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Que voir, que faire, que visiter au Cambodge ?
TDS Voyage propose un séjour équitable et solidaire au Cambodge très équilibré entre des périodes d’immersion dans des villages (un village lacustre et l’autre sur une montagne sacrée) et la découverte des sites culturels et des villes coloniales.
Évidemment, nombre de voyageurs se rendent au Cambodge pour admirer les célèbres temples d’Angkor. Ces vestiges grandioses – dont Angkor Vat est le plus connu — sont des témoins de l’ancienne capitale khmère. Mais le Cambodge ne se limite pas à ses temples et édifices religieux ou spirituels.
Voyager au Cambodge, c’est aussi plonger dans la frénésie des villes de Phnom Penh, la capitale, ou de Siem Reap, qui fascinent autant qu’elles intimident.
C’est aussi, par contraste, profiter pleinement du calme des villages de campagnes, avec leurs paysages intemporels de rizières et leurs habitants accueillants et chaleureux. Les khmers (descendants de l’Empire khmer ou « Empire d’Angkor ») sont le véritable trésor de ce pays, et gardent un impérissable sourire sur leurs lèvres, quoiqu’il advienne.
TDS Voyage vous propose donc, grâce à plusieurs périodes d’immersion chez l’habitant, d’apprendre à connaître ce peuple bienveillant.
Découvrir les sites incontournables du Cambodge
Siem Reap, porte d’entrée de votre voyage au Cambodge
RAPIDE HISTOIRE DE SIEM REAP
Même si la ville de Siem Reap est idéalement placée pour découvrir les temples d’Angkor, ses curiosités valent aussi un coup d’œil. Les plus attentifs d’entre vous prendront plaisir à les découvrir.
La ville de Siem Reap – qui signifie curieusement « siamois vaincus » – située aux portes des temples d’Angkor, n’était qu’un petit village lorsque les explorateurs découvrirent ceux-ci au XIXe siècle. Au début du XXe, cette immense découverte commença à attirer les voyageurs et touristes du monde entier. Le village de Siem Reap se développa jusque dans les années 1960, pour devenir une ville.
Telle la Belle au bois dormant, la ville a ensuite été plongée dans un long sommeil à cause de la guerre et la prise de pouvoir par les khmers rouges, dont elle ne sortira qu’au milieu des années 90. Depuis, la ville connaît un développement fulgurant : hôtels, bars, restaurants, boutiques, ont poussé comme des champignons. La proximité avec les temples d’Angkor lui faisant évidemment profiter de retombées économiques importantes.
LA VILLE DE SIEM REAP, ENTRE MARCHÉS TRADITIONNELS ET NUITS ANIMÉES
Il est assez facile de se repérer dans la ville de Siem Reap. Si vous voulez tester le moyen de locomotion le plus célèbre du pays, hélez un tuk-tuk ! Ce n’est pas cher, et les conducteurs connaissent bien les bons endroits à voir.
Le centre est articulé autour des marchés, et notamment les vieux marchés traditionnels : le Psar Chaa et le Psar Leu. Ces derniers exposent une profusion de produits d’artisanat : estampes sur papier de riz, sarongs en soie, sculptures sur bois, ou encore fruits et légumes et moins traditionnel des produits ménagers ! À proximité se trouvent de nombreuses boutiques et galeries qui vendent de beaux objets. Qualité et authenticité seront au rendez-vous, mais vous paierez néanmoins plus cher.
Deux autres marchés sont intéressants : le marché Noon-Night, ouvert de midi à minuit, et le marché de nuit. Les mêmes produits s’y vendent, la différence tient surtout à l’ambiance du lieu. Si le marché Noon est plus récent, le marché de nuit ressemble davantage à un petit village avec ses toits de chaume.
Si vous désirez prendre le pouls de la ville en soirée, il faut se rendre à Pub Street, rue bruyante et animée dans laquelle se côtoient des restaurants, des magasins, des boîtes de nuit… Au nord et au sud de Pub Street se trouvent deux rues tout aussi réputées : Lounge Avenue, spécialisée dans les bars plutôt décontractés, et Restaurant Alley, qui abrite les restaurants les plus cotés de la ville.
AUTRES ACTIVITÉS ET VISITES À SIEM REAP, DONT LES INCONTOURNABLES PAGODES, LES « VAT ».
Les curiosités sont nombreuses au sein de la ville de Siem Reap, et tous les sites peuvent se visiter facilement, à pied ou à vélo. C’est donc aussi une introduction idéale pour un voyage au Cambodge, y compris en famille. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article sur les activités à faire en famille lors d’un voyage au Cambodge.
Siem Reap possède différents « vat », ou pagodes, dont le vat Bo, l’un des plus anciens de la ville. Cette pagode contient une collection de peintures murales datant de la fin du XIXe, bien préservée. On peut y entendre les moines chanter en fin d’après-midi. Le vat Dam Nak abrite quant à lui le centre d’études khmères, qui œuvre à la promotion de la culture khmère.
Dans la même veine, le village culturel cambodgien est un endroit un peu fou, qui présente le pays à travers des reconstitutions d’habitats et de monuments. Pour ajouter à l’originalité du lieu, des spectacles ont lieu toute la journée.
Les Chantiers Écoles inculquent à des jeunes issus de milieux défavorisés la sculpture sur bois et pierre. Créée à la suite des Chantiers Écoles, l’entreprise « Artisans d’Angkor » expose le travail de ces jeunes dans plusieurs points de vente. Il est possible d’effectuer une visite afin d’en apprendre plus sur les techniques traditionnelles utilisées. Les bénéfices financent l’école et des formations.
La cité d’Angkor : un joyau artistique aux 200 temples
ANGKOR : L’HISTOIRE D’UNE CITÉ
Pour comprendre Angkor, il faut plonger dans l’Histoire. Une succession de souverains considérés comme des dieux-rois, qui débute en 802 avec Jayavarman II. Celui-ci établit le premier royaume d’Angkor, point de départ de la période dite “angkorienne”, au cours de laquelle l’Empire Khmer va prospérer et régner sur une grande partie de la péninsule indochinoise.
À partir du Xᵉ siècle, chaque souverain contribue à sa façon à la grandeur du Royaume. Certains construisent des palais, creusent des réservoirs d’eau, élèvent des temples à la mémoire de leurs ancêtres, ou à la gloire de la divinité à laquelle ils s’identifient. La mort de Jayavarman II amorce un déclin et Angkor est peu à peu engloutie par la végétation tropicale.
La légende raconte ensuite que c’est l’explorateur Français Henri Mouhot qui re-découvre Angkor. Nous sommes en 1860 et le botaniste est alors en expédition dans la jungle Cambodgienne. Faisant la rencontre d’un papillon rare, il décide de le suivre jusqu’à se perdre et se retrouver seul. Pris de panique, machette en main, il va mettre toute son énergie à s’extirper de la végétation dense, jusqu’au moment où la jungle s’ouvre devant lui, laissant apparaître une construction en pierre. Elle ne ressemble à aucune autre, s’étire jusqu’au ciel, et présente des décorations que tout le raffinement et le génie humain peut concevoir. Voici Angkor Vat !
ANGKOR VAT, TEMPLE EMBLÉMATIQUE DU CAMBODGE
En réalité, bien qu’abandonné pendant des siècles, le temple d’Angkor Vat a toujours été connu des habitants et utilisé par les moines. Celui-ci, comme les centaines de temples qui subsistent, ne constitue que la partie sacrée de l’immense centre politique, social et religieux de l’ancien Empire khmer.
La cité d’Angkor comptait à son apogée 1 million d’habitants (à titre de comparaison, à la même époque, la ville de Londres n’en dénombrait que 50 000). Il faut s’imaginer une gigantesque ville tropicale, dont les maisons, les bâtiments publics et les palais, construits en bois, ont disparu depuis longtemps. La brique et la pierre étaient réservées aux édifices sacrés. Ce sont les vestiges de ceux-ci que l’on peut visiter aujourd’hui.
LES TEMPLES OUBLIÉS D’ANGKOR
Angkor Vat n’est pas le seul temple qui mérite d’être visité. En s’écartant un peu des itinéraires touristiques habituels, on découvre d’autres sites, plus intimistes, mais tout aussi intéressants.
La meilleure période pour visiter les temples d'Angkor
Vous avez envie de visiter les temples d'Angkor ? Vous vous demandez quelle est la période la plus propice pour cela ? Découvrez le meilleur moment pour visiter ce joyau de l’UNESCO.
Incontournables, les temples d’Angkor sont les sites les plus fréquentés au Cambodge. Il y a donc du monde comme on dit, beaucoup de monde, quelle que soit la période à laquelle vous planifiez votre séjour. Mais, renseigné par l’agence TDS Voyage, et accompagné par notre expérimenté guide francophone, votre visite du site d’Angkor sera exceptionnelle.
Les saisons ne sont plus ce qu’elles étaient, même la mousson a perdu de sa régularité… Traditionnellement, pour profiter d’une expérience de visite optimale, on privilégiait un voyage au Cambodge pendant la saison dite sèche qui s’étendait d’octobre à avril.
Cependant, voyager pendant la saison dite « humide » a aussi des avantages :
- Une température moins chaude et donc plus agréable
- Une nature bien plus verdoyante
- Des sites moins fréquentés
- Des réserves d’eau plus remplies (bien pratique pour la navigation en pirogue sur le lac Tonlé Sap !)
Un voyage au Cambodge de mai à octobre, ce n’est pas la rivière à boire !
Visiter Phnom Penh, la “perle de l’Asie”
Installée sur les rives du Mékong, la ville de Phnom Penh est la Capitale du pays. Si auparavant, les touristes se contentaient d’arriver au Cambodge par Siem Reap pour visiter les magnifiques temples d’Angkor, aujourd’hui, elle devient une étape incontournable.
En fin de séjour, le voyageur appréciera de déambuler au milieu des nombreux palais, pagodes aux toits dorés et jardins fleuris. Se promener dans les rues d’une ville asiatique typique, où se succèdent temples traditionnels, bâtiments anciens de style colonial et buildings modernes. Un paysage urbain contrasté, où les marchands ambulants utilisent carrioles et même charrettes à bœufs, dans des quartiers où filent aussi les motos à fière allure.
Phnom Penh est une ville animée en plein développement, et son énergie est communicative !
VISITER LE PALAIS ROYAL DE PHNOM PENH, UN INCONTOURNABLE DE LA CAPITALE
Le centre de Phnom Penh est un quartier aux larges avenues bordées de trésors nationaux, comme le Palais Royal. C’est ici que réside la famille royale, depuis sa construction menée par des architectes Français en 1866. Ce symbole de fierté nationale est en grande partie ouvert au public, à l’exception de la résidence privée du roi, le palais Khemarin. Si vous observez un drapeau bleu flottant au vent, cela signifie que Sa Majesté est ici ! Par respect pour lui, et avant tout parce que la règle le dicte, pensez alors à vous couvrir les jambes et les épaules. Une tenue couvrante et une attitude calme et respectueuse sont de mises pour débuter la visite.
Passée la porte d’entrée, le voyageur accède à l’impressionnant pavillon Chan Chaya. C’est ici que se tenaient autrefois les spectacles de danses traditionnelles apsara devant le roi. Dans la tradition hindoue, les apsara séduisaient les dieux grâce à leur beauté et leur talent pour la danse. On observe des statues de ces danseuses au sommet des colonnes qui soutiennent le toit de l’édifice voisin : la Pagode d’argent. Chacune semble avoir ses propres poses, coiffure, vêtements et bijoux, à l’instar des 3000 apsara qui figurent sur les bas-reliefs d’Angkor Vat. La toiture est remarquable, étagée et surmontée de flèches qui s’étirent vers le ciel.
La pagode d’argent abrite de nombreux trésors nationaux, comme des statues de Bouddha en or et en pierres précieuses. La plus remarquable, qui date du XIXᵉ siècle, est le Bouddha d’émeraude. Quasiment grandeur nature, la statue est incrustée de 9 584 diamants. Le sol de la pagode n’est pas épargné par la folie des grandeurs. Il est pavé de plus de 5 000 carreaux d’argent pesant plus de 1 kg chacun. Autour de la pagode se dresse des stupas, monuments caractéristiques de l’architecture bouddhique (destinées à l’origine à recueillir des reliques de Bouddha et des textes sacrés). Ici reposent les cendres de personnages vénérés (deux anciens rois, la mère et la fille du roi actuel Norodom Sihanouk).
Un peu plus loin, la salle du Trône attire les voyageurs. Sa tour de 59 mètres de hauteur est inspirée de celle du Bayon, l’un des temples d’Angkor. Sa flèche centrale est surmontée par une tête de Brahma dont le visage diffère selon l’angle par lequel on l’observe.
Dans l’enceinte du Palais Royal, un petit bâtiment intrigue par son style français du XIXᵉ siècle. Il s’agit de la villa Napoléon III. Une maison en fer, d’inspiration Gustave Eiffel, qui se trouvait à l’origine en Égypte et hébergeait l’impératrice Eugénie pendant la construction du canal de Suez. Napoléon III en fait cadeau au roi Norodom en 1873. Ce n’est pas la seule touche bleu-blanc-rouge ici, puisque le palais royal de Phnom Penh abrite des jardins soigneusement entretenus avec des bosquets taillés à la Française. C’est à la fois surprenant et reposant !
Le Palais Royal de Phnom Penh est un site majestueux qui permet de plonger dans l’univers royal Cambodgien. En voyage au Cambodge, sa visite est incontournable et il fait partie de notre Top 10 des sites à visiter.
LES PAGODES DE PHNOM PENH
Elles sont si nombreuses, que le Cambodge est souvent désigné comme étant « le pays des pagodes ». Mais cette dénomination tient aussi du rôle primordial que jouent les fameux temples dans la société Cambodgienne. Plusieurs secteurs sont concernés : éducation, santé, culture et économie, pour ne citer qu’eux. Depuis toujours, les pagodes jouent un rôle majeur dans le développement de la société, qui compte aujourd’hui 90 % de Bouddhistes.
Ainsi, les pagodes sont des lieux de célébration où les fervents se réunissent autour des rites religieux. Sans discrimination de sexe, d’âge, de classe sociale, de couleur de peau et même de nationalité. Avec pour vocation de préserver la culture et l’identité Cambodgienne, malgré le temps qui passe et une Histoire qui se veut parfois hostile. Stériles aux influences politiques, les pagodes servent à la fois de musée et de bibliothèque à travers leurs collections de livres et objets. Des lieux d’instruction, d’éducation, qui, au fil de siècles, ont proposé des formations en littérature, en mathématiques, astrologie, ou divers domaines qui étaient essentiels à la vie quotidienne.
Plusieurs auteurs et artistes des générations passées étaient d’abord ce que l’on appelle des « enfants des pagodes ». Ils ont été formés sous leurs toits. Des toits qui accueillent, abritent et protège les Cambodgiens les plus vulnérables, qu’ils soient orphelins ou pauvres. On trouve refuge dans les pagodes du Cambodge, lorsque l’on vient des zones rurales pour étudier en ville. On s’y arrête furtivement pour une prière de passage, ou plus longuement pour recevoir l’enseignement de Bouddha et les conseils des moines Bouddhistes. Des leçons sur la santé, la communication et la gestion des émotions, pour devenir meilleur.
Entrer dans une pagode au Cambodge, c’est s’imprégner de cette atmosphère si particulière. En voyage à Phnom Penh, se laissant aller de pagodes en pagodes, le voyageur plonge dans une culture riche et spirituelle.
Nos conseils pour visiter les temples Bouddhistes au Cambodge :
Pour une expérience harmonieuse, il convient de respecter quelques règles.
– retirer les chaussures avant d’entrer dans les temples
– porter des vêtements couvrants les épaules et les jambes, et éviter les motifs criards et les couleurs vives (le blanc est apprécié)
– retirer chapeau et lunettes de soleil
– parler et marcher doucement pour préserver le calme
– ne pas toucher les statues sacrées
– ne pas toucher les moines
Le voyageur veillera à respecter les consignes en matière de photographie. Il est généralement interdit de faire des prises de vues (photos, vidéos) à l’intérieur des pagodes.
LE MUSÉE NATIONAL DE PHNOM PENH
À proximité du Palais Royal de Phnom Penh, un édifice de terre cuite rouge renferme la plus belle collection au monde de sculptures khmères. C’est le Musée national de Phnom Penh. Le musée comprend quatre salles, ouverte sur un patio verdoyant. Les œuvres les plus significatives sont exposées dans celles de gauche et en face de l’entrée, mais la plupart des visiteurs effectuent un parcours chronologique en commençant par la droite. Cela permet un voyage dans le temps, de la préhistoire au XIVᵉ siècle, au travers de magnifiques objets d’art.
Près de 14 000 pièces en bronze, céramique, pierre, bois et stuc, qui reflètent tout le génie artistique khmère au fil des siècles.
La collection préangkorienne présente des pièces datant du IVᵉ au VIIIᵉ siècle, dont une imposante statue à huit bras de Vishnou. La collection angkorienne comporte – entre autres – une superbe statue de Shiva (datant de 870). Deux statues hindouistes dans un pays qui est devenu Bouddhiste au XIIIᵉ siècle. Au Cambodge, la pratique du Bouddhisme est toujours très liée aux religions plus anciennes, et incorpore des rites hindouistes lors des naissances, mariages et décès. En visite au musée national de Phnom Penh, les statues de Bouddha côtoient celles de Braham, Shiva, Vishnou… Sont aussi exposés des objets de la vie quotidienne, comme de la vaisselle aux motifs animaliers, souvent mystiques. Et une très belle bibliothèque aux livres anciens dont certains sont en feuilles de latanier, une plante tropicale du Cambodge.
Les amateurs de livres d’art peuvent trouver leur bonheur dans la boutique du musée, qui commercialise aussi des répliques de sculptures.
LES MARCHÉS DE PHNOM PENH
Aller aux marchés à Phnom Penh, c’est l’occasion de se mélanger à la population locale et de découvrir quantité d’artisans et spécialités cambodgiennes… Une belle expérience tant les marchés de Phnom Penh sont au centre de la vie quotidienne des habitants de la capitale. Au Cambodge, les locaux appellent les marchés « phsar ».
Sur les étalages colorés, on y trouve de tout : vêtements, aliments et plats traditionnels, souvenirs…
Séjourner chez l’habitant au Cambodge
Tous nos voyages équitables et solidaires sont construits autour de séjours en immersion, au sein de villages ou de communautés. Ce mode de voyage privilégie les rencontres et les échanges avec les habitants. Alors, avec la passion et l’éthique qui nous guident, nous avons prévu pour nos voyageurs deux étapes en immersion au Cambodge.
Partez à la rencontre des Cambodgiens, dans un village situé sur le plateau d’une montagne sacrée. Savourez ensuite la vie quotidienne d’une famille dans un village flottant.
Immersion dans un village traditionnel à Phnom Kulen
LA VIE QUOTIDIENNE D’UN VILLAGE RURAL CAMBODGIEN
Pour votre première étape d’immersion, vous êtes accueilli dans un village situé sur le plateau d’une montagne sacrée. Le séjour se fait en lien avec une association locale très active et votre programme est organisé autour du quotidien. Cela vous permet d’aborder la réalité cambodgienne. De vivre le vrai Cambodge. Contrairement à la plupart des voyages classiques, où les étapes s’enchaînent dans un rythme trépidant, ici vous vous arrêtez 3 jours, afin d’apprécier la douceur et la tranquillité de la vie locale. Voyager autrement au Cambodge pour apprécier pleinement ses richesses, c’est ce que nous vous proposons.
Imaginez un peu : un village pittoresque niché dans une réserve très arborée, le Parc National de Phnom Kulen. Les familles vous reçoivent dans leurs maisons traditionnelles en bois et sur pilotis. Le décor est planté, il n’y a plus qu’à se laisser porter !
Guidé par votre accompagnateur francophone, et quelques fois par les enfants malicieux, vous partez à pied dans le village et aux alentours pour rencontrer les habitants et découvrir leurs activités : agriculteurs d’une plantation de gingembre noir, les minots à l’école, artisans dans un atelier de vannerie… Ils vous accompagnent aussi dans leurs temples cachés au milieu de la forêt, faisant de vous des hôtes privilégiés.
Tout au long de votre séjour en immersion, il vous sera proposé de déguster des plats locaux et de petites gourmandises traditionnelles. Le repas devient alors vecteur de partage, dans un séjour au Cambodge que l’on souhaite résolument à double sens !
LA CUISINE TRADITIONNELLE KHMÈRE
Moins connue que ses voisines Thaïlandaise et Vietnamienne, la cuisine Cambodgienne n’en demeure pas moins goûtue. Les rizières luxuriantes et les nombreux cours d’eau produisent les deux principaux éléments de la cuisine khmère : le riz et le poisson. Le riz est l’aliment de base, si bien que le verbe « manger », nam bai, signifie littéralement « manger du riz ». Il y a rarement un repas sans riz, et le poisson est apprécié grillé et sous forme de curry ou de friture.
Inspirée par la Thaïlande et le Laos, la gastronomie du Cambodge est aussi influencée par la Chine, racines et les tubercules donnent aux soupes et aux salades son goût particulier. Le végétal est très présent. L’usage des feuilles a donc toute son importance et la cueillette est une activité très pratiquée. Les feuilles de bananier sont utilisées comme assiette. Lors de vos balades à Phnom Kulen, vos repas pique-nique seront livrés à l’intérieur de ces feuilles.
Parmi les plats typiques Cambodgiens, on cite le kyteow (soupe de nouilles de riz) ou encore le bobor (porridge de riz). Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article “Que mange-t-on au Cambodge ? Découverte des spécialités locales”.
Pour arroser ces mets, on se régale d’une boisson locale, le thé et la bière étant préférés par les locaux. Mais lors de votre voyage au Cambodge, et notamment en séjour en immersion à Phnom Kulen, vous serez aussi invités à boire des boissons alcoolisées : alcool de riz et alcool de palmier. Ou lorsqu’un « cul sec » vous permet de parler khmer ! Ou presque…!
NOS PROJETS DE DÉVELOPPEMENT À PHNOM KULEN
La zone de Phnom Kulen et ses habitants reçoivent aujourd’hui le soutien de l’ONG « Archeology and Development Foundation » (ADF). Établie en collaboration avec les autorités et les communautés locales, l’œuvre d’ADF se concentre sur le développement socio-économique et culturel de Phnom Kulen. ADF travaille également sur les besoins nutritionnels de la population, mène des actions de préservation de l’environnement (reboisement de la forêt indigène, fermes aux champignons, jardins familiaux…) et apporte son soutien aux programmes d’éducation, de médecine et de santé. Le fonds de développement attribué sur le prix de chaque séjour est géré par cette ONG.
Lors de votre voyage au Cambodge, vous appréciez les actions de développement mises en place dans ce village grâce à l’activité avec l’agence TDS Voyage : l’appui à l’école du village avec l’adduction à l’eau et l’équipement en lavabos, toilettes… Si vous souhaitez voyager de façon responsable, consultez les dates de nos prochains voyages équitables et solidaires au Cambodge ici : « La magie du Cambodge ».
Dormir dans un village flottant sur le lac Tonlé Sap
LE LAC TONLÉ SAP : UNE RÉSERVE D’EAU UNIQUE AU MONDE
Le Tonlé Sap est le plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est. Sa particularité réside dans le fait qu’il communique avec le Mékong, ce grand fleuve qui traverse notamment la Chine, le Laos, le Vietnam et le Cambodge. Chaque année au mois de novembre, le fleuve mythique est célébré par les Cambodgiens qui affluent vers la capitale Phnom Penh pour assister aux courses de pirogues.
Les locaux profitent de ce festival pour célébrer un phénomène unique au Monde : l’inversion de sens du courant du fleuve ! Un phénomène étonnant où, durant la mousson, le lac Tonlé Sap alimente le Mékong. Puis, lorsque la saison sèche arrive, c’est le fleuve Mékong qui alimente le lac de son trop-plein. Un cycle curieux et unique, continu depuis des millénaires, qui régule la vie quotidienne des habitants du lac Tonlé Sap.
Avec ses airs de mer intérieure, le Tonlé Sap abrite en son cœur une forêt. À la mousson, lorsque le lac passe de 1 mètre à 10 mètres de profondeur, elle se retrouve immergée. L’eau recouvre alors toutes les cultures et les villages se transforment en Venise d’Asie. Certains privilégient un habitat fixe, typiquement Cambodgien, formé de maisons montées sur hauts pilotis. D’autres ont choisi des habitats flottants d’origine Vietnamienne, formés de barques et de radeaux amarrés entre eux. Comme ses habitants, ces maisons bateaux s’adaptent à la moindre variation du Tonlé Sap. Elles accompagnent le mouvement, montent et descendent au même rythme que le lac.
RÉCIT D’UNE EXPÉRIENCE ATYPIQUE AU CAMBODGE, COUCHER DE SOLEIL SUR LA RIVIÈRE STUNG SEN
Tantôt les pieds dans l’eau, tantôt sur la terre, la majorité des habitants du Tonlé Sap vit donc de la pêche et de l’agriculture. Lors de votre séjour « La magie du Cambodge », vous passez une nuit dans un village flottant sur la rivière Stung Sen, un affluent du lac Tonlé Sap. Un partage de la vie quotidienne avec votre famille hôte, qui permet de découvrir cet univers aquatique unique. C’est en pirogue que vous rejoignez la petite famille qui vous accueille en soirée, le sourire timide, mais sincère, bien loin des routes touristiques classiques.
Les rayons du soleil couchant apportent leur touche de poésie à l’instant. Vous terminez la journée en beauté, par un dîner à partager dans votre maison en flottant sur l’eau. Le lendemain, la vie quotidienne reprend son cours. Depuis votre petite habitation, vous observez le bateau-bus qui navigue de maison en maison pour récupérer les enfants et les déposer à l’école, flottante elle aussi. C’est le village qui s’anime sur les berges comme sur la réserve d’eau. Votre hôte s’active aussi.
Un voyageur s’amuse à nous raconter : « nous prenons la passerelle qui sépare la salle de la cuisine pour la regarder préparer le petit déjeuner sur le feu de bois. Un élevage de poissons carnivores se trouve juste en dessous de la cuisine ! ». De l’authenticité en voulez-vous ? En voici ! Dans une douce succession, les découvertes et les rencontres animent votre journée sur l’eau : commerces flottants, épiceries, marchands de glaces, et même mécaniciens ! En cours de navigation, vous croisez de nombreux pêcheurs et pouvez observer leurs différentes techniques de pêche.
LES PÊCHEURS DU LAC TONLÉ SAP
Le courant du Tonlé Sap qui s’inverse à la saison des pluies, provoque de grandes inondations. Les plaines alluviales, utilisées pour l’agriculture une partie de l’année (essentiellement des rizières, mais aussi des cultures de pastèques, haricots mungo…), se retrouvent alors sous l’eau. Une eau très poissonneuse qui permet d’alimenter les Cambodgiens en protéine animale (le poisson étant l’aliment de base avec le riz).
Quand il atteint son plus haut niveau, le lac Tonlé Sap recouvre les cultures. Dans la forêt inondée, seule la cime des arbres reste visible. Les poissons se dispersent alors dans l’immense lac. Certains pêcheurs ont donc choisi d’être nomades, pour les accompagner dans leur migration. Les familles emportent avec elles tout ce qu’elles possèdent. Elles amarrent ensemble la maison, le vivier et parfois même le jardin flottant. Au gré des caprices des poissons, les convois nomades changent de place jusqu’à 12 fois par an. C’est au prix de cette existence itinérante que les familles vivent en constante harmonie avec les ressources du lac.
Les pêcheurs du lac Tonlé Sap utilisent quasi exclusivement la technique de la pêche au filet « à l’épervier ». Même si, de nos jours, ils doivent faire face à la migration des jeunes vers les villes (pour s’engager dans d’autres activités économiques jugées plus pérennes, comme l’industrie ou le bâtiment), les villages flottants continuent d’abriter de larges communautés de pêcheurs. Pour faire face aux changements climatiques, ils complètent parfois leur activité de pêche par la pisciculture (élevage de poissons-chats notamment) ou l’aquaculture (fermes à crocodiles).
Lors de votre séjour au Cambodge, dormir chez l’habitant dans un village flottant vous permet de partir à la rencontre de ces familles de pêcheurs : les observer lors d’une partie de pêche, assister à la vente à la criée sur le marché flottant aux poissons, noter les petits secrets de famille pour réaliser une recette traditionnelle khmère, à base de poisson bien sûr !
Réaliser des expériences authentiques au Cambodge
Manger des insectes grillés au Cambodge
Au Cambodge, comme dans les pays voisins d’Asie du Sud-Est, la consommation d’insectes est très populaire. Essentiellement rurale, ce n’est pas une tradition de niche, et on les retrouve à la fois sur les étales des marchés, dans les restaurants branchés et les paniers des vendeurs ambulants. Dans les campagnes comme à la ville. Parmi les espèces les plus appréciées : grillons, punaises d’eau, coléoptères, scorpions et vers à soie. Mais LE péché mignon des Cambodgiens, c’est la mygale grillée. Assaisonnée avec du sel, du sucre et de l’ail, elle est baignée dans l’huile chaude, avant d’être savourée ! Avec son goût de cacahouètes torréfiées, elle est la star des menus dans les restaurants, de Siem Reap et Phnom Penh.
Dans la campagne Cambodgienne, chaque famille pratique des activités agricoles variées qui constituent la base de leur gagne-pain et de leurs repas. L’environnement autour d’eux est particulièrement riche en insectes, des petits en-cas qu’ils peuvent attraper pour compléter leur revenu et leurs assiettes. La plupart des insectes consommés au Cambodge sont donc collectés dans la nature. D’autres sont issus de petits élevages familiaux.
L’origine de cette gastronomie particulière remonte aux années sombres du pays, quand la famine retentit sous le poids des khmers rouges. Pour se nourrir, de nombreux Cambodgiens se sont tournés vers les insectes.
Malgré leur apparence peu ragoûtante, les insectes sont bons pour la santé. Avec un goût de noisette ou de poulet, et une chair semblable à celle du crabe. Croustillants et super protéinés, les insectes sont de véritables gourmandises à tester en voyage au Cambodge. On peut aussi les glisser dans la valise pour un cadeau de voyage original !
Prendre les transports locaux au Cambodge : vélo, tuk tuk, moto-taxi et pirogue
Lors de notre voyage équitable et solidaire au Cambodge, nous avons choisi d’alterner les modes de transport. Si l’ensemble du séjour se fait à bord d’un véhicule privé, de Siem Reap à Phnom Penh, en passant par le magique lac du Tonlé Sap, certaines portions du voyage sont couvertes par des modes de transports plus singuliers. À vélo pour parcourir les merveilleux temples d’Angkor, sur la banquette arrière d’un tuk tuk bourdonnant pour rejoindre un temple secret, ou encore en bateau pour naviguer sur les eaux de la rivière Stung Sen.
Ces déplacements deviennent alors de véritables expériences immersives. Elles permettent de se mêler à la population locale, d’appréhender un peu plus leur mode de vie, et d’ajouter une touche de lenteur au voyage, dans un monde où tout va si vite.
Visiter une école au Cambodge
Selon les voyageurs, certaines expériences marquent plus que d’autres. La visite d’une école peut être un temps fort de votre voyage au Cambodge.
En immersion dans un village rural, les rires et chansons des enfants invitent à pousser les portes de l’école. Par une rencontre simple et sans artifice, les écouter réciter l’alphabet an langue khmer, vous enseigner les formules de politesse et les mots usuels dans la langue locale. C’est souvent avec un subtil mélange de timidité et d’espièglerie que les enfants accueillent les voyageurs.
Les cours ont lieu en demi-journée, soit le matin, soit l’après midi. L’autre partie de la journée étant réservée aux travaux domestiques (les enfants aident leurs parents pour les cultures agricoles, les échoppes ou à la maison). D’ailleurs, les grandes vacances s’étendent sur trois mois en mousson, permettant aux enfants de filer un coup de mains précieux dans les champs.
Visiter une école est une expérience enrichissante pour tous, et notamment lors d’un voyage en famille au Cambodge.
Que ramener d’un voyage au Cambodge ?
Souvenirs : que ramener du Cambodge pour soutenir l’économie locale ?
Si vous vous demandez que ramener du Cambodge lors de votre prochain voyage, voici quelques idées de cadeaux qui pourraient vous intéresser :
TEXTILE DU CAMBODGE
- Krama, l’écharpe du Cambodge
C’est une pièce incontournable du dressing Cambodgien, aussi bien chez les hommes que les femmes. Le « krama » est un vêtement traditionnel du Cambodge, qui constitue une écharpe dont le motif reste inchangé depuis toujours : des carreaux, semblables au motif vichy. Ils sont associés dans un duo de couleurs, qui peut être noir et blanc, bleu et blanc, ou encore rouge et blanc. De nos jours, on en trouve de toutes les couleurs. Les locaux l’utilisent pour tout : noué autour de la tête pour se protéger du soleil et de la pluie, autour de la taille en guise de ceinture, ou des épaules en porte-bébé. Les bambins s’endorment dans son coton lorsqu’il devient hamac. Le « krama » devient aussi baluchon pour le transport d’objets divers et variés. Autour du cou, l’écharpe vous rappellera votre agréable voyage au Cambodge. Alors, on craque pour cet achat local !
- Sampot, la tenue traditionnelle Cambodgienne
Ce n’est ni une jupe ni un pantalon… La tenue traditionnelle Cambodgienne est un morceau de tissu de 3 m de long sur 1 m de large, que l’on drape autour de la taille. Cela ressemble au sari, mais n’en est pas un ! Dans un autre article, nous vous expliquons comment draper le sari au Sri Lanka. On aurait adoré que vous puissiez reprendre ces conseils, mais n’en faites rien ! Ici, la technique consiste à nouer la pièce de tissu à la ceinture, avant de passer ses extrémités entre les jambes, et de sécuriser le tout autour de la taille, souvent à l’aide d’une pièce métallique joliment ornée. Le rendu tient davantage au pantalon type sarouel avec ses jambes bouffantes. Autrefois le sampot était réservé à la noblesse, les gens les plus pauvres se couvraient les jambes par une simple jupe en paille, puis une jupe en coton sans motif. Aujourd’hui, le sampot est utilisé par tous, et ravi les voyageurs par ses couleurs vives et la qualité de sa matière douce qu’est la soie. De retour à la maison, on peut détourner son usage et en faire de très belles pièces de décoration, en chemin de lit par exemple.
- Tissus en soie Cambodgiens
Le tissage de la soie est un artisanat traditionnel Cambodgien, ancestral et préservé, élevé au rang de discipline artistique au Cambodge, en raison de sa complexité et de sa beauté. On parle de l’art du tissage de la soie au Cambodge. Il est défini par le terme « ikat », qui est une technique de tissage qui requiert beaucoup de rigueur, de dextérité et de patience. Premièrement, les fils de soie sont tendus sur un cadre en bois. Dans une deuxième étape, on vient ligaturer ces fils pour créer des motifs géométriques complexes. Puis, le cadre en bois est plongé dans un bain aux pigments naturels. C’est ce qui donnera la couleur aux fils de soie, sauf sur les parties nouées dont les ligatures empêchent la teinture d’agir. En retirant celles-ci, les motifs se dévoilent. Ces derniers reflètent la richesse et le prestige de l’empire Khmer, et reprennent souvent des scènes historiques, à l’instar de celles qui sont sculptées sur les bas-reliefs en pierre des temples, dont celui d’Angkor Wat. On glisse dans la valise pour un souvenir prestigieux de votre voyage au Cambodge.
ARTISANAT DU CAMBODGE
- La vannerie
Lors de votre voyage solidaire au Cambodge, avec TDS Voyage, vous aurez l’occasion de visiter un atelier de vannerie. Loin des boutiques de souvenirs des grandes villes, à Phnom Penh ou Siem Reap. Dans la campagne Cambodgienne, vous êtes invités à mettre la main à la pâte, comme on dit, et surtout comme on l’aime à travers nos voyages. Guidés par un collectif d’habitants, vous participez à couper les tiges de « pandan » (herbe aromatique très répandue en Asie) utilisées pour la fabrication des objets du quotidien, et découvrez les secrets du tressage. Une belle opportunité d’acheter des souvenirs authentiques dans une démarche de commerce équitable. Les petits paniers, entre autres, constituent de chouettes souvenirs à rapporter pour soi ou pour offrir.
- Sculptures en bois
Cela ne fait aucun doute, les Cambodgiens sont experts dans l’art de la sculpture, et ce, depuis des millénaires. Il n’y a qu’à observer le travail réalisé sur les sculptures les plus complexes des temples, et les bas-reliefs des murs d’Angkor Vat. C’est à la fois détaillé et raffiné. Vous trouverez des reproductions de ces sculptures, sur de petites pièces en bois, faciles à rapporter. Des statues de Bouddha, de femmes Apsara, des animaux, etc.
- Peintures Cambodgiennes
Au 9ᵉ jour de votre voyage « La magie du Cambodge », vous bénéficiez de temps libre à Siem Reap. Si vous souhaitez rapporter des peintures Cambodgiennes en souvenir de votre voyage, profitez-en pour aller au vieux marché. Vous y trouverez de belles toiles, retraçant l’histoire du Cambodge. Ou plus simplement, des représentations des traditions et du quotidien des Cambodgiens. Les peintures aux motifs traditionnels khmers sont de véritables œuvres d’art, des souvenirs d’une grande qualité. À Phnom Penh, engagez-vous dans la rue 178, aussi appelée Art Alley, pour acheter de magnifiques peintures cambodgiennes.
GOURMANDISES DU CAMBODGE
- Poivre de Kampot
Réputé pour être l’un des meilleurs au Monde, le poivre de Kampot jouit d’une qualité inégalable. C’est pourquoi il est utilisé par de nombreux grands chefs cuisiniers, sur tous les continents. Pour gâter les gourmets de votre entourage, ou vous faire plaisir, vous pouvez choisir de glisser dans votre valise du poivre noir, du poivre vert, du poivre rouge ou du poivre blanc, de Kampot bien sûr !
- Fruits séchés
Les marchés du Cambodge sont de véritables cavernes d’Ali Baba, à ciel ouvert ou pas, sur un bout de trottoir, flottants sur l’eau, ou abrités par les anciens bâtiments coloniaux (de grandes halles construites à l’époque du protectorat Français). On y trouve de tout ! Et notamment des spécialités de la cuisine Cambodgienne. Les fruits séchés sont les plus faciles à rapporter de votre voyage au Cambodge. De retour à la maison, vous apprécierez de pouvoir goûter à nouveau les succulents fruits tropicaux testés en voyage, comme la banane, l’ananas ou le tamarin. Emballés dans de jolis paquets, ils deviennent une bonne idée-cadeau pour vos proches.
Souvenirs de voyage au Cambodge : attention à ce que vous glissez dans votre valise
OÙ ACHETER VOS SOUVENIRS AU CAMBODGE ?
Vous pouvez acheter vos souvenirs dans divers endroits : les marchés traditionnels, les boutiques artisanales, aux abords des lieux touristiques, et même dans des magasins de souvenirs dédiés. Les marchés locaux et les boutiques de coopératives ont notre préférence. Voici les meilleurs marchés du Cambodge, pour l’achat de vos souvenirs :
- Le marché russe de Phnom Penh
- Le marché central de Phnom Penh
- Le marché nocturne de Siem Reap
Voici nos conseils pratiques pour un achat responsable
Vous souhaitez rapporter avec vous des souvenirs de voyage. Rien de plus normal. Mais, pour éviter une fouille à l’aéroport qui dérape à votre départ du Cambodge, il convient de respecter quelques règles.
Rappelons qu’il est strictement interdit de sortir du pays des antiquités khmères. Si vous achetez des sculptures en bois, soyez vigilants à choisir des reproductions uniquement. Prenez soin de conserver le papier délivré par l’artisan pour le passage en douane à votre départ.
La cité d’Angkor, notamment, a beaucoup souffert du pillage. Ne tentez surtout pas de rapporter le moindre caillou ramassé dans un temple, même si celui-ci est en plus ou moins en ruine. Et même si celui-ci est plus ou moins perdu dans la jungle ! Les autorités locales sont très strictes en la matière, car bon nombre de voyageurs sont tentés de glisser dans leur poche un morceau de pierre (fragment de temple). L’accumulation de petits prélèvements cause des dégâts considérables sur le long terme. Il est primordial de laisser ces éléments naturels sur place, pour éviter l’amende, mais surtout pour préserver les sites.
Notre meilleur conseil pour un achat sans crainte, c’est de vous référer à votre guide. En plus d’être parfaitement francophone (Ratanah est un ancien professeur de Français), il est local et expérimenté. Il connaît la réglementation en vigueur et saura vous aiguiller, pour une expérience réussie à la fois pour vous, en tant que voyageur, mais aussi pour votre interlocuteur, le vendeur local.
CHOISIR DES SOUVENIRS LOCAUX ET ÉTHIQUES
Lors de nos voyages, nous mettons un point d’honneur à soutenir les économies locales et à contribuer au développement durable des communautés. De fait, nous soutenons les achats dits « responsables ».
Un achat responsable, c’est quoi ? C’est un souvenir qui rémunère les artisans locaux au juste prix, et n’amenuise pas les ressources naturelles du Pays.
En voyage au Cambodge, nous vous invitons à acheter vos souvenirs directement auprès des artisans. C’est auprès d’eux que vous pourrez acheter des souvenirs durables et éthiques, dans une démarche d’achat responsable.
Zoom sur : Artisans Angkor. Comme son nom l’indique, c’est un lieu qui met à l’honneur les artisans d’Angkor. Situé dans le centre-ville de Siem Reap, c’est un commerce qui est également un centre culturel, consacré à la préservation et la promotion de l’art khmer traditionnel. En visite sur place, le voyageur peut découvrir l’histoire de l’art traditionnel khmer, observer les artisans au travail (sculptures sur bois, sur pierre, peinture…) et acheter des souvenirs de qualité. Les bénéfices financent la formation des jeunes artisans puis leur emploi selon une politique sociale équitable (couverture médicale pour tous, salaires justes et transparents…). Nous ne pouvons que vous encourager à visiter ce lieu unique au Cambodge.
Prolonger le voyage au Cambodge
Le Cambodge est bien souvent proposé comme une simple extension d’un voyage en Asie du Sud-Est. Il est commercialisé sur une courte période pour compléter un voyage plus long qui aura été réalisé juste avant, au Vietnam notamment. Sur quelques jours, les voyagistes classiques proposent de découvrir les temples d’Angkor et la ville de Phnom Penh. C’est tout…
Nous sommes une agence de voyage associative, qui permet depuis plus de 25 ans de voyager autrement. En laissant la place à chaque destination. En combinant la visite des sites incontournables avec la découverte de la vraie vie locale. Dans un rythme de voyage plus léger et plus doux. Aussi, il est possible de prolonger notre voyage au Cambodge par d’autres étapes. Voici quelques idées d’extension :
Visiter la ville de Battambang, ancienne Capitale du Cambodge
Battambang ressemble à une petite ville de province, avec ses boulevards peu encombrés. C’est pourtant la deuxième ville du Cambodge. Elle possède plusieurs marchés, quelques vat anciens, un joli parc et des bâtiments coloniaux bien conservés. Au nombre de 800 édifices historiques encore debout, l’architecture de Battambang est l’une des mieux préservées du Sud-Est Asiatique. On s’y balade à pied pour s’imprégner de l’ambiance, depuis le Marché de rencontre (Psar Nat) qui est le cœur géographique et social de la ville. Ici, plus de locaux que de touristes ! Ils privilégient le matin pour y faire leurs courses à la fraiche. Le vat Phephittam se dresse au nord du marché, et chaque matin, on peut y voir les moines demandant l’aumône. Battambang est une ville pleine de charme, qui offre à la fois les ressources d’une agglomération moderne, et la douceur de vivre d’une petite bourgade.
Farniente sur les îles Cambodgiennes depuis Sihanoukville
Au sud du Cambodge, le port de Sihanoukville offre un accès au golfe de Thaïlande. Il date de 1955 quand, à la suite de la dissolution de l’Indochine Française, l’unique port desservant le Cambodge s’est alors retrouvé au Vietnam. Il constitue un tremplin apprécié des touristes vers les plages et les îles magnifiques, notamment celles de Koh Rong et Koh Rong Saloem. Si cette dernière offre des bungalows tout simples sur la plage, les plages de Sihanoukville sont de plus en plus prisées, devenant des stations balnéaires de luxe, à l’instar de la plage de Sokha. Les investisseurs internationaux regardent ces plages avec avidité, pour concurrencer les sites Thaïlandais, comme Phuket.
Pour prolonger son voyage au Cambodge par quelques jours dans le sud, on privilégiera l’écotourisme. Il est en plein essor dans la province de Koh Rong. Il permet de découvrir la chaîne des Cardamomes, encore relativement préservée, et la superbe côte. Une grande partie de la région est protégée, sous la forme de parcs nationaux ou de refuges animaliers. Des crocodiles, des tigres, des calaos et bien d’autres espèces animales menacées vivent dans les Cardamomes. Et les mangroves de la côte abritent des oiseaux migrateurs, des dauphins, ainsi que des plages parmi les plus isolées et immaculées de l’Asie du Sud-Est.
Découvrir Kampot autrement
Testée et approuvée, voici une idée d’extension de notre voyage au Cambodge :
Depuis Phnom Penh, départ pour Kampot en bus public. L’occasion de se mêler aux voyageurs Cambodgiens et de tester ce mode de transport local. Puis, sur place : découverte de la rivière de Kampot et excursion en kayak pour parcourir la mangrove avec un guide local. L’aventure se poursuit à pied ou à vélo à travers les villages ruraux autour de Kampot. Nous parcourons la campagne Cambodgienne en traversant les champs de riz, en faisant un arrêt à la pagode. Nous visitons les salines de Kampot (en fonction de la saison) et explorons les quartiers de la vieille ville coloniale. Bien entendu, la visite d’une ferme de poivre vert est au programme, agrémentée par une dégustation qui ne manque pas de piquant !
Pour couronner le tout, nous avons sélectionné un hébergement plein de charme, niché dans un grand domaine arboré et fleuri, le long d’une rivière tranquille et baignable (la rivière de Kampong Bay). Il est constitué de petits bungalows en bois sur pilotis, à la façon des habitations traditionnelles khmères.