Que voir, que faire, que visiter en Tanzanie ?

Safaris en Tanzanie dans les parcs nationaux, séjours d’immersion au sein de deux villages d’accueil, visite de Zanzibar et son archipel. TDS Voyage vous invite au cœur du pays, pour découvrir ses immenses richesses naturelles et la simplicité du quotidien des habitants. Vous aurez l’opportunité d’explorer ses merveilles à travers nos safaris au Parc National du Tarangire, au Cratère du Ngorongoro, au parc de Serengeti ou dans la région du Ndutu et d’admirer le célèbre Kilimandjaro.

Safaris et immersion en Tanzanie, découverte de Zanzibar

Si l’on vous dit « Tanzanie » à quoi pensez-vous ? Pour beaucoup, probablement aux safaris dans l’un des nombreux parcs nationaux du pays, comme le Tarangire, le Serengeti ou le Ngorongoro. Ces parcs abritent des milliers d’animaux s’ébattant en liberté au milieu des hautes herbes dorées de la steppe. De l’éléphant imposant au petit singe malin en passant par les léopards majestueux, la Tanzanie abrite une rare diversité d’espèces animales.

D’autres penseront à l’impressionnant Kilimandjaro coiffé de son chapeau de neige, dont l’ascension fait rêver plus d’un voyageur. L’ascension du Kilimandjaro est réputée « facile » mais elle nécessite un temps de préparation certain, quel que soit le chemin envisagé.

Tous, nous imaginons aussi la découverte de Zanzibar, archipel aux plages de sable blanc et eaux turquoise. Un paradis bleu où il est possible de se ressourcer, d’observer la faune marine, de prendre son temps tout simplement.

La Tanzanie c’est encore une histoire vieille de 4 millions d’années, qui a donné naissance à un mélange de peuples et de cultures, dont sont issues les 120 ethnies du pays, tels les Chagga, Massaïs ou Irawq. Lors de vos séjours en immersion chez l’habitant, apprenez à mieux connaître les tanzaniens et la diversité de leur culture. Tous vous accueilleront dans leur village avec un chaleureux et sonore « Karibu » – Bienvenue ! – Oui, bienvenue en Afrique noire, à la découverte des richesses d’une terre indomptable, sauvage et magnifique.

Voyage solidaire en Tanzanie

Découvrir la culture tanzanienne dans un village près d’Arusha

C’est à une quinzaine de kilomètres d’Arusha, que se trouve le village dans lequel vous passerez deux jours en immersion chez l’habitant. Vous serez accueillis par Gerald et sa famille et découvrirez le quotidien des habitants de ce village agricole. Ici, les premières richesses de chaque famille sont une vache, un champ de maïs, un bananier – arbre emblématique du pays, dont vous dégusterez le fruit sous toutes ses formes. Quand les enfants ne sont pas à l’école, ils participent aux tâches du quotidien : aller chercher de l’eau à la rivière, du bois, cueillir ou ramasser les légumes… Grâce à la proximité de la Naura River la culture du cresson est très pratiquée.

Les balades dans le village, suivies par des enfants curieux, seront souvent ponctuées de « Jambo » – Salut ! – chaleureux. Accompagnés par les hommes du village, connus de tous, vous engagerez facilement la conversation avec les habitants. De nombreux temples sont présents partout, aussi bien situés dans une église que dans une grange. Le dimanche est l’occasion pour les tanzaniens d’exprimer leur foi avec des chants et fêtes religieuses, gaies et bruyantes, qui peuvent durer jusque tard dans la nuit ! Chacun peut y participer, même si vous ne parlez pas le swahili : il suffit alors de taper dans ses mains en cadence, en rythme avec le meneur ou la meneuse du groupe. Si joyeuse soit la fête, le silence se fait lorsque le pasteur arrive et commence son prêche. Le sérieux est alors de mise !

Visiter la ville d’Arusha et le marché d’Arusha

La ville d’Arusha est vivante, fourmillante d’activités et colorée. Stratégiquement située, la ville – surnommée « la Genève de l’Afrique » depuis que le Tribunal pénal international pour le Rwanda s’y est établi en 1994 – constitue un point d’entrée pour les safaris en Tanzanie du Nord.
Perchée à 1 500m d’altitude, la ville d’Arusha se compose de plusieurs quartiers, dont chacun a sa spécificité. Gerald, votre hôte dans le village vous fera découvrir Arusha, et notamment le marché très animé où se pressent les locaux pour acheter fruits et légumes. Déambulez dans les rues à bord du « touk touk » de Gerald qui pourra faire les commentaires nécessaires sur les principaux monuments de la ville ; vous pourrez aussi rencontrer de nombreux artisans et de petites échoppes sur le bord de la route, vendant aussi bien des denrées alimentaires que des morceaux de tissu comme le « wax », le « kanga » ou le « kitenge ». Au moment du déjeuner, il vous proposera un repas traditionnel chez sa maman à la « cantine du quartier ». Peut-être dégusterez-vous des « chapatis », ces pains plats sans levain que l’on trouve dans plusieurs pays africains, et qui sont le régal des tanzaniens.

Immersion à Endallah en Tanzanie

À la rencontre du peuple Iraqw et de son mode de vie

Le village d’Endallah, situé au croisement de plusieurs parcs nationaux réputés (notamment à 1h00 seulement du fameux cratère du Ngorongoro) vous invite à partager la vie de ses habitants le temps de quelques jours. Les échoppes, disséminées le long des rues animées, attirent de nombreux clients qui bavardent à toute heure de la journée, et entre lesquels slaloment les scooters. Pas de routes goudronnées ici, mais une piste de terre rouge, qui imprime les traces de ceux qui y passent. Des événements festifs marquent souvent le quotidien des habitants du village. Un mariage, un barbecue dans le bush, un rassemblement religieux ou une remise de diplôme sont autant d’occasions de faire la fête, et la musique remplit alors le village d’une ambiance chaleureuse.

Lors de votre séjour à Endallah en Tanzanie, John, votre guide, sera un interlocuteur privilégié. Un personnage haut en couleurs, aux multiples facettes, comme le décrit l’une de nos voyageuses : « il aurait pu être pasteur car il prend le ton d’un prêche quand il nous demande d’être une équipe, il aurait pu être prof parce qu’il explique n°1, n°2, n°3 – on écoute ! – et il aurait pu être acteur parce qu’il met en scène tout son savoir ».

Dès votre arrivée, John vous invitera à rejoindre à pied le village en passant par la colline de Lambo. D’ici, perchés à 2 500m d’altitude, la vue sur le lac Manyara est imprenable, parfait pour observer le coucher du soleil ! John contera l’histoire de sa tribu Iraqw, aujourd’hui au nombre de 500 000 à 600 000 ; ses membres vivent dans la province d’Arusha, aux alentours de Karatu. John partagera également ses connaissances sur la faune et la flore locales. Saurez-vous faire la différence entre le sisal et l’agave, ou imiter le chant d’un oiseau ? La Tanzanie regorge de bananiers, manguiers, avocatiers et autres arbres fruitiers, écoutez bien votre guide, celui-ci, farceur, pourrait aimer vous mettre à l’épreuve…

En immersion chez l’habitant à Endallah, John vous fera bien sûr découvrir la vie quotidienne du village, découverte facilitée par ses nombreux contacts. Attendez-vous à être arrêtés souvent par les habitants pour parler de choses et d’autres ! Vous rendrez visite aux deux écoles du village, un moment qui ne manquera pas de vous émouvoir. Les conditions d’apprentissage sommaires font naitre une réelle admiration face à la ténacité de ces enfants pour apprendre. Le dispensaire du village est lui aussi très actif, de nombreuses femmes viennent y accoucher tous les ans, ce qui évite de se rendre en ville. Rencontrer les infirmiers et le médecin permettra d’échanger sur le système de santé du pays.

L’une des problématiques du pays, récurrente en Afrique, est l’accès à l’eau. Femmes et enfants vont chercher de l’eau à pied ou à vélo, et chaque remplissage, payant, est scrupuleusement noté sur un grand registre. Certains peuvent venir en « BMW » selon l’expression locale… ce qui signifie « Beef Mooring Water » : en fait un simple char à bœuf qui tire une citerne d’eau. Blagueurs, les tanzaniens !

La convivialité en Tanzanie passe bien sûr par le partage de bons repas. Vous aurez l’occasion d’aider à la préparation d’un repas local, en allant chez l’une des « mamas » du coin. Pour préparer par exemple le « macande », un plat composé de haricots et de maïs, il est nécessaire d’écraser le maïs à la main. Une tâche éprouvante, puisqu’il s’agit d’écraser ce dernier à l’aide d’une pierre de 5 kilos, en lâchant celle-ci sur le maïs et en la faisant glisser. On vous met au défi d’essayer, ce n’est, paraît-il, pas une mince affaire !

Découvrir une plantation de café en Tanzanie

Le café est une culture qui fait vivre des centaines de milliers de familles en Tanzanie. Source de richesse pour le pays, la culture du café est majoritairement réalisée par de petits producteurs (près de 90%). En Tanzanie, nous proposons d’aller directement chez l’habitant découvrir la culture du café et toutes les étapes de transformation jusqu’à la dégustation. Récolte, séchage, torréfaction du café, mouture… vous serez activement mis à contribution lors de la préparation de cet or noir si fameux.

Vos hôtes, très sympathiques et pleins d’entrain, possèdent une ferme caféière locale qui se situe au bout d’un joli chemin agricole. À la fin de votre journée, vous pourrez acheter du café directement du producteur au consommateur (et soutiendrez par la même occasion vos hôtes et les coopératives locales).

Safari en Tanzanie : où dormir ?

Lors de notre safari en Tanzanie, nous vous proposons plusieurs hébergements, adaptés pour vous recevoir et profiter au mieux de votre voyage en Tanzanie. Nous pouvons aussi adapter ces hébergements en fonction de vos envies.

Dormir chez l’habitant en Tanzanie

TDS Voyage vous propose de dormir chez l’habitant pour prendre le temps de la rencontre avec les habitants et de découvrir leur quotidien, savoir-faire et culture. Nous travaillons avec deux villages où des habitants ont fait le choix de recevoir des voyageurs, sans artifice ni folklorisation comme cela peut être le cas dans certains villages Maasaï proposés par des tours opérateurs et construits pour les touristes avec une mise en scène très théâtralisée de certaines de leurs coutumes (danses par exemple).

Dans les deux villages d’accueil partenaires de TDS Voyage, ce sont les habitants qui vous reçoivent, vous guident pour un vrai partage de la vie quotidienne. Ces deux villages situés idéalement à proximité des parcs nationaux, sont toutefois dans des régions peu fréquentées par les touristes, la garantie d’une rencontre authentique avec les locaux. Accompagnés par vos guides locaux, vous vivez la vie du village, participez aux activités, visitez école ou dispensaire, apprenez la cuisine tanzanienne…

Vous êtes accueillis en famille, dans des petites cases ou extensions améliorées qui vous sont réservées, juste à côté de la maison familiale. Vous profitez alors d’une chambre privée avec vos propres sanitaires (toilette et douche). Vos repas sont préparés par des habitants qui ont été formés pour cela.

Dormir en Tanzanie en chambre d’hôtes

Des chambres d’hôtes en ville ont été soigneusement choisies pour vous accueillir. Ces logements sont confortables avec de l’eau chaude et de l’électricité. Vous disposez également d’une salle de bain privative. Deux chambres d’hôtes sont à notre programme, l’une près de la ville de Moshi, la deuxième située à côté d’Arusha. Vos hôtes connaissent bien ces villes à proximité et vous permettent ainsi d’en découvrir leurs différentes facettes, de découvrir leurs bonnes adresses et en même temps de profiter d’un accueil convivial et familial.

Safari en tente en Tanzanie

Deux nuits sous tente sont prévues lors de vos safaris au cratère du Ngorongoro et dans le parc du Tarangire. L’expérience est incroyable. Ces nuits au cœur des parcs nationaux permettent d’être en totale immersion au milieu de la faune vivant dans ces espaces naturels grandioses et d’être aux premières loges pour partir en observation tôt le matin et ainsi surprendre les animaux.

Il y a différentes façons de faire du camping en Tanzanie : en camping public ou sur des espaces définis par les parcs nationaux et privatisés pour la nuit. Nous avons choisi la deuxième formule qui vous permet de profiter d’une véritable expérience immersive. C’est nous alors qui fournissons le matériel, tentes, matelas, couverture. Vous devez juste amener avec vous un sac à viande. Vous passez alors la nuit au milieu d’un parc avec votre guide. Un cuisinier est aussi présent pour préparer vos repas et vous chouchouter. La douche et les toilettes sont également mis à votre disposition.

En Tanzanie, il existe aussi des camps de toile avec le confort d’un logement. Un bon compromis entre le camping et le lodge et qui vous permet d’être en pleine nature. Ces camps de toile sont très confortables, certains disposent même d’une piscine, d’un bar, restaurant… Ils offrent toutefois des tarifs élevés. L’immersion en pleine nature est aussi moins évidente que sous tente, vous avez moins la sensation d’être au cœur de la brousse.

Safari en lodge en Tanzanie

En Tanzanie, on trouve des hébergements pour tous les goûts et notamment des lodges, très confortables et proposant des services de haute qualité pour un tarif généralement très élevé ! Souvent situés autour des parcs nationaux, construits en dur dans de beaux espaces naturels, la sensation est toutefois moins immersive. À votre demande, nous pouvons vous réserver des nuits en lodge.

Safari en Tanzanie : quels animaux observer ?

En swahili, le mot « safari » signifie « voyage », mais aujourd’hui ce terme désigne plus généralement une aventure à la rencontre de la faune sauvage d’Afrique. Le safari-plaisir a ainsi progressivement remplacé le safari-chasse, le chasseur de bêtes devenant chasseur d’images. Un trophée bien plus beau et moins destructeur !

La Tanzanie est un endroit idéal pour participer à un safari, c’est l’un des pays ayant la plus grande densité d’espèces d’animaux sauvages au monde. Que vous réalisiez un safari pour l’aventure, parce que vous êtes passionnés d’animaux ou parce que vous êtes photographe (ou tout à la fois !) chacun trouvera son compte dans les formules que nous proposons.

Nombreuses sont les espèces qu’il est possible d’observer lors d’un safari en Tanzanie. Le « big five » est traditionnellement : l’éléphant, le lion, le léopard, le buffle et le rhinocéros. Le « big nine » inclut quant à lui l’hippopotame, le guépard, la girafe et le zèbre en plus des suscités. Les grandes migrations des gnous, zèbres, gazelles, sont aussi des moments remarquables. Néanmoins, n’occultez pas la diversité de la faune tanzanienne : les espèces plus petites, telles que les mangoustes, les antilopes, les singes ne sont pas moins intéressantes à observer, même si l’exercice peut-être plus difficile, petite taille et camouflage obligent !

D’autres espèces, moins connues mais tout aussi étonnantes peuvent être rencontrées. C’est le cas du caracal (petit félin qui s’apparente au lynx), du serval (félin plus petit que le guépard mais de constitution semblable), du chat sauvage d’Afrique, du lycaon (un chien sauvage), du cobe, de l’otocyon (petit canidé gris que l’on pourrait rapprocher du renard)… et foule d’autres encore. L’œil aguerri de votre guide vous sera d’une grande utilité pour savoir d’abord distinguer puis reconnaître ces différents animaux. Alors patience, le jeu en vaut la chandelle !

Quel safari choisir en Tanzanie ?

Un éléphant d’Afrique – immense et majestueux – surgit devant vous. Suivi de près par d’autres, tous en file indienne. De leur pas lourd, ils traversent la piste, indifférents à l’agitation qu’ils provoquent. Plus loin, un léopard, bien à l’abri sous la frondaison des arbres, fait une sieste après avoir dégusté sa proie. À l’horizon, une girafe gracile se régale des feuilles encore vertes des arbres qu’elle seule peut atteindre, surplombant le paysage, telle un mirador.

Ces scènes vous font rêver ? Elles sont visibles sur le territoire tanzanien, qui regorge de parcs nationaux ou de réserves. Attention toutefois, pour certains parcs du Nord de la Tanzanie, victimes de leur succès (comme le Serengeti) se pose la question de la sur-fréquentation. D’autres itinéraires ont ainsi été aménagés, afin que l’attention puisse se porter sur toutes les richesses qu’offre le pays. Le rôle du voyageur est aussi important : un safari n’est pas une course dans laquelle il faut faire le plus grand nombre de parcs, en ayant l’impression « d’en avoir eu pour son argent ». Prendre son temps, y aller « pole pole » comme disent les tanzaniens, c’est vivre votre voyage pleinement. Alors quel safari choisir en Tanzanie ? On vous dit tout.

Safari en Tanzanie au parc national du Tarangire

Des collines basses, des baobabs et des acacias disséminés dans le paysage, formant parfois des zones de végétation plus denses, d’immenses zones de marais et des cours d’eau : bienvenue au parc national du Tarangire ! Ce parc possède de nombreux atouts : facile d’accès, il permet de réaliser un safari en famille en Tanzanie qui ravira les grands comme les petits. Il est également habité par une faune abondante et variée (seul le Ngorongoro le surpasse) et est moins fréquenté par le tourisme. Le coup de cœur de nos voyageurs !

Deux jours de safari sont prévus au sein du parc pour prendre le temps et rejoindre des lieux propices à l’observation d’espèces, comme les hippopotames. Et puisque safari rime avec aventure, vivez une expérience inoubliable de bivouac en dormant sous tente, afin de profiter dès le réveil des éléphants, qui parcourent de nouveau les larges étendues du parc depuis l’interdiction du commerce de l’ivoire. Les pachydermes abondent au sein du parc, et les observer se reposer ou aiguiser leurs défenses au pied d’un baobab millénaire est un souvenir qui restera gravé dans votre mémoire.

Si l’éléphant est une figure assez emblématique du parc, d’autres espèces y ont spécifiquement élu domicile comme les girafes, l’éland (oui, avec un « d », ceci n’est pas une faute d’orthographe) l’oryx, certaines espèces de gazelles comme la gazelle de Grant, les girafes, les zèbres, les autruches, les singes… et plusieurs félins comme les léopards, les guépards ou les lions. Entre juillet et novembre, une petite migration d’herbivores a lieu, lors de laquelle les zèbres, les gnous, les antilopes et les autres se rejoignent pour aller étancher leur soif à la rivière Tarangire, qui a donné son nom au parc. Ce parc se visite toute l’année, hors avril et mai. Idéal en fin de saison sèche en septembre et octobre. Mars quant à lui, est le mois des naissances.

À la fin de votre safari, faites un tour à Mto Wa Mbu, afin de dîner dans un « mama buffet » typique du pays. La visite vaut le coup. Cette petite ville se situe au pied du Gregory Escarpment, une falaise qui plonge à la verticale sur plus de 800m. L’eau qui s’écoule de cet amas rocheux a rendu la terre particulièrement fertile, et de nombreuses cultures y sont développées telles que la banane, le citron, le riz…

Safari en Tanzanie au cratère du Ngorongoro

Imaginez des falaises abruptes, hautes de 2 400 mètres, qui surplombent, 600 m plus bas, une « caldeira » de près de 23 kilomètres de diamètre et dans laquelle s’épanouissent des milliers d’animaux. Au milieu de cette véritable arche de Noé, le lac Magaci scintille sous le soleil, offrant de magnifiques variations de couleurs selon les saisons et les moments de la journée. Un regard d’émerveillement enfantin, une émotion qui vous saisit et vous transcende. Voici ce qui vous attendra lors de votre descente au cratère du Ngorongoro, un espace naturel d’une beauté singulière, abritant une grande diversité animale.

Le cratère est au sein de la Zone de Conservation du Ngorongoro, qui s’étend sur plus de 8 000 km². Le Ngorongoro fut un volcan actif aussi grand que le Kilimandjaro avant qu’une explosion, due à un soulèvement tectonique, ne le fasse s’effondrer. La caldeira volcanique qui a été créée, d’une surface de 260 km², abrite une concentration exceptionnelle d’environ 30.000 animaux ! Véritable merveille du monde, ce site a été classé en 1979 au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le Ngorongoro est également une terre Maasaï. Depuis le changement de classification du parc, qui est passé du statut de parc national à celui de zone de protection, les Maasaïs, semi-nomades, peuvent venir faire paître leur bétail au Ngorongoro mais n’ont pas le droit d’habiter sur ces terres, en échange de quoi une partie des profits touristiques leur sont reversés. Vous pourrez les voir le long des routes avec leurs bêtes, ânes, chèvres, vaches ou moutons.

Le cratère est une zone fréquentée par les touristes du monde entier. En effet, les animaux y sont aisément observables, le terrain étant clôt, peu accidenté, et plus facile à protéger des braconniers. L’endroit est un véritable sanctuaire pour plusieurs espèces telles que l’hippopotame. Attention, vous n’y apercevrez ni girafes, ni impalas, ni jeunes éléphants : les falaises sont trop difficiles à franchir pour eux. Par contre, c’est le paradis des zèbres, des gnous, des buffles, des flamants roses et plus de 500 espèces d’oiseaux y sont recensées. On peut y apercevoir des guépards, des hyènes et des lions, des rhinocéros…

Safari en Tanzanie : observer la grande migration des gnous au Ndutu

La région du Ndutu, moins connue des touristes, s’étend du Serengeti jusqu’à la zone de conservation du Ngorongoro. L’attrait principal de cette région est la grande migration des gnous qui a lieu entre janvier et mars. Cette migration est un événement annuel, l’arrivée des pluies et l’apparition d’herbes plus nourrissantes dans les régions de steppe du sud-est du Serengeti provoquent le déplacement de milliers de gnous et d’autres herbivores.

Si cette grande migration concerne surtout les gnous, les zèbres, les gazelles de Thomson, les élands ou les damalisques korrigum les accompagnent en grand nombre. Ces vastes hardes, ou colonnes, qui peuvent atteindre 40 km de long, se déversent à toute vitesse dans les plaines herbeuses. Elles sont évidemment suivies de près par les prédateurs terrestres ou aquatiques, tels que les lions et les hyènes qui y voient l’occasion d’une partie de chasse (suivis aussi par les vautours qui nettoient les carcasses…). Un spectacle grandiose. C’est aussi la période des naissances pour les gnous et les zèbres, et qui sait, peut-être aurez-vous l’occasion rare d’être le spectateur privilégié de cet instant ?

Une fois la mise-bas effectuée, les troupeaux restent sur place le temps que les petits prennent des forces. Puis, une fois que l’herbe commence de nouveau à se raréfier, un nouveau cycle à l’équilibre subtil débute et les bêtes remontent vers le nord. Un incessant ballet entre le Kenya et la Tanzanie, où les milliers d’animaux qui participent à la grande migration vivent en harmonie, utilisant l’effet de masse pour permettre au plus grand nombre de survivre.

Safari en Tanzanie au parc national du Serengeti

Le Serengeti, parc national inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est une vaste zone aux paysages variés : savane d’acacias ouverte ou savane boisée, petites forêts, grandes étendues herbeuses parcourues par des cours d’eau le composent. En plusieurs endroits se dressent des « kopjes », des petites buttes de granit où les fauves, que l’on compte par milliers dans le parc, aiment se prélasser au soleil.

Le Serengeti compte environ 4 millions d’animaux et 400 espèces d’oiseaux. Une occasion unique d’observer le « big five » voire le « big nine ». Attention toutefois, la zone est victime de son succès, et les voyageurs s’y pressent chaque année plus nombreux, pouvant poser des problèmes de sur-fréquentation. Ne vous attendez pas à être seuls au monde… Pour cette raison, TDS Voyage ne l’inclut pas dans ses visites, mais là encore, n’hésitez pas à nous contacter pour des demandes spéciales.

L’observation des animaux au Serengeti est facilitée par le comportement de ces derniers : habitués aux voitures de safaris, les animaux savent qu’ils ne risquent rien et se laissent observer sans trop de crainte. Une proximité parfois étonnante ! Cette sensation est décuplée lorsque la nuit tombe et qu’une simple toile de tente vous sépare du reste du monde. De nombreux campings ont été installés au sein du Serengeti, publics ou privés (nécessitant une réservation). D’autres hébergements, bien plus confortables, mais aussi beaucoup plus onéreux, sont installés au sein du parc.

Le parc, immense, est divisé en plusieurs zones. Le centre du parc, offre par exemple une variété d’animaux incroyable : girafes, buffles, gazelles, impalas, cobes, hippopotames, babouins, dikdiks, lions, léopards, crocodiles et bien d’autres encore. Les safaris sont possibles toute l’année dans le centre du parc, même s’il pleut plus régulièrement en novembre et en décembre. Un « Visitors Centre » a été installé, proposant des explications intéressantes. Plus au nord, vers Lobo, les paysages sont plus vallonnés et vous apercevrez des buffles, des éléphants, et des milliers de gnous traversant la rivière Mara lors de la grande migration. La grande migration fait une boucle au sein du Serengeti et est donc observable à différents endroits une bonne partie de l’année.

Organiser un safari en Tanzanie

Organiser un safari en Tanzanie, ce n’est pas une mince affaire. Quand partir en safari en Tanzanie ? À quelle période de l’année ? Pendant combien de temps ? Nous sommes là pour vous conseiller.

Prix d’un safari en Tanzanie

Les parcs et réserves sont soumis à un prix d’entrée qui est à la fois une source de revenu pour le pays, et un moyen de réguler la fréquentation grandissante.
– Pour le Serengeti par jour : 71 USD par adulte / 24 USD par enfant (5-15 ans)
– Pour le Tarangire par jour : 53 USD par adulte / 18 USD par enfant (5 – 15 ans)
– Pour le Ngorongoro pour une durée de 6 heures, afin de réguler la fréquentation : 295 USD par véhicule pour l’entrée dans le Cratère + les frais d’entrée dans la zone de Conservation du Ngorongoro qui sont de 71 USD par adulte / 24 USD par enfant (5 – 15 ans).

ATTENTION ! Dans de nombreuses agences, le prix du voyage n’inclut pas les prix d’entrée dans les parcs, qu’il faut donc ajouter en supplément. Ce n’est pas le cas pour les circuits de TDS Voyage : tous les droits d’entrée des parcs sont inclus dans le prix final du voyage. Pensez-y !

Quand partir pour un safari en Tanzanie ?

–Pour le Serengeti : toute l’année pour la région centrale comme évoqué ci-dessus, de juin/juillet à octobre dans la région du nord pour observer la grande migration des gnous et plutôt juin et juillet dans le corridor ouest.
– Pour le Tarangire : Toute l’année sauf avril-mai.
– Pour le Ngorongoro : Toute l’année

Combien de jours pour un safari en Tanzanie ?

Pour les parcs du Serengeti et du Tarangire, une durée de 2 jours de safari est conseillée. Le cratère du Ngorongoro, assez petit, peut s’effectuer en une seule journée, mais il est conseillé de réserver une journée supplémentaire pour s’aventurer dans la zone de Conservation du Ngorongoro.

Que faire, que visiter à Moshi en Tanzanie ?

Découvrir la ville de Moshi

La ville de Moshi est située au pied du mont Kilimandjaro. Inscrite dans un cadre naturel plus vert que sa voisine Arusha, Moshi est une ville calme avec un petit centre vivant, de nombreux commerces, bureaux et compagnies de safaris, cybercafés, hôtels… Un marché important l’anime, notamment pour les légumes, les fruits et le café arabica, cultivé par les paysans alentours. Moshi possède d’un temple hindou et d’une gare coloniale qui ont un intérêt par rapport à l’histoire du pays. Située à basse altitude elle jouit d’une vue imprenable sur le Kilimandjaro. Un véritable régal pour les yeux, qu’il est possible d’observer depuis la terrasse d’un restaurant en sirotant une boisson rafraîchissante. La ville, qui s’étend au milieu de champs de maïs, de blé ou de café, est devenue une étape quasi incontournable pour tous les marcheurs qui partent à la conquête du Mont Kilimandjaro.

Apprendre des recettes tanzaniennes

Lors de votre séjour à Moshi, votre guide Innocent vous fera rencontrer Mama Mtalo et sa famille, dans la tribu Chagga. Mama Mtalo vous initiera à la cuisine locale tanzanienne et vous fera goûter une recette de Tanzanie comme elle seule en a le secret ! Carottes râpées, tomates râpées, ail pilé, oignons rouges, poivrons, bananes, ananas, viande en petits morceaux, riz, noix de coco, gingembre, sont autant d’aliments couramment utilisés dans la confection du « poléo », une recette tanzanienne. Ce plat demande du temps de préparation et de cuisson, cette dernière se faisant dehors au feu de bois. Un plat savoureux et coloré qui ne vous laissera pas indifférent, à déguster avec vos hôtes, dans la chaleur et la convivialité. De manière générale, la cuisine tanzanienne est simple et généreuse. Le riz, la banane (sous toutes ses formes), le maïs, sont des aliments régulièrement rencontrés, comme les haricots ou encore, côté viande, la chèvre ou le bœuf. Et lorsque vous participez, c’est encore meilleur !

Visiter la forêt de Rau

Une excursion dans la forêt de Rau vous permettra d’en percer quelques mystères. Daniel, votre guide, lutte pour préserver la forêt de Rau des dérives et du pillage de ses ressources. Un projet de conservation est cofinancé par le fonds de développement des séjours touristiques.
La forêt de Rau est une sorte de réserve naturelle dont l’accès est soumis à un droit d’entrée, sauf pour les habitants des villages voisins. Daniel vous parlera des nombreuses plantes médicinales de la forêt, des fleurs et des animaux qui la peuplent, tels les singes bleus et les singes colobes (noirs avec une queue blanche), ou encore les diverses espèces d’oiseaux et de papillons.

Certains tanzaniens viennent se recueillir au pied de l’arbre sacré Milicia excelsa, qui a plus de 200 ans, afin de conjurer certaines « malédictions » comme celle des enfants albinos, encore très mal vus par la société tanzanienne. Daniel pourra également vous proposer de planter un arbre dans sa pépinière, un geste visant à conserver, sur le long terme, la forêt de Rau. La forêt jouit de la proximité de rizières, parsemées d’oiseaux aquatiques multicolores, du village de Rau et des chutes de Materuni, impressionnantes du haut de leur 70m au sein d’un paysage luxuriant. Une jolie balade en perspective !

Voyage solidaire en Tanzanie, rencontrer des ONG qui donnent la parole aux femmes

À Moshi nos voyageurs rencontrent une ONG qui lutte contre les violences faites aux femmes, et notamment l’excision, une problématique encore actuelle dans de nombreux pays d’Afrique. Cette ONG permet d’engager des actions de sensibilisation auprès de la population, et notamment des jeunes générations. Concrètement, elle intervient auprès des communautés locales et accueille même des jeunes filles rejetées car ayant refusé l’excision. Les voyageurs rencontrent des membres de cette ONG pour être sensibilisés à cet enjeu. Ils visitent aussi une école de formation à l’entreprenariat pour les femmes, ce qui permet d’échanger avec des femmes qui ont pu réaliser leur projet professionnel – et par là même gagner leur indépendance. Sophie, votre guide, est issue de ce programme !

Un voyage en Tanzanie et à Zanzibar

Que faut-il savoir sur Zanzibar ?

Des plages fabuleuses ourlées d’une eau turquoise, des activités diverses et variées, un savant mélange de charme africain et d’exotisme oriental qui ne laisse personne indifférent. TDS Voyage vous propose une extension à Zanzibar, et qui vous fera découvrir une autre facette de la Tanzanie.

Zanzibar désigne une province constituée de deux îles, Zanzibar (ou Unguja) et Pemba, ainsi qu’un ensemble d’îles et d’ilots. Familièrement néanmoins, l’appellation « Zanzibar » désigne la seule île de ce nom. Zanzibar mesure environ 100 km de long sur 35 km de large et possède une population de plus d’un million d’habitants.

Zanzibar est une destination très prisée pour les voyages de noces, à quelques kilomètres de la Tanzanie continentale et de ses safaris. En effet, quelle atmosphère plus romantique qu’un cocktail pris sur la terrasse d’un restaurant en bord de mer, en regardant le soleil tirer sa révérence ? À Zanzibar, il fait beau douze mois sur douze, vous avez donc peu de chances de vous tromper si vous cherchez une destination clémente.

Brève histoire de Zanzibar

Zanzibar possède un passé riche et ancien. En 3 000 avant J-C, à l’époque des pharaons, les hommes commerçaient déjà sur l’île. On doit toutefois sa première mention aux Grecs, vers l’an 150 avant J-C. À partir du VIIIe, les colons musulmans donnent naissance à la culture swahilie, qui détient sa propre langue. Zanzibar connaît son apogée au milieu du XIXe, et devient capitale de l’empire d’Oman ; c’est alors une ville très importante dans l’Océan Indien. À cette époque, Zanzibar fait le commerce des esclaves depuis le continent Africain. Ces esclaves s’occupaient notamment des plantations de girofliers, Zanzibar étant alors le plus producteur de cette épice au monde. En 1963, Zanzibar accède à l’indépendance, mais de nombreux conflits sociaux amènent la population à se révolter un an plus tard, faisant des milliers de morts. Un nouveau gouvernement naît et un Acte d’Union est signé avec le continent, ce qui donna naissance à la Tanzanie actuelle. À ce jour, les revendications de séparation sont encore présentes. Quid du statut de Zanzibar à l’avenir ?

Que voir, que faire à Stone Town à Zanzibar ?

Entre farniente, visites, activités aquatiques, artisanat, rencontres avec la population, découvertes d’espèces animales et végétales uniques, Zanzibar propose un large éventail d’activités qui permettent de séjourner sans soucis plusieurs jours sur l’île.

Visiter la vieille ville de Stone Town

Stone Town est la ville la plus prisée des voyageurs à Zanzibar. Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’année 2000. Ses beaux bâtiments à l’architecture orientale, cachés au sein d’un réseau inextricable de rues et d’arbres tropicaux, ses jardins verdoyants, ses boutiques, en font une ville singulière et pittoresque.

Plusieurs sites et monuments valent une visite. Tout d’abord, les « Forodhani Gardens », entièrement restaurés en 2008, longent le front de mer et le port. De l’autre côté, les jardins bordent les monuments emblématiques de la ville. Il est agréable de s’y promener en fin de journée, lorsque les bateaux reviennent au port et que les habitants profitent de la douceur de l’air, en conversant avec leurs voisins. Le long de ces jardins se trouve le fort arabe, aussi appelé « vieux fort », bâtiment le plus ancien de la ville. Le vieux fort a rarement servi en tant que forteresse, puisqu’il a abrité au fil des années une prison, une gare, un club de tennis et est aujourd’hui devenu un musée et un centre culturel, avec quelques boutiques et un théâtre de plein air, de quoi passer un moment paisible.

À côté du fort se dresse la « House of Wonders », qui est un palais du XVIIe érigé par le sultan Barghash. Autrefois composante d’un ensemble de trois palais communiquant entre eux par des passerelles, la « Maison des Merveilles » est aujourd’hui l’unique survivante d’un bombardement qui réduisit en miettes ses deux comparses. Pour les remplacer, le Palace Museum a été érigé et constituait la résidence officielle du sultan jusqu’en 1911.

De par ses dimensions gigantesques, la « House of Wonders », composée de trois étages et ceinte de balcons, était le lieu idéal pour les grandes réceptions. Décorations somptueuses, folie des grandeurs… lors de sa construction, cet édifice était le plus haut bâtiment d’Afrique subsaharienne. Il était également très moderne car équipé de l’électricité et d’un ascenseur. Parmi d’autres excentricités, la cour offrait le « spectacle » d’animaux en cage afin de distraire les visiteurs. Aujourd’hui, la Maison, tout comme le Palace, abrite un musée et un centre d’exposition.

S’extasier devant l’architecture swhahilie de Zanzibar

La vieille ville de Stone Town (qui n’est pas si vieille puisque la plupart des édifices ont été construits au milieu du XIXème) est divisée en quartiers, lesquels possèdent toujours leurs cafés, boutiques et mosquées. La plupart des maisons, serrées les unes contre les autres, ont 4 ou 5 étages – ce qui permet d’apporter de l’ombre dans les rues – et sont dominées par une terrasse couverte, d’où il fait bon observer la vue. Les hôtels et restaurants aménagent d’ailleurs parfois ces terrasses en salle de restaurant et y montent les plats à l’aide de cordages.

L’architecture swahilie est un mélange entre styles arabe, africain et indien. La maison swahilie classique, à la façade sobre, est ornée d’une porte en bois sculptée de divers motifs tels que les fleurs de lotus ou les figures maritimes, indiquant le statut social de son propriétaire. Ces bâtisses possèdent aussi un petit patio intérieur, souvent ornementé, qui dessert une série de pièces. Au dernier étage, encore visibles, des petites passerelles étaient construites entre les maisons afin que les femmes puissent se rencontrer en privé, ou rendre visite à d’autres parents sans avoir à aller dehors. Certaines maisons affichent un style nettement plus africain avec leurs murs en torchis, leur toit de chaume et leurs larges vérandas.

Un vaste programme de restauration, à l’initiative de la fondation Aga Khan Trust for Culture, a été mis en place afin de préserver et restaurer le patrimoine local, ce qui n’est pas une mince affaire car nombre des édifices sont en mauvais état. Le Palais des Merveilles a déjà bénéficié de ce programme de restauration, tout comme le Vieux Dispensaire (Old Dispensary). Ce bâtiment a été construit fin du XIXe par un riche indien qui en fit don à la ville pour que le bâtiment soit réhabilité en hôpital et dispensaire. Sa façade, très décorée, inspirée de l’architecture indienne en fait l’un des monuments les plus remarquables de la ville. Il abrite aujourd’hui le centre culturel de Stone Town. Un marché d’artisanat se tient juste à côté, où se vendent peintures et sculptures à prix raisonnables.

Faire un tour dans une ferme aux épices

À Zanzibar, les épices sont reines, et une visite de l’île ne se conçoit pas sans la découverte de l’une des fermes à épices qui parsèment l’île. Zanzibar est en effet l’un des plus gros exportateurs d’épices au monde. Un guide est obligatoire lors de cette excursion : bien que l’île soit couverte d’épices, nos yeux d’amateurs ne feraient parfois pas la différence avec un brin d’herbe ! Et parfois, quand le visuel est là, l’olfactif intervient pour nous induire en erreur… imaginez un poivrier qui sent la cannelle et la vanille, et un cannelier dont l’odeur est similaire à un clou de girofle ! De quoi être dérouté…

Arbre par arbre, épice par épice, votre guide vous donnera des explications détaillées sur les nombreuses espèces différentes qui se trouvent sur l’île. Souvent, des arbres fruitiers sont aussi cultivés. C’est l’occasion de faire une dégustation de fruits.

Que faire à Jambiani à Zanzibar ?

Découvrir le village de Jambiani et ses activités

Jambiani est un ancien petit village de pêcheur qui s’étend sur environ 4 km le long de l’Océan Indien. Cette ville zanzibarite, moins bouillonnante que sa grande sœur Stone Town, permet de profiter pleinement des petits moments du quotidien en compagnie des locaux.
Pour saisir l’atmosphère du village, asseyez-vous et contemplez le paysage. La plage est vivante : les voyageurs se baladent en bord de mer, les pieds dans le sable, les vagues venant leur lécher les orteils. Les pêcheurs accostent et relèvent leurs filets, vendant les poissons frais directement aux consommateurs, pendant que les femmes, vêtues de vêtements colorés, parcourent la plage de long en large pour récolter les algues. Les enfants s’amusent en courant sur la plage, en quête d’attention. Un vrai spectacle ! Si vous êtes farniente et bronzette au soleil, rien ne vous empêche de vous allonger pour parfaire votre bronzage, près des cocotiers qui offrent une ombre bienvenue.

Jambiani est fameuse pour ses marées très marquées, qui offrent des paysages changeant en fonction de l’heure de la journée. Gare toutefois à bien choisir vos horaires pour aller nager ou marcher le long de la plage ! Lorsque la marée se retire, des petites piscines naturelles peuvent se former, piégeant l’espace de quelques heures poissons et autres habitants de la mer. L’occasion d’observer de plus près des oursins, des étoiles de mer ou des oiseaux venant se régaler de ce marché de produits frais

Voir des singes à Zanzibar dans la forêt de Janzani

Une épaisse forêt vierge, une végétation luxuriante, un sol fertile et une humidité ambiante : bienvenue dans la forêt tropicale de Janzani, située à proximité de Jambiani. Auparavant, la totalité de l’île était recouverte de cette végétation foisonnante, puis les sols ont été transformés en plantations. La forêt de Janzani est devenue une réserve naturelle de plus de 2 500 hectares au sein de la Jozani-Chwaka Conservation Area.

Sautant de branche en branche, faisant le show comme des stars en représentation, les colobes bais de Kirk (ou colobes rouges) viendront vous saluer. Cette espèce est très rare, l’observer est un moment unique. On estime aujourd’hui qu’il reste environ 2 500 individus dont plus de la moitié se trouverait dans cette forêt. Leur préservation est primordiale, d’autant plus que les vieilles coutumes ont la vie dure, et qu’ils sont considérés par la population locale comme des « créatures du mal »… Si vous êtes malade, évitez de les approcher, les singes colobes rouge sont particulièrement sensibles aux maladies humaines.

Ouvrez bien les yeux car ce ne sont pas les seuls animaux que la réserve abrite. 50 espèces de papillons et 40 espèces d’oiseaux, dont le touraco de Fisher de Zanzibar – qui est également une espèce rare – sont présents, ainsi que des singes bleus, des sunis et des céphalophes d’Ader, tous deux étant des espèces de petites antilopes menacées.

Le reste du parc offre des paysages caractéristiques de l’île, des marais de mangroves, des prairies salines ou encore des broussailles sèches au milieu desquelles se dressent des baobabs. En complément de la visite dans la forêt de Janzani, il est intéressant de visiter le « Zanzibar Butterfly Center », qui abrite un jardin botanique et plusieurs espèces de papillons. Attention, ce centre n’est en rien un parc zoologique ! C’est un centre qui encourage à la sauvegarde et la reproduction des espèces endémiques. Ce centre travaille d’ailleurs de concert avec le parc national et les ONG sur des projets de développement et de sauvegarde, ainsi que sur la réduction de la pauvreté. En effet, les habitants sont rémunérés pour ce projet.

Quelle plage choisir à Zanzibar ?

Zanzibar est une destination privilégiée pour ceux qui adorent le farniente, le soleil, la plage, et l’eau délicieusement chaude couleur turquoise. Un petit paradis, en somme. Mais pour dégoter les plus jolies plages de Zanzibar, encore faut-il chercher un peu. Nous vous donnons quelques tuyaux.

Stone Town, qui borde l’Océan Indien, possède de petites plages qui ne sont pas les plus propices pour la baignade. Il reste toutefois sympathique de s’y reposer, en observant l’activité alentour et les va-et-vient des bateaux ainsi que les kite-surfeurs en pleine démonstration d’adresse. La plus belle plage des environs de Stone Town est Fuji Beach. Non loin, des étals vendent des épices : gousses de vanille, cannelle, cardamome… prévoyez de l’argent, ici, les prix sont moins onéreux qu’en ville !

A 11 km au nord de Bububu se trouve la plage de Mangapwani Beach. Celle-ci est très fréquentée car de nombreux tours opérateurs y emmènent les touristes. On y trouve de nombreux restaurants à ciel ouvert, et de nombreuses possibilités pour effectuer des sports nautiques ou de la plongée. L’avantage : les infrastructures, pour les familles avec enfants.

La côte est, sans aucun doute, abrite le plus de belles plages. Le sable d’un blanc lumineux contraste avec l’eau limpide du bord, et celle d’un bleu plus profond au large, derrière la barrière de corail. Revers de la médaille : de nombreux hôtels sont installés le long de la côte, allant du plus luxueux à l’hôtel familial sans chichis. Matemwe est l’un des sites de baignade les plus enchanteurs de Zanzibar. Des enfants jouent gaiement sur la plage, au milieu des embarcations et des maisons. La plage de Pongwe forme elle une piscine naturelle grâce à la présence d’une barrière de corail. Elle présente un sable blanc et fin et des eaux cristallines.

Les activités nautiques à Zanzibar

Zanzibar est un endroit privilégié pour effectuer des activités nautiques. Quelques pistes à suivre selon les envies !

Faire de la plongée à Zanzibar

L’archipel de Zanzibar offre de nombreux spots de plongée peu profonds, idéal pour les débutants, mais tout aussi sympathiques pour les plus chevronnés. Raies, tortues, murènes, poissons colorés de taille variée… lorsqu’on sait où chercher, l’archipel de Zanzibar a beaucoup à donner, et la visibilité peut-être exceptionnelle, jusqu’à 70 mètres si les conditions sont réunies.

Pour faire de la plongée ou du snorkelling, vous pouvez tenter de vous adresser aux pêcheurs du coin, qui utilisent des curieuses embarcations, mélange de voilier et de barques. Ce sont des « dows » avec leurs voiles blanches et leur coque en bois. Si vous le leur demandez, ces pêcheurs vous emmèneront peut-être naviguer, en faisant quelques pauses snorkelling en cours de route.

L’atoll de Mnemba, à 5 km de la côte au nord-ouest de Zanzibar, est un site superbe pour faire de la plongée. Ici, la barrière de corail est en bon état et abrite de nombreuses espèces comme des labres ou des cobias. Les reliefs offrent des tombants variés et les courants parfois forts conviendront aux adeptes de la plongée dérivante. Au mois de mars, les requins-baleines sont de passage : ces gigantesques créatures qui peuvent mesurer jusqu’à 12m de long sont totalement pacifiques. Une rencontre comme celle-ci est, à coup sûr, inoubliable. Deux bons sites : Big Wall (25m), Aquarium (20m).

Pemba, l’autre grosse île de l’archipel de Zanzibar, est l’endroit le plus propice concernant la plongée. Les innombrables sites de plongée ont tous quelque chose à offrir, mais s’adressent aux plongeurs plus chevronnés. Ici encore, hauts tombants et plongée dérivante sont courants. Les poissons grouillent le long des côtes de Pemba, et les coraux offrent un nuancier de couleurs spectaculaire. À Njao Gap, au nord, il est possible d’observer des tazards noirs, des carangues géantes, des napoléons, des loches géantes… plus à l’est, il est possible d’apercevoir des baleines à bosse et des globicéphales en saison.

Autres activités nautiques à Zanzibar

Évidemment, en fonction de vos désirs, il est possible d’effectuer plusieurs sortes d’activités nautiques à Zanzibar. Tout d’abord, le kitesurf : ce sport est apparu sur l’île il y a plusieurs années et ne cesse de faire des adeptes. L’archipel est en effet propice à la glisse, avec sa mer peu profonde, son sol sablonneux, ses vents constants ainsi que ses vagues à l’approche du récif de corail. La plage de Paje, sur la côte est, est un site de kite apprécié !

Le kayak ou le paddle sont indiqués pour découvrir les fonds marins autrement, et permettent de se jeter à l’eau et de débarquer à n’importe quel moment ! Toute sortie en bateau (catamaran, planche à voile, ou dows, l’embarcation traditionnelle) est également agréable sur l’archipel de Zanzibar. Passez une journée ou une demi-journée à voguer tranquillement sur les flots, le soleil dorant votre peau et l’air chaud balayant votre visage…

Faut-il nager avec des dauphins à Zanzibar ?

Observer les dauphins à Zanzibar, un rêve pour nombre d’entre nous mais souvent une fausse bonne idée… Les dauphins sont nombreux à Zanzibar, notamment dans la baie de Menai. De nombreuses agences locales en profitent et proposent des excursions à la rencontre de ces fabuleuses créatures. Des hordes de bateaux motorisés lâchent des grappes de touristes à l’eau, avides d’une rencontre fugace avec ce gracieux cétacé. La simple visite touristique s’apparente alors rapidement à une traque, une course effrénée à la recherche du premier dauphin. L’effet s’en ressent souvent et les dauphins, dérangés, partent sans demander leur reste.

Le mieux reste de privilégier la rencontre naturelle et non calculée, au cours d’une baignade ou d’une plongée par exemple. Si vous voulez absolument tenter votre chance et nager auprès des dauphins, il faudra veiller à choisir une entreprise qui respecte les dauphins et leur mode de vie, et à vérifier leurs bonnes pratiques ! Évidemment, le choix de l’entreprise est une chose, mais c’est ensuite vos propres humeurs qu’il faudra réguler : ne pas chercher à s’approcher à tout prix d’un dauphin, mais plutôt attendre que celui-ci daigne bien vous accorder son attention. Et le laisser s’enfuir, dès lors que son seuil de tolérance sera atteint. Cela vaut d’ailleurs pour toutes les espèces en liberté que vous pourrez croiser…

Que ramener d’un voyage en Tanzanie ?

Un voyage comme celui-ci est inoubliable. Mais pour aider votre mémoire à raviver les plus beaux souvenirs du voyage, rien de tel que de rapporter divers petits objets, denrées alimentaires ou vêtements typiques du pays. Quelques idées de cadeaux à glisser dans la valise, à offrir ou à s’offrir.

Les tissus en Tanzanie

Les tissus tanzaniens, portent différents noms : wax, kanga, kitenge. Vous connaissez sûrement le wax, mais quelles sont les différences entre ces tissus ? Le plus porté d’entre eux en Tanzanie est le kanga, un tissu rectangulaire en coton fabriqué localement et souvent porté autour de la taille par les femmes. Le kanga s’achète souvent en deux exemplaires ; il porte en son centre une inscription, qui peut être une phrase, un proverbe… ayant une résonnance particulière pour la femme qui l’achète. Ils sont ornés de motifs variés évoquant les animaux, la nature, la fertilité. Le kanga peut aussi servir de porte-bébé, ou de rideaux, pour l’usage ménager.

Le wax quant à lui est bien plus connu, car plus répandu dans toute l’Afrique de l’Ouest. Ce tissu est souvent très coloré et égaie leurs porteuses aussi bien que les paysages dans lesquels elles se trouvent. Plus cher que les autres tissus, le wax permet ainsi une distinction sociale. Les couleurs vives du wax ont une très bonne tenue dans le temps, et le tissu peut se porter dans un sens comme dans un autre (il n’y a pas d’envers). Le vrai « wax » est fabriqué en utilisant la cire comme procédé d’impression (« wax » signifiant « cire » en anglais).

Enfin, le kitenge est également un tissu tanzanien mais, étant plus épais et plus lourd, il peut convenir à divers usages, aussi bien domestiques (coussins) que vestimentaires. Comme tous les tissus africains ou presque, il est coloré. Il peut également comporter une phrase écrite en majuscules.

Il est aussi possible d’acheter en boutique un shuka, un vêtement traditionnel massaï. Divers usages peuvent être faits de ces tissus : si vous êtes un ou une fashion addict, ils pourront facilement être transformés en accessoires ; mais vous pouvez également vous en servir de plaid pour un canapé, par exemple.

Autres exemples d’artisanat local

Les associations que vous visiterez proposent des bijoux à la vente, comme des bracelets en perles. Ils existent en différentes formes et en différentes couleurs, il ne reste plus qu’à choisir !

Pour les amateurs, comment rentrer de Tanzanie sans emporter du café ? D’autant plus que vous allez voir une plantation locale, et que vous pouvez participer aux étapes de production, jusqu’au résultat final. Directement du producteur au consommateur ! Idem pour les épices à Zanzibar, qui en regorge : cannelle, gingembre, clous de girofle, muscade, cardamome, curcuma et bien d’autres encore. Sur Zanzibar toujours divers produits de beauté à base d’algues vous seront proposés. C’est une source de revenus majeure pour les habitants, et de nombreux produits sont totalement naturels. Renseignez-vous d’abord, et si c’est le cas, n’hésitez pas !

Les tanzaniens font également beaucoup de sculptures sur bois, que ce soit pour la décoration ou pour les jouets d’enfants. De jolis souvenirs à ramener, en matière naturelle. Enfin, vous trouverez de nombreuses pierres précieuses ou semi-précieuses de couleurs différentes en Tanzanie. Une bonne idée pour choisir soi-même la pierre qui sertira sa bague !

Que ne faut-il pas ramener d’un voyage en Tanzanie ?

Cela peut paraître évident, mais tout commerce d’animaux vivants, de peaux d’animaux, d’œufs, de carapaces de tortues, ou d’objets réalisés à partir de matière animale comme l’ivoire est interdit.
Il en va de même pour les éléments tirés de la nature, comme les cailloux, les fleurs séchées, le sable… En règle générale, les conditions d’importation sur le territoire français pour la faune (et matière dérivée) et la flore sont très strictes. Ne prenez donc pas le risque de rester coincés à la douane pour « la si jolie fleur hyper rare et protégée que vous avez eu la bonne idée de cueillir ».

Faire l’ascension du Kilimandjaro

Un sommet couvert de neige éternelle en plein milieu de l’Afrique, si près de l’équateur, comme un mirage surplombant la steppe et s’élevant vers les cieux. Voilà le Kilimandjaro ! En 1849, lorsque le missionnaire Johannes Rebmann fit mention de cette montagne, la communauté scientifique lui rit au nez, persuadée qu’il était impossible de trouver de la neige si près de l’équateur. Pourtant, cette montagne immense, culminant à 5 895m en son point le plus élevé (le Kibo) est bien réelle…

Le Kilimandjaro National Park

En 1889, les premiers européens réalisèrent l’ascension du Kilimandjaro. Aujourd’hui, c’est le rêve pour beaucoup d’amoureux de montagne de s’y confronter ; environ 60 000 personnes par an tentent son escalade, même si toutes ne parviennent pas au sommet. Véritable star de la Tanzanie, le Kilimandjaro rapporterait plus en droits d’entrée que tous les autres parcs du pays réunis ! Cette célébrité a un revers : les impacts écologiques sur le Kilimandjaro sont nombreux, et les voies sont touchées par les nombreux passages. En 1977, le Kilimandjaro National Park a été créé pour protéger la montagne au-dessus de 2 700m d’altitude. Le parc couvre une superficie de 760 km².

Préparation pour monter au Kilimandjaro

L’ascension du Kilimandjaro nécessite une préparation physique, bien que le niveau de la randonnée ne soit pas réputé pour être des plus difficiles. L’erreur à commettre, c’est de partir sans entraînement, en étant peu expérimenté. Le Kilimandjaro reste un environnement naturel dangereux, en altitude, avec des conditions climatiques difficiles, et ne doit pas être sous-estimé.

D’ailleurs, le mal aigu des montagnes atteint chaque année nombre de randonneurs. Lors d’une montée trop rapide en altitude, le corps n’a pas le temps de s’acclimater au manque d’oxygène, qui diminue de 50% à 5 000m d’altitude. Maux de têtes, troubles du sommeil, vertiges, perte d’appétit, fatigue importante surviennent alors. Plus grave, le mal aigu des montagnes peut entraîner des œdèmes pulmonaires ou cérébraux. Il est donc important d’effectuer une montée progressive en altitude, de faire des efforts modérés et de beaucoup boire ! Si les signes ne diminuent pas, il vaudra mieux abandonner l’ascension, et emprunter le chemin du retour.

Quelle voie choisir pour faire l’ascension du Kilimandjaro ?

Si notre programme n’inclut pas l’ascension du Kilimandjaro, il serait tout à fait possible de l’envisager si un groupe constitué en effectue la demande. L’ascension du Kilimandjaro peut se réaliser via 6 voies différentes : Machame, Marangu, Mweka, Shira, Umbwe et Rongai. Chacune de ses voies a des caractéristiques propres et s’avèrera plus ou moins adaptée à votre condition physique, à vos désirs, et à votre porte-monnaie !

La plus facile, la moins empruntée et la moins chère de toutes est la voie Marangu, aussi nommée la « Coca-Cola Route ». C’est également la seule voie où des refuges sont installés à intervalles réguliers. Sur cette voie, le trajet s’effectue en 5 jours de marche, qui traversent différents paysages comme la forêt équatoriale, les prairies alpines et des paysages plus lunaires composés de roches volcaniques. Lors d’un trek, vous ferez étape dans 3 refuges, ceux de Mandara, Horombo et Kibo. Ce dernier est situé à 4 730m d’altitude, et l’arrivée au refuge marque le début d’une nouvelle étape : la conquête du sommet, à Uhuru Peak. Certains rebroussent chemin avant d’arriver à Uhuru Peak, à cause des conditions climatiques. Néanmoins, une fois arrivés, vos efforts seront récompensés par la vue inoubliable et imprenable sur les derniers glaciers d’Afrique.

La seconde voie la plus fréquentée est la voie Machame, ou « voie du whisky ». Cette voie, comme toutes celles du versant sud, est plus fatigante que la voie Marangu mais permet une meilleure acclimatation, grâce à un temps de montée plus long (6 jours de randonnée). Les paysages y sont également plus variés que sur la voie Marangu : forêt tropicale, savane de bruyère et de marais, vue sur le Kibo et le mont Meru….

La voie Rongai, située sur la façade Nord est la moins empruntée du pays, l’ascension débutant la plupart du temps du côté Kenya. La façade Nord est nettement plus sèche que les autres en termes de végétation. Côté nuit, vous aurez le choix : sous tente, en refuge, dans des grottes le long du trajet. La voie Umbwe quant à elle est difficile, surtout dans sa deuxième moitié, et ne s’adresse qu’aux personnes en bonne condition physique. De plus, il n’y a pas de point d’eau au bivouac.

La voie Shira, peu fréquentée, possède de magnifiques paysages, parsemés de végétation comme les lobelias géants. Enfin, la voie Mweka est la plus rapide et la plus raide et n’est plus empruntée que pour la descente, un peu comme la voie Kidia.

Prix d’une ascension au Kilimandjaro

Faire l’ascension du Kilimandjaro, demande un certain budget. Les droits d’entrée du parc sont élevés – 60$US par personne et par jour – et à cela s’ajoutent la voie choisie, le nombre de jours passés dans la montagne, le nombre de personnes par groupe… ainsi que votre équipement, sans oublier guide, cuisinier et porteur. Au final, l’ascension la moins chère vous fera tout de même débourser environ 1300$US. Un tarif élevé, censé limiter le tourisme de masse et préserver les lieux.

Faire l’ascension du Mont Meru, petit frère du Kilimandjaro

Surplombant les alentours du haut de ses 4 566m d’altitude, le Mont Meru est le cinquième sommet d’Afrique. Appelé aussi « montagne noire » (Oldonyo Orok) par les Massaïs, le Mont Meru est le petit frère du Kilimandjaro. Plusieurs cours d’eau s’écoulent le long des flancs verdoyants de la montagne et alimentent les quartiers de la ville d’Arusha.

Son ascension – qui n’est pas au programme – est assez difficile et nécessite au moins 4 jours de marche. Il est d’ailleurs préférable de l’effectuer de juin à septembre, en raison du climat plus favorable.

L’ascension du Mont Meru réserve de belles surprises : de nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères y coulent des jours paisibles, entre torrents, savanes et forêt. La forêt du Mont Meru abrite d’ailleurs l’arche du figuier, une curiosité de la nature : cette arche naturelle immense est formée par les racines de l’arbre, et peut laisser passer un éléphant ! Le Mont Meru abrite également les chutes de Tululusia (« sentinelles »), dont le mont était utilisé comme poste d’observation pendant les guerres interethniques qui opposaient les Wa-Arusha aux Massaïs.

Quand partir en Tanzanie ?

Il est possible de partir presque toute l’année en Tanzanie. Les mois de janvier, février et mars sont idéals pour observer la grande migration des gnous dans la région du Ndutu. Mars est la période des naissances, et il est alors exceptionnel d’avoir le privilège d’assister à une mise-bas. Des petites pluies peuvent survenir, mais elles ne durent jamais bien longtemps.

Avril et mai sont les périodes des grandes pluies, et des pluies intenses tombent sur la plupart du pays. Les terrains sont plus boueux et moins praticables pour les safaris en Tanzanie ; néanmoins cette période peut être intéressante pour l’observation des oiseaux… à condition de ne pas avoir peur de se faire mouiller !

Juin à octobre, pendant la saison sèche, sont les mois les plus ensoleillés. C’est aussi les mois les plus privilégiés par les touristes pour les safaris : ne vous attendez pas à être seuls ! Et, succès oblige, les prix peuvent augmenter.

La fin d’année est tout aussi propice pour un séjour en Tanzanie. Quelques petites pluies éparses peuvent survenir, sans incidence sur le déroulement de votre séjour.

Pour en savoir plus sur les meilleures périodes pour voyager en Tanzanie,  consultez notre article de blog dédié en cliquant ici ! Nous vous conseillons aussi sur quoi mettre dans sa valise pour partir en Tanzanie. 

Quand partir à Zanzibar ?

Il fait chaud quasiment toute l’année sur l’archipel de Zanzibar. La meilleure période pour partir à Zanzibar est la saison sèche, de juillet à septembre et de novembre à mars. Comme pour la Tanzanie continentale, la période des grandes pluies a lieu entre avril et mai.