus de juifs, on en comptait environ 280 000, aujourd’hui environ 1 000 000 de juifs d’origine et de souche marocaine vivent en Israël.