Tourisme équitable et solidaire au Sri Lanka
Vivez une immersion 100% sri lankaise sur cette île de l’Océan Indien, anciennement Ceylan. Vous appréciez la beauté des plantations de thé, accueillis par les villageois pour partager leur quotidien : cueillette et cuisine locale, jardin des épices et ayurveda. Découvrez aussi les incontournables du Sri Lanka (sites UNESCO du Triangle Culturel , Fort de Galle, temples Bouddhistes) et embarquez pour un voyage en train incroyable. Un circuit au Sri Lanka authentique accompagné par votre guide local francophone.
Sri Lanka
Sri Lanka, immersion sur la route des épices
Miguel
Septembre 2023
Un beau voyage, de belles rencontres avec les gens très accueillants, de magnifiques paysages, des animaux paisibles, des projets écologiques qui font du bien et un guide très agréable et engagé pour la beauté de son pays.
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QUE VOIR, QUE FAIRE, QUE VISITER AU SRI LANKA
Embarquez pour un voyage authentique au Sri Lanka ! Votre voyage équitable et solidaire vous mènera à la rencontre des habitants de l’île, au sourire naturel et à l’accueil chaleureux. Découvrez les paysages exceptionnels qui font la renommée du Sri Lanka, autrefois Ceylan : des sites historiques du Triangle Culturel aux plages de sable doré bordées de cocotiers, en passant par les montagnes centrales. Traversez les célèbres plantations de thé, les forêts d’eucalyptus, et la jungle luxuriante, et laissez-vous enivrer par la beauté de celle que l’on appelle « L’île Resplendissante ».
Voyager chez l’habitant au Sri Lanka
TDS Voyage vous emmène à la rencontre des habitants de l’île, à travers un circuit qui combine subtilement la découverte de sites culturels et historiques majeurs, avec l’expérience d’une aventure plus atypique, à l’écart des routes touristiques classiques. Vous appréciez alors le Sri Lanka « à la Sri Lankaise » ! Par le partage du quotidien avec les familles qui vous reçoivent dans leurs villages, vous découvrez une nouvelle culture, des traditions, des savoir-faire, des rites, qui enrichissent votre voyage. Ils pimentent votre circuit « En immersion sur la route des épices »…
De la région centrale des plantations de thé à la lisière de la forêt primaire du Sinharaja, votre voyage équitable et solidaire au Sri Lanka vous mènera à la rencontre des habitants de deux villages à l’environnement rural.
Que voir, que faire, que visiter lors d’un voyage équitable et solidaire au Sri Lanka ?
Le Sri Lanka est une petite île baignée par les eaux de l’Océan Indien et du Golfe du Bengale, située à seulement quelques dizaines de kilomètres au sud-est de l’Inde. Aujourd’hui, elle est parfois nommée « La perle de l’Océan Indien » ou encore « La larme de Bouddha ». Mais par le passé, elle a porté des noms bien différents : baptisée Tambapanni quelques 500 ans avant notre ère, l’île devient Taprobane sous la plume des cartographes grecs, puis Serendib pour les commerçants Arabes du Moyen Age. Elle est surtout connue pour avoir été l’île de Ceylan, sous la colonie Britannique.
Ces appellations si nombreuses sont le reflet d’une histoire riche, celle d’une terre convoitée. Marco Paulo l’avait nommée « Le Paradis sur Terre » ! On comprend qu’il soit tombé sous le charme de cette île, petite par la taille, mais si grande par ce qu’elle a à offrir : des paysages variés, la gentillesse de ses habitants, la richesse de son patrimoine, une cuisine savoureuse, l’authenticité de sa médecine, etc…
Prendre le train de Kandy à Bandarawella
Voyager en train au Sri Lanka : une expérience unique
Au Sri Lanka, s’il est connu que les Anglais ont apporté le thé (depuis l’Inde), on le sait moins mais ils sont aussi à l’origine du chemin de fer ! Le réseau de chemins de fer a été construit par les britanniques, et il permet de longer la côte Ouest, à quelques mètres des vagues turquoise, ou de gravir les montagnes, à travers les paysages d’un vert intense. Les trains sont un fabuleux moyen d’explorer le pays, et la portion Kandy – Badulla est reconnue pour être le plus beau trajet en train du pays. C’est une aventure ferroviaire qui compte même parmi les plus beaux voyages en train du Monde. Rien que ça !
Après avoir visité la cité royale de Kandy, cette ville située en plein centre de l’île, les voyageurs ne manqueront pas d’embarquer pour un voyage qui s’annonce inoubliable sur les rails. Déjà, en gare de Kandy, le charme suranné des équipements ci et là laisse présager d’un voyage au parfum d’autrefois. Le panneau qui affiche les divers trajets est en bois, les destinations desservies sont indiquées par une belle écriture manuscrite, et l’officier dans son costume d’époque (un tailleur au style « so British », de couleur kaki) tourne les aiguilles des pendules à la main pour annoncer les heures de départ des trains. Le décor est planté ! Ne reste plus qu’à faire poinçonner son ticket, et c’est parti, « Yamu » comme on dit ici !
À bord des wagons, l’ambiance est joyeuse et se côtoient tous les âges, les genres, les classes sociales. Ici, une femme qui allaite son enfant, là un groupe d’écoliers en uniforme qui rentrent de la classe. Un vieillard qui peine à lire son journal, un homme d’affaires le nez dans son portable. Un moine en robe safran semble impassible au vacarme ambiant, et là, une petite fille dessine au henné sur les mains de sa chère maman. Voyager en train au Sri Lanka, c’est ça ! Et embarquer pour un voyage au rythme lent qui serpente à travers les montagnes, les champs de thé, et les potagers en terrasses. De nombreux arrêts viennent ponctuer le voyage, dans de charmantes petites gares décorées par des jardinières d’orchidées, ou des stations plus importantes où se croisent les voyageurs qui descendent et les passagers qui embarquent. Le train ronronne, ralentit, la locomotive crache sa fumée épaisse, et parfois s’arrête au milieu de nulle part… puis repart ! Gampola, Hatton, Nanu Oya, Haputale ou Ella, autant d’étapes sur ce beau périple en train. Votre voyage équitable et solidaire au Sri Lanka s’achève aujourd’hui à Bandarawella. C’est dans cette gare pittoresque que vous serez attendu pour poursuivre votre voyage.
Séjourner chez l’habitant dans un village de cueilleurs de thé
Bienvenue au pays du thé : Immersion dans un village de cueilleurs
Le Sri Lanka est aujourd’hui l’un des premiers pays producteurs au Monde. (C’est le 4ème producteur mondial, pour être exact, avec une production annuelle de plus de 300 000 tonnes). Le thé de Ceylan jouit d’une excellente renommée. Mais le saviez-vous ? Il n’y a pas toujours eu des plantations de thé au Sri Lanka. C’est le café qui était cultivé sur l’île, jusqu’à ce qu’une maladie infeste les cultures et vienne ravager les plantations. Le tout premier pied d’arbuste à thé fut planté à Loolecondera Estate et la première récolte a eu lieu en 1867. Depuis, les domaines se sont multipliés, faisant naître au passage de grands noms, comme celui de Sir Lipton. Les montagnes se sont tapissées de plantations de thé et aujourd’hui, il semble impensable pour tout voyageur de ne pas découvrir ces paysages emblématiques de l’île.
Les feuilles de thé sont récoltées tous les 7 à 14 jours, à la main, et majoritairement par les femmes Tamoules. Malgré l’ardeur de la tâche, elles affichent souvent un sourire aux voyageurs qui se présentent à elles dans le respect et la bienveillance. Lors de votre voyage équitable et solidaire au Sri Lanka, avec TDS Voyage, on opte pour la découverte du processus de fabrication à travers de petits jardins familiaux. Vous participez ainsi à la fabrication artisanale du thé, lors d’un bon moment partagé. La visite du Ceylon Tea Museum près de Kandy peut compléter votre information, ainsi que la visite d’une fabrique industrielle dans la région de Nuwara Eliya : Pedro Tea Estate, Damro Labookelli Estate, ou Dambatenne Tea Factory, pour les plus célèbres.
PARTAGER LE QUOTIDIEN D’UNE FAMILLE SRI LANKAISE
Dormir chez l’habitant au Sri Lanka
Ayubowan ! Bienvenue ! Et même « Bienvenue à la maison » ! Dormir chez l’habitant au Sri Lanka, c’est tout à fait possible. Avec TDS Voyage, vous partagez le quotidien de familles sri-lankaises dans deux villages différents et complémentaires. Ces deux temps forts d’immersion offrent aux voyageurs la possibilité de vivre des expériences authentiques.
Nous vous invitons à lire notre article de Blog : « Dormir chez l’habitant au Sri Lanka ».
Découvrir l’art et la manière de cuisiner « à la sri lankaise »
Au Sri Lanka, le voyage est aussi culinaire. Les odeurs sont partout : celles des épices mélangées au lait de coco, celles des cacahuètes ou des pois chiches torréfiés au wok, celles des samousas, des patis et des rolls, frits dans l’huile de coco. Le poisson est grillé, souvent le ventre est garni de gingembre, d’ail, citron vert, et de tomates. Le poulet est mijoté, les légumes découpés et sautés, les herbes ciselées.
Attachées à la transmission, les mères de famille délivrent les recettes traditionnelles sri lankaises à leurs filles, et lors de votre voyage, accepteront avec plaisir de partager les secrets d’une cuisine familiale. Celle d’une gastronomie haute en couleur et en saveurs. Au programme : balade au marché, quelques emplettes de produits frais, dégustation, puis tous en cuisine pour la confection du repas.
La spécialité culinaire du Sri Lanka est le « Rice and Curry », proposé à tous les déjeuners. Il est constitué de riz, blanc ou rouge, accompagné de petits plats mijotés au lait de coco, que l’on appelle des « currys ». Ils sont généralement, à minima, au nombre de quatre, avec un curry de lentilles corail (le dhal), un curry protéiné à base de viande, poisson ou œufs, un curry de légumes, et un pol sambol (mélange de noix de coco fraichement râpées, oignons ciselés, jus de citron vert, et piment rouge). Sur une même table, le nombre de curry peut parfois grimper, une dizaine, une vingtaine même ! Le point commun à tous : la fraîcheur ! Celle des épices fraîchement moulues (cannelle, muscade, poivre noir, clou de girofle, cumin, coriandre…) revenues dans une huile chaude puis enrobées dans le lait – frais – de coco. Les herbes sont généralement cueillies dans le jardin, ou celui de son voisin : karapincha et gotukola sont les plus utilisées.
Le dîner est plus varié, mais toujours constitué d’un plat unique (le système entrée – plat – dessert n’existe pas au Sri Lanka). Le soir venu, vous pouvez, par exemple, apprécier les spécialités suivantes : les hoppers, aussi appelés Appa, qui sont des petites crèpes à base de farine de riz et de lait de coco, ou le kottu rôti, qui est une julienne de galettes, légumes, et viandes revenue sur une plancha.
Porter le Sari au Sri Lanka
Apprendre à draper le sari sous les conseils de tati !
La mode sri lankaise n’échappe pas aux influences occidentales. Même si les jeans et les ensembles pantalons / tee-shirts ont gagné leur place dans les armoires des sri lankaises, de nombreuses femmes portent la tenue traditionnelle : le sari. Il est constitué d’une seule et même pièce de tissu dont les dimensions impressionnent autant que les motifs et les couleurs : 1 mètre 20 de largeur pour 6 à 10 mètres de longueur. Le sari se porte sur un jupon long et un corsage serré laissant le ventre nu.
Pour le draper, c’est toute une technique ! Votre guide pourra bien-sûr vous la décrire dans un français impeccable, mais nul doute que vos hôtes féminines seront les plus aptes à vous l’expliquer. Dans un moment bon enfant, essayez avec elles le maniement des épingles à nourrices pour maintenir le drapé. Enroulé sur la droite, puis quelques tours sur la gauche, des plis par ci, des ourlets par là… Ce n’est pas simple, vous êtes prévenu ! C’est pourtant si facile pour les sri lankaises, drapées dans leur pièce de coton ou de soie, elles le portent à la ville comme à la campagne, pour aller prier au temple, enseigner dans les écoles, ou travailler dans les champs. Le sari est toujours de couleur vive, avec quelques spécificités : blanc immaculé le premier jour du mariage, rouge au lendemain de la nuit de noce, etc… Les hindoues donnent une importance toute particulière aux couleurs de leurs saris : le blanc est la couleur de la paix, le bleu symbolise le courage, l’orange représente la pureté, le jaune la connaissance. Le rouge est la couleur du bonheur.
Le sari peut être simple ou clinquant, avec ou sans motifs. Pour dessiner de jolis ornements sur ces pièces de vêtement, on utilise la broderie ou la « batik ». Cette technique Indonésienne (de Java) a été importée par les colons Hollandais. Le processus est long et minutieux, opéré par les femmes.
Voici les différentes étapes de sa réalisation :
– D’abord, le motif est dessiné sur le tissu
– Ensuite, de la cire chaude est appliquée sur les zones du tissu à ne pas teindre
– Le tissu est alors plongé dans un bac de teinture et les zones non protégées sont colorées
– Puis, on trempe le tissu dans de l’eau bouillante pour faire fondre la cire
– L’opération est renouvelée pour chaque couleur, des couleurs les plus claires pour finir par les plus foncées
Découvrir les sites incontournables du Sri Lanka
Visiter les sites du Triangle Culturel au Sri Lanka : Kandy, Sigiriya, Dambulla
Le Triangle Culturel au Sri Lanka est le cœur historique de l’île. Il est délimité par trois points, que sont Anuradhapura au Nord, Polonnaruwa à l’Est et Kandy au Sud. Il intègre Sigiriya et Dambulla, qui sont deux sites historiques majeurs. Pour comprendre l’histoire du Sri Lanka – et en prendre plein les yeux – on découvre les anciennes capitales, les temples, les « stupas » (monuments reliquaires boudhistes, aussi appelées dagobas), les monastères, les statues de Bouddhas, etc…
MONTER AU SOMMET DU ROCHER DU LION DE SIGIRIYA
Découvrir la légende du Roi Kassyapa
C’est le monument le plus visité de l’île. Le Rocher du Lion de Sigiriya est un imposant bloc de pierre de 200 mètres de hauteur, posé au beau milieu de la jungle Sri Lankaise. Il serait le fruit d’une éruption volcanique, survenue il y a 2 milliards d’années. À son sommet, les vestiges d’un palais royal bâti il y a 1 500 ans, dont l’entrée se faisait à travers la gueule d’un lion de pierre, sculpté dans la roche. Aujourd’hui, seules les pattes du félin subsistent, et les voyageurs s’amusent à prendre la pause au milieu d’elles pour une photo avant d’entamer la dernière montée. Jusqu’à ce point du site, la marche est agréable et accessible à tous, permettant de traverser les jardins aquatiques et les jardins de pierre.
Sigiriya est un site qui se mérite. Pour atteindre l’imposante forteresse, il faut aimer la marche…ou disons plutôt LES marches ! Les enfants s’amusent généralement à compter leur nombre à haute voix au fur et à mesure de la progression vers le sommet. 252… 587… 869… Sous le regard farceur des singes macaques qui vivent ici, les voyageurs font des pauses à l’ombre des cavités, pour une gorgée d’eau bien appréciée, souffler un peu, contempler beaucoup. Car le panorama qui se dessine au cours de la montée est exceptionnel. Tout autour du site, du vert, rien que du vert : l’émeraude de la jungle Sri Lankaise à perte de vue.
Accrochés aux parois du rocher, les derniers escaliers de fer conduisent à une galerie de fresques : les fameuses Demoiselles de Sigiriya, qui sont de magnifiques peintures datant du Vème siècle. Représentant les concubines du Roi Kassyapa, leur état de conservation est exemplaire, et les couleurs restent vives malgré le poids des années. Il convient de préciser que le site tout entier est particulièrement bien préservé, notamment depuis son inscription au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO.
…1251 …1252, voilà le sommet tant attendu. Bienvenue dans la citadelle du Roi, enfin plutôt ce qu’il en reste ! Les vestiges ne sont guère impressionnants et il faut un peu d’imagination pour reconstituer ce qui fût un palais flamboyant. Tout en haut, la magie du lieu se trouve plutôt dans le panorama : une vue à couper le souffle sur la canopée, et au loin, les lacs et les montagnes. Une vue si dégagée, qu’elle permettait autrefois d’anticiper la venue de visiteurs non désirés… C’est pour cela que le Roi Kassyapa décida de bâtir son palais sur ce « gros caillou » ! La suite de l’histoire, elle se trouve là-bas, et vous pouvez compter sur votre accompagnateur pour la partager.
VISITER LE TEMPLE TROGLODYTE DE DAMBULLA
Apprécier les peintures et statues de Bouddha
À une vingtaine de kilomètres de Sigiriya, il est un site historique qui compose également le Triangle Culturel Sri Lankais : Dambulla. Là aussi, il faudra gravir des marches pour atteindre le sommet, et là encore, les singes farceurs (mais sympathiques) accompagnent la montée.
Tout en bas : les drapeaux Bouddhistes claquent au vent, des statues de moines font une file Sri Lankaise (version locale de la file Indienne !), et l’œil du voyageur est happé par une statue géante de Bouddha à la peinture dorée. On ne voit que lui pour tout dire. Et si le ciel offre son meilleur bleu, alors, par contraste, l’image est sublimée. Il est assis, là, au tout début d’une série de marches, comme pour saluer le voyageur, l’inviter à découvrir les grottes bouddhiques qui se trouvent au sommet.
Tout en haut : on enlève ses chaussures, on adopte naturellement un pas plus lent et on baisse le son ! Des pèlerins allument quelques lampes à huile pour accompagner leurs prières. D’autres disparaissent dans l’obscurité d’une des cinq cavités. La première grotte (Devaraja Viharaya) dévoile une statue de Bouddha couché d’une longueur de 15 mètres. Les deuxième (Maharaja Viharaya), troisième (Maha Alut Viharaya) et quatrième cavités (Pachima Viharaya), dévoilent une impressionnante collection de peintures et de sculptures ancestrales retraçant la vie de Bouddha et des rois du Sri Lanka. La cinquième et dernière grotte (Devana Alut Viharaya) n’échappe pas à la règle, et renferme aussi des statues de divinités hindouistes. C’est un bonheur pour les yeux, un spectacle unique qui compose l’une des collections d’art sacré les plus importantes du pays, et même d’Asie.
Sur le chemin du retour – en descente donc – on se laisse volontiers tenter par quelques gourmandises locales : des sucreries à base de sésame, des fruits frais coupés en quartiers (et saupoudrés de piment rouge pour les amateurs), des cacahouètes torréfiées. Un régal pour le palais, après le régal des yeux !
ASSISTER À LA CÉRÉMONIE DES OFFRANDES AU TEMPLE DE LA DENT DE BOUDDHA DE KANDY
Ils résonnent dans toute la ville, trois fois par jour, à l’aube (5h30), durant la matinée (9h30) et au coucher du soleil (18h30). Un son lourd et grave qui s’échappe de leurs caisses au claquement des baguettes sur les peaux. Ce sont les tambours, bientôt rejoints par les trompettes, qui annoncent le début de la cérémonie des offrandes. On l’appelle aussi la « puja ». Elle fait vibrer la ville et anime son temple Bouddhiste, dans un défilé dense mais apaisé de pèlerins vêtus de blanc. Ils se présentent pieds nus, des fleurs fraîches à la main, prêtes à être déposées dans ce temple sacré, comme moyen de remercier, de pardonner, demander pardon ou une aide pour trouver la félicité. Les fleurs – souvent des lotus – symbolisent la générosité et montrent la beauté de l’illumination. Leur profusion et les gestes lents des hommes et des femmes qui brûlent l’encens, tout témoigne d’une grande ferveur au sein du Temple de la Dent de Bouddha.
Les Sri Lankais affectionnent particulièrement ce site qu’ils appellent « Sri Dalada Maligawa ». Les Bouddhistes, majoritairement Cinghalais, représentent plus de 70% de la population du Sri Lanka. Pratiquée et enseignée sous sa forme theravada (doctrine originelle qui émane directement des enseignements de Bouddha), la philosophie Bouddhiste est omniprésente sur l’île, et particulièrement mise en exergue à Kandy. Toute la vie culturelle et spirituelle tourne autour du temple sacré, dont un reliquaire en or en forme de dagoba renfermerait une dent de Bouddha. Le voyageur est invité à se mêler à la foule pour participer à la cérémonie des offrandes. C’est tout le charme du site, un haut lieu du Bouddhisme au Sri Lanka, et plus largement en Asie, qui invite en son sein les fervents et les voyageurs, sans distinction, sans restriction. Dans un joyeux mélange empreint de tolérance.
En dehors du temple, la ville de Kandy blottie le long d’un charmant lac, invite à plus de lâcher prise… C’est une ville qui grouille, vibre et enivre, mais dont la spiritualité ambiante apaise malgré tout. En voyage au pays de Kandy, vous croisez inévitablement ces hommes aux pieds nus, aux crânes rasés, et à la robe couleur safran. Dans leur quête pour atteindre le nirvana, les moines se laissent aussi séduire par une balade citadine, dans les rues de la ville.
Flâner dans les villes coloniales pendant votre voyage au Sri Lanka
Le Sri Lanka fascine depuis toujours. Les Portugais, les Hollandais et les Anglais se sont disputés ses terres et ses richesses, séduits notamment par son emplacement idéal sur la route maritime de la soie. Ce sont les Portugais qui ont initialement colonisé l’île, en 1505, dans l’idée d’étendre la religion catholique. Ils sont chassés un siècle plus tard, en 1602, par les Hollandais, séduits par le commerce lucratif des épices, et notamment celui de la cannelle et du clou de girofle. Les Britanniques s’imposeront finalement en 1802, avec pour idée première de contrer l’influence française en Inde du Sud (alors basée au « Comptoir » de Pondichery).
Les colonies successives ont laissé leur marque dans la gastronomie, l’artisanat, mais surtout l’architecture. Découvrir les vestiges du passé colonial est incontournable au Sri Lanka.
Faire le tour des remparts du Fort de Galle
Sa visite vient souvent conclure un périple au Sri Lanka, la jolie ville de Galle, dont le charme et l’exotisme font l’unanimité auprès des voyageurs. Sa localisation au Sud-Ouest de l’île, et sa connexion par l’autoroute à l’aéroport international de Katunayake (plus communément appelé aéroport de Colombo), en font un point de passage obligatoire pour les voyageurs en partance ou à l’arrivée sur l’île.
Galle est un petit bijou, une cité fortifiée (inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO), dont les remparts renferment bien des merveilles. C’est à pied que la découverte est la plus agréable. Pour en profiter pleinement, on commence par faire le tour des remparts qui encerclent la ville historique. La balade offre alors une vue magnifique sur l’Océan Indien, dont la barrière de corail (bien qu’affectée par le tsunami de 2004) renferme de jolies piscines naturelles. Les enfants sri lankais adorent s’y baigner. Quand ils ne sont pas dans l’eau, c’est sur la prairie rocailleuse qu’ils s’amusent, à faire danser les cerfs-volants ou à faire valser les balles de cricket. Faire le tour des remparts, c’est perdre son regard dans les vagues turquoise, observer des scènes de vie locale, s’imprégner d’une ambiance et des visages. C’est un bon point de départ pour découvrir la vieille ville, celle que l’on nomme aussi la ville fortifiée de Galle. Les remparts ont encore le parfum des cargaisons d’épices et de pierres précieuses qui voyageaient par ce qui fut le premier port de l’île. Le dédale de ruelles qu’ils renferment scintille encore à ce jour sous les carats des saphirs, les facettes des pierres de lune et autres améthystes. Les bijouteries sont nombreuses, les joailliers ont pignon sur rue et les lapidaires s’affairent sous des préaux cossus.
Au gré de la balade sur le chemin de ronde qui ceint les remparts, on savoure la beauté de la tour de l’horloge (dont le mécanisme britannique de 1882 indique toujours l’heure avec précision), de l’hôpital Hollandais (Dutch Hospital), du phare (Lighthouse), et des divers bastions. En se laissant aller à la déambulation improvisée dans le labyrinthe de la vieille ville, on découvre des ruelles aux faux airs de Cuba, des cafés chics, des boutiques de souvenirs et des hôtels rénovés avec goût. Le quartier du Fort a un charme unique, avec quelques 400 maisons historiques, des églises, des mosquées, des temples et des édifices anciens, toujours en service aujourd’hui, notamment pour l’administration.
Comme si le temps s’était arrêté, de vieilles Morris Minor (des voitures anglaises de collection) sont stationnées devant des maisons de maîtres aux sols en parquet d’origine ou carreaux de ciment d’époque. Des lustres flamboyants descendent des plafonds et illuminent un mobilier en bois massif, des coffres ou des malles, sur lesquels se tiennent d’imposants bouquets de fleurs tropicales. Des portraits en noir et blanc viennent décorer les murs, et les voyageurs sont accueillis dans un anglais impeccable. So British ! C’est ça la ville de Galle.
Et puis il y a : les charmeurs de serpents, les taxis « tuk tuk », les glaciers ambulants, « aunty »* qui vend des bracelets faits maison, « uncle »* qui propose des petits bateaux en bambou, etc… C’est aussi ça la ville de Galle !
Impossible de résister à son charme !
* au Sri Lanka, on se réfère aux personnes non pas par leur prénom, mais par leur fonction. On s’adresse aux personnes plus âgées que soi-même par le mot « aunty » s’il s’agit d’une femme (traduction : tata), et « uncle » si cela concerne un homme (traduction : tonton).
Voyage nature au Sri Lanka
Observez la biodiversité lors de votre voyage au Sri Lanka !
On dit du Sri Lanka que c’est le poumon vert de l’Asie. Ici la nature est reine, et elle abrite une biodiversité exceptionnelle, précieuse, et fragile. Les espèces endémiques y sont nombreuses, et concernent à la fois la faune et la flore du Sri Lanka, dont le climat tropical convient parfaitement à certaines espèces animales et végétales.
OBSERVER LES ELEPHANTS D’ASIE AU SRI LANKA
Découvrir le parc national de Uda Walawe lors d’un safari animalier en 4×4
Le Sri Lanka est l’un des meilleurs pays d’Asie pour observer les animaux sauvages. Le meilleur endroit pour observer les éléphants au Sri Lanka est le Parc National de Uda Walawe. Cette réserve protégée est un véritable sanctuaire des éléphants, avec près de 600 pachydermes, qui vivent en troupeaux ou en solitaires (ce sont généralement les grands mâles qui préfère ce mode de vie !). Lors d’un safari en 4×4, il est possible de croiser la route (ou plutôt la piste) de familles entières d’éléphants, des femelles avec leurs bébés. On note que les éléphants d’Asie ont de toutes petites oreilles, c’est une marque de distinction avec les éléphants d’Afrique.
Il est facile de repérer les éléphants dans ce parc national, qui est composé en grande partie de prairies et de buissons broussailleux peu élevés. Pas de végétation épaisse à Uda Walawe, mais d’immenses bassins et lacs, qui sont autant de points de rencontre des animaux sauvages. Ils viennent ici pour se rafraîchir, et c’est un spectacle inoubliable de pouvoir les observer se baigner, jouer dans l’eau, s’y prélasser.
L’expérience magique d’un safari à Uda Walawe est souvent couplée avec la visite de la « transit home » des éléphants. Il s’agit d’une structure associative qui accueille à quelques kilomètres du parc, les éléphants blessés ou orphelins. Un refuge pour éléphants, qui sont réintroduits dans le parc une fois remis sur pied, ou plutôt sur pattes !
Observer les éléphants au Sri Lanka est une activité appréciée de tous, et notamment les voyageurs en culottes courtes. C’est l’activité à ne surtout pas rater si vous voyagez en famille au Sri Lanka. On vous invite à lire notre article de Blog : « Voyager en famille au Sri Lanka ».
DÉCOUVRIR LA PÊCHE TRADITIONNELLE AU SRI LANKA
De Hyriketiya, Négombo et Galle, découvrir un littoral de pêcheurs
La véritable technique de pêche sri lankaise pratiquée aujourd’hui est la pêche à la senne. Lors de votre voyage au Sri Lanka, sur les plages de Négombo ou celles du sud, vous pourrez assister à un spectacle particulier.
Vous connaissez le tir à la corde ? C’est un peu ce qui se déroule sur la plage, des dizaines de pêcheurs se répartissent en deux lignes perpendiculaires au rivage. Chaque rangée a pour mission de tirer un cordage relié à un filet géant (aussi appelé la senne). Pour ne pas tomber, et soulager le dos dans l’effort, la corde est généralement attachée à une ceinture que les pêcheurs portent à la taille. Face à l’ardeur de la tâche, ils se motivent en imprimant un rythme constant, presque dansant, et chantent haut et fort. Leurs coéquipiers en mer s’assurent que le filet se referme petit à petit en direction de la plage. Ils sont positionnés sur de petits bateaux traditionnels : des pirogues avec balancier, les orus, ou sans balancier, les wallams. Le halage de la senne est une opération longue et fastidieuse, qui peut durer jusqu’à deux ou trois heures. La prise moyenne est estimée à environ 150 à 250 kg de poissons.
Les fameux pêcheurs sur échasse du Sri Lanka, authenticité ou folklore ?
C’est une image de carte postale, reprise sur les sites internet, les brochures, et les guides touristiques. Celle d’un homme seul ou d’un groupe de pêcheurs, jonchés sur des grands piquets en bois plantés dans la mer. La pêche sur échasse est une technique ancestrale dont la tradition a été transmise de génération en génération. La pratique est longue et fastidieuse, les pêcheurs restent sur ces piquets pendant plusieurs heures en tenant une ligne avec un crochet. Pour attraper des petits maquereaux et quelques harengs, ils bravent le soleil, un chapeau de paille en guise de protection.
L’image est belle, certes, mais elle n’est plus seulement le reflet d’une technique traditionnelle. Depuis quelques années, les fameux pêcheurs sur échasse du Sri Lanka sont désormais plus intéressés par la manne financière que représente le tourisme, et monétisent leur image. Pour quelques billets de roupies, ils prennent la pause pour des clichés. Ils arborent maintenant des sarongs* aux couleurs vives, plus photogéniques ! Et puis surtout, ils ont le regard tourné vers la route, pour anticiper l’arrivée des véhicules de tourisme, plutôt que de garder les yeux sur leurs lignes ! On peut les voir à tout moment de la journée, alors que les véritables pêcheurs sur échasse, eux, ne vont à l’eau qu’à l’aube et au coucher du soleil (il en subsiste quelques-uns sur la côte Sud-Ouest de l’île).
* le sarong est la tenue traditionnelle masculine. Il s’apparente à un paréo fermé.
OBSERVER LES TORTUES MARINES
Se baigner dans les eaux chaudes et turquoise de l’Océan Indien
Le sable est chaud et la plage est bordée de cocotiers. L’Océan Indien est magistral, avec ses eaux turquoise et sa barrière de corail. Le soleil brille et torréfie les fleurs de frangipaniers. Un vendeur ambulant de noix de coco passe, des bernard-l’ermite se font la course… Le décor est planté : vous êtes bien sur une plage du Sri Lanka !
Un voyage à travers l’île se termine souvent par un séjour balnéaire, car le Sri Lanka dispose de plages paradisiaques. Le séjour en bord de mer peut être court, avec une nuit seulement, pour les voyageurs qui n’ont que peu d’intérêt pour la baignade. Mais il peut aussi s’étendre dans la durée, pour celles et ceux qui apprécient les bains de mer, les activités nautiques (snorkelling, surf, plongée sous-marine, etc…). La température de l’eau avoisine les 28°C toute l’année, et cerise sur le gâteau, il est possible d’observer les tortues au Sri Lanka.
Le littoral Sud est le meilleur spot pour cela, avec la plage de Wijaya beach (à côté de Unawatuna), celle de Hikkaduwa, ou encore Polhena. L’expérience est magique, les tortues sont impressionnantes (jusqu’à 1m50 d’envergure), et le plus souvent stoïques face à la présence de nageurs. Elles s’amusent parfois à jouer avec les vagues, comme au large de Hiriketiya. C’est ici que nous avons choisi de faire étape, en dernière partie de notre « Immersion sur la route des épices ». Alors, soyez attentifs lors de votre baignade, peut-être y ferrez-vous une rencontre inoubliable…
Important : ne pas toucher les tortues, ne pas les effrayer, adopter une protection solaire (crème ou spray) aux filtres UV minéraux (les filtres chimiques que contiennent les produits conventionnels sont néfastes pour les tortues)
OBSERVER LES OISEAUX AU SRI LANKA
Découvrir un écosystème exceptionnel : la réserve naturelle du Sinharaja
Paradis des oiseaux, la réserve naturelle du Sinharaja* s’étend sur 360 km2, au Sud-Ouest de l’île. Il s’agit d’une forêt dense qui renferme un écosystème luxuriant, un bijou de biodiversité, accessible uniquement à pied. Il est possible d’y faire un safari pédestre. Les possibilités de randonnées sont nombreuses, et permettent de découvrir l’environnement humide de la jungle, habitée par des mammifères rares et de nombreuses espèces endémiques d’oiseaux. L’observation est plus difficile ici car la végétation est très dense, mais avec un regard attentif, et sous les conseils avisés d’un garde forestier, vous pouvez observer les traces de leur présence : empreintes de léopard, écailles de pangolins, piquants de porcs-épics… Certains animaux s’observent plus facilement, c’est le cas des sangliers et des cervidés, comme le cerf « sambar » et le « muntjac » (aussi appelé cerf aboyeur). D’autres espèces animales font inévitablement parties de la balade : les groupes de singes, les écureuils géants, ou encore les papillons.
* « Sinha » signifie « lion » et « Raja » veut dire « roi » en cinghalais. La réserve forestière se nomme donc « Le Roi Lion ». Le mystère qui entoure cette appellation reste entier et prend parfois la forme d’une brume épaisse qui enrobe la canopée.
Le taux d’endémisme de la faune est particulièrement élevé, et excède même 50% pour certaines espèces. Cela signifie que lors de votre voyage au Sri Lanka, si vous partez en randonnée dans la réserve naturelle du Sinharaja, plus d’un animal sur deux que vous croisez est unique au Monde et ne vit plus qu’ici. C’est exceptionnel, et mérite la protection de l’UNESCO. Le site est classé au Patrimoine Mondial depuis 1989, après avoir été classé Réserve de Biosphère en 1978 par la même institution.
Découvertes ornithologiques au Sri Lanka
L’île resplendissante compte officiellement 523 espèces d’oiseaux, dont 27 espèces sont endémiques. Il est facile de pouvoir les observer lors d’un voyage au Sri Lanka. Parmi les rencontres ornithologiques, il y a les classiques : le héron, le cormoran, les aigles, les perruches, hiboux, aigrettes et chauves-souris. Ces dernières ont tout de même la particularité d’être géantes !
En parcourant les mangroves, les lacs, les forêts, et les marais, les amoureux des oiseaux pourront faire des rencontres plus atypiques : le bulbul à tête noire, le courlis cendré, le barbu à front d’or, le malcoha à face rouge, le balbuzard pêcheur, le calao de Ceylan, le gobemouche de Tickell, le capucin à ventre roux, le pic du Bengale.
Vous croiserez beaucoup de guêpiers, de paons, et si la chance vous sourit, le toucan. Ouvrez bien grands vos yeux, et n’oubliez pas de tendre l’oreille. Nos amis ailés aiment aussi chanter !
Profiter de paysages exceptionnels à travers des expériences inoubliables au Sri Lanka
Petit par sa taille, le Sri Lanka est grand par la variété de ses reliefs et paysages. La région centrale abrite des montagnes qui culminent à 2 200m d’altitude, et font le bonheur des amateurs de randonnée. Vers le sommet de Pidurutalagala (plus haute montagne du Sri Lanka : 2524m), celui du Pic d’Adam (2243m), ou sur les chemins du massif des Knuckles Range, Horton Plains, et Ella, les randonnées sont nombreuses.
Pour une extension balnéaire, il est aussi agréable de troquer ses chaussures de marche pour rester pieds-nus et participer à une activité aquatique : surf à Ahangama, Weligama, ou Arugam Bay ; au Parc National Maritime de Pigeon’s Island sur la côte Est. Sur l’eau en catamaran, dans les rapides de la rivière Kelani en rafting, ou lors d’une douce balade à la force des rames (découverte des lagunes et des lacs en kayak, en pirogue ou en paddle). D’autres activités peuvent pimenter votre voyage au Sri Lanka : plongée sous-marine, balades – tranquilles ou sportives – à vélo, escalade… Il y en a pour tous les goûts, que vous décidiez de découvrir le Sri Lanka en famille, lors d’un voyage entre amis, ou en vous joignant à un petit groupe.
SE BAIGNER DANS UNE PISCINE NATURELLE
Profiter d’un spa exceptionnel sous les eaux d’une cascade
Durant votre séjour en immersion au village de Welikadagama, des marches sont prévues au milieu des théiers, ainsi qu’en forêt. Vous y rejoindrez des cascades où vous pouvez vous baigner. De quoi se rafraîchir, alors que le duo soleil – humidité s’invite généralement à la balade.
Le saviez-vous ? Les cascades sont si nombreuses au Sri Lanka que l’ile dispose de la plus grande densité de cascades au Monde. 382 chutes d’eau officiellement, mais l’île pourrait bien en compter près de 500, car beaucoup n’ont pas encore été révélées, car inaccessibles, cachées dans la jungle.
Parmi les plus connues, il y a celles de Bambarakanda Falls, les plus hautes cascades du Sri Lanka (263 mètres de hauteur), Aberdeen Falls (98 mètres de hauteur), St Clair’s Falls (aussi appelées « Le petit Niagara du Sri Lanka » en raison de leur largeur). Certaines cascades sont très réputées auprès des voyageurs locaux et étrangers : Diyaluma Falls, Dunhinda Falls, et Ramboda Falls.
Les chutes d’eau viennent parfois alimenter des petits bassins entourés de rochers, qui forment des piscines naturelles. Il est agréable de s’y baigner. Ouvrir grand ses oreilles et prendre le temps d’écouter le chant des oiseaux. Ouvrir grand ses yeux et contempler le bal des libellules qui dansent à fleur d’eau.
JOUER AVEC LES VAGUES À HIRIKETIYA
S’initier à la pratique du surf au large de la plage de Hiriketiya
Le Sri Lanka est devenu un paradis des surfeurs. Heureusement, il est encore possible de partager les eaux avec les amoureux des planches, pour simplement nager, jouer avec les vagues. La plage de Hiriketiya ne manque pas de charme. Elle constitue une petite baie en forme de fer à cheval, protégée des vents. Des petits restaurants et cafés locaux se succèdent le long du littoral, offrant des points de vue imprenables sur l’Océan. Imaginez-vous là-bas ! Les pieds dans le sable, lunettes de soleil sur le nez, sirotant un jus de fruits frais à la paille, le bleu de l’Océan Indien devant vous, le vert de la jungle derrière vous… La plage de Hiriketiya invite à un programme chargé : détente, farniente, baignade, et balades.
L’AYURVEDA AU SRI LANKA
Découvrir l’ayurveda lors de votre séjour au Sri Lanka
En voyage au Sri Lanka vous n’avez pas fini d’entendre de longs mots se terminant en « A ». Celui-ci, vous le croisez partout, A-YUR-VE-DA. De « Ayur » qui signifie « connaissance » et « Veda » qui signifie « la vie ». La connaissance de la vie, c’est le socle de la médecine traditionnelle au Sri Lanka. Cette médecine héritée de l’Inde est utilisée depuis des millénaires pour prévenir et guérir une multitude de maux.
Les Sri Lankais sont adeptes des décoctions, à boire ou à appliquer en cataplasmes, des massages, des tisanes. Ils apprennent dès leur enfance l’art de respirer, de bien manger, de bien bouger.
Selon les principes de l’ayurveda, chaque individu a une constitution unique, que l’on appelle le dosha. Lui-même est composé de trois éléments : vata, pita, et kapha. C’est l’équilibre de ces trois éléments qui permet d’être en bonne santé.
Si cela vous apparait compliqué, pas de panique ! Prenez place face au Docteur et tendez vos mains. C’est de cette manière que commence la consultation. Le Docteur va prendre le pouls au niveau de vos poignets. Il va juger la pression artérielle, à trois points différents : avec son index, il ressent d’abord les conditions du dosha vata, avec le majeur du dosha pita, et avec l’annulaire du dosha kapha. Profitez de cette minute de silence pour vous imprégner des lieux. Souvent, des odeurs de camphre se mêlent à celles de sésame. Des huiles de toutes couleurs trônent sur des étagères dans des contenants de toutes les tailles. Des bouquets garnis de plantes médicinales sèchent au plafond…
Expérience bien-être au Sri Lanka
Découvrir l’ayurveda au Sri Lanka, c’est toute une expérience. Vous pouvez opter pour un massage, que l’on vous proposera naturellement de compléter par un sauna aux vertus médicinales. Ou alors, laissez-vous tenter par un moment bien-être plus atypique, comme le shirodhara ou le kizhi. Le premier est un soin emblématique de la tradition ayurvedique, durant lequel le praticien (ou la praticienne) fait couler un filet d’huile tiède sur le front. Dans un subtil jeu de mains, il vise votre 3ème œil avant de balancer de gauche à droite. Le second constitue un massage à l’aide de pochons d’herbes macérées dans l’huile. De l’huile, de l’huile et encore de l’huile… La gastronomie Sri Lankaise en raffole, la médecine aussi ! Mais celle-ci vous veut du bien ! Alors pas d’hésitation, pour votre prochain voyage au Sri Lanka, laissez-vous séduire par cette médecine ancestrale et découvrez ses bienfaits.
Quand partir en voyage au Sri Lanka ?
Le Sri Lanka est une île tropicale qui bénéficie d’un climat chaud et humide, toute l’année. Le pays est soumis à deux moussons qui diffèrent selon les régions : la grande mousson de mai à août qui couvre le Sud-Ouest et le centre de l’île, d’une part, et la petite mousson d’octobre à décembre qui couvre plutôt le Nord et l’Est. De fait, il y a toujours une partie de l’île qui dispose d’un climat propice à un voyage agréable.
Comme partout ailleurs, le dérèglement climatique se fait ressentir et il n’est pas rare d’avoir des averses en pleine période sèche, et inversement, des épisodes de sécheresse durant les moussons. Alors, en voyage au Sri Lanka, on adopte la même attitude que les locaux, avec deux règles à suivre :
1° on accepte la météo avec le sourire !
2° on ne se sépare pas d’un parapluie, pouvant servir à la fois d’ombrelle ou de protection si l’averse tropicale s’invite au programme !
Que ramener d’un voyage au Sri Lanka ?
C’est une façon de prolonger le voyage : ramener un souvenir, des souvenirs, pour soi, son chez-soi, ou pour offrir. Quels souvenirs ramener du Sri Lanka ?
Voici notre guide pratique :
Premier achat (presque obligé) : le thé. Déjà parce que c’est ex-Ceylan pour la santé, et ensuite parce que c’est le souvenir le plus typique de l’île. Toute l’identité du Sri Lanka dans ses feuilles roulées ou réduites en poudre. Qu’il soit noir, blanc ou vert, le thé s’achète en vrac ou en sachets. Vous aurez l’occasion de séjourner chez l’habitant, au cœur des plantations de thé, dont un groupe de producteurs artisanaux commercialisent un thé Bio. On privilégiera ce canal artisanal face aux grands domaines.
Le Sri Lanka étant une terre de gemmes, il est aussi possible d’acheter des pierres précieuses et semi précieuses. De passage dans la ville fortifiée de Galle, vous aurez un large choix et pourrez même craquer pour des bijoux montés par des joailliers expérimentés. (Mais, attention aux arnaques ! Quelques pierres synthétiques trainent par là…). Les saphirs sont extraits des mines de Ratnapura, en grande majorité. Ils sont de toutes les couleurs et de toute beauté, mais les plus prestigieux est le saphir bleu. Le fameux saphir bleu de Ceylan.
À noter : un certificat d’authenticité est obligatoire pour ramener une pierre en Europe. Il peut vous être demandé par la douane.
Des objets artisanaux viendront égayer votre déco, comme les batiks, ces tissus de soie ou de coton teints à la main selon un procédé ancestral, ou encore des statuettes en bois (éléphant, Bouddha – qu’il soit assis, couché ou debout – pêcheur sur échasse, tortue, etc…).
Les masques traditionnels sont encore très utilisés par les Sri Lankais, notamment les Bouddhistes. Ils sont utilisés lors de représentations théâtrales (masques Kolam), servent à repousser la maladie lors de certains rites (masques Sanni), ou sont portés lors de processions (masques Raksha). Ils diffèrent par leur taille et leur couleur, mais ont tous pour points communs l’exagération des mâchoires et des yeux exorbités.
Sur les marchés locaux, vous trouverez des épices, de l’encens, et des produits ayurvédiques. La cannelle, la poudre de piment rouge (chili), le turmeric (que l’on appelle ici le curry) viendront donner un petit goût de Sri Lanka à vos plats cuisinés de retour à la maison !
Vous flatterez aussi vos papilles olfactives par quelques bâtons d’encens ramenés de Ceylan. Enfin, il est possible d’acheter quelques produits ayurvédiques : le baume Siddhalepa (baume à tout faire, équivalent du baume du tigre), la tisane Samahan (radicale pour soigner le rhume), du gel d’aloé vera (à boire ou en application locale). Ces petits remèdes « bien-être » sont des souvenirs pas chers que l’on trouve partout.