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Voyage solidaire en Équateur - Ingarpica
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Tourisme solidaire en Équateur

QUE VOIR, QUE FAIRE, QUE VISITER EN ÉQUATEUR
Faites plusieurs voyages en un en Équateur ! Votre voyage équitable et solidaire vous mènera à la rencontre des quechuas des Andes et d'Amazonie, ces peuples qui vivent en totale harmonie avec la Nature. Traversez les immenses étendues des plaines andines, habitées par les lamas, vigognes, et autre alpagas d'Amérique du Sud. Découvrez ensuite la vibrante Amazonie, foisonnante de vie et de couleurs, et tentez d'en apprivoiser tous les secrets...

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Expériences voyageur en Équateur

Avis de voyageurs partis en Équateur avec TDS Voyage

Équateur
Sur les terres des Quechuas

Anne-Marie
Janvier 2024

Voyageur euphorique
Voyageur euphorique

1er voyage avec TDS en Équateur. Superbes découvertes des modes de vie de 3 communautés indigènes. Pur bonheur d'être aussi proche des gens, de pouvoir échanger avec eux grâce à notre accompagnatrice Flor. Une formidable aventure humaine que je vous conseille. MERCI à Flor et à TDS Voyage.

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Équateur
Sur les terres des Quechuas

Claudine et Richard
Janvier 2024

Voyageur euphorique
Voyageur euphorique

Très beau voyage au cœur du pays, de très agréables rencontres et beaucoup de partage avec les communautés visitées.

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Que voir, que faire, que visiter lors d’un voyage équitable et solidaire en Équateur ?

L’Équateur est une terre de pluralités à tous points de vue. Géographiquement d’abord, il y a le magnifique pays andin que l’on trouve en s’aventurant en altitude, où les volcans – ces forces endormies – nous regardent d’un air majestueux, et où lamas et vigognes ont un terrain de jeu qui n’a pas de limites. Et puis, il y a l’Équateur amazonien avec sa végétation luxuriante et son climat chaud toute l’année. Celui qui, à l’évocation de son nom, provoque parfois des sentiments contradictoires : tantôt admiré par son aspect sauvage et inconnu, tantôt redouté pour les mêmes raisons.

Il y a enfin l’Équateur insulaire, celui des îles Galápagos, un nom qui fait rêver beaucoup d’entre nous. Des bouts de terres émergés où règne le monde végétal et animal.

Parmi tous ces espaces infinis et sauvages, sont nées, au temps de la colonisation espagnole, des villes riches et prospères, comme Quito, la capitale, ou Cuenca, et d’autres plus bariolées, comme Guyaquil et Otalavo…

Mais l’Équateur c’est aussi et surtout un pays riche de sa multitude de peuples, issus d’un métissage incroyable. Concentrés en altitude dans les Andes et en Amazonie, les indigènes qui représentent environ 25% de la population, sont organisés en Nations et revendiquent activement leurs identités et leurs droits. Le renouveau de leurs cultures, de leurs fêtes dédiées à la Nature (la déesse mère Pachamama), leurs organisations socio politiques, sont autant d’expressions de cette recherche.

TDS Voyage vous emmène à la rencontre du peuple quechua, la population indigène la plus représentée du pays. Le tourisme communautaire, très développé, et maintenant reconnu au niveau de l’État, est considéré comme un outil d’ouverture et de promotion socio-culturelle pour les communautés indigènes. Il est favorisé par une population généreuse et accueillante. L’Équateur, « un État multiculturel et multiethnique » comme le proclame la Constitution de 1998. Un pays à découvrir, des communautés à soutenir…

Volcan Chimborazo - Voyage solidaire Équateur
Femme indigène quechua - Voyage solidaire Équateur

Séjourner en Équateur en immersion dans les communautés quechuas

De la Cordillère des Andes à l’Amazonie, votre voyage équitable et solidaire en Équateur vous mènera à la rencontre de trois communautés quechuas très complémentaires, aux cultures et aux façons de vivre différentes, mais qui ont un même respect pour la vie, qu’elle soit humaine, animale ou végétale.

Rencontrer la communauté quechua de San Martin Alto et faire l’ascension du volcan Chimborazo

La plus attachante des trois communautés est sans doute celle de San Martin Alto, où vous logez quelques jours en immersion chez l’habitant. Son histoire, peu banale, débute vers les années 1970, lorsque les paysans locaux ont pu racheter les terres des haciendas qui les exploitaient, après une réforme agraire. 20 familles d’origine indigène s’y sont alors installées, et c’est aujourd’hui 550 personnes qui y vivent. L’insuffisance des terres pour toutes les familles a poussé les habitants, pour éviter l’immigration vers les villes, à diversifier leurs activités : agrobiologie, valorisation de la culture du quinoa, développement d’une filière de commerce équitable, et accueil d’un tourisme solidaire… C’est là que réside l’intérêt du séjour en immersion, entre découvertes des actions entreprises et randonnée vers le majestueux volcan du Chimborazo.

À votre arrivée, vous serez frappés par l’étonnant quadrillage des terres, à plus de 3 000 m d’altitude, dessiné par les activités agricoles de la communauté. Leurs couleurs étonnantes se confondent en un camaïeu extraordinaire. À côté des cultures de subsistance (orge, plantes médicinales ou aromatiques, tuberculeuses, blé…), la communauté cultive le quinoa. La culture du quinoa, dont les plans peuvent atteindre 1.50m, est d’une beauté saisissante : une multitude de nuances de rose et de violet s’entremêlent, parfois teintées d’un peu de vert ou de jaune. La culture du quinoa est une science particulière, que vous pourrez découvrir du semi jusqu’à la récole des grains. Les villageois sauront vous expliquer leurs méthodes, en accord avec les principes de l’agriculture raisonnée et biologique.

Vivre en immersion avec les habitants dans les Andes, font partager des savoir-faire et des moments simples, mais forts, qui sauront trouver un écho en vous. Vous aurez ainsi l’occasion de voir la fabrication des traditionnelles ceintures « à tout faire », aussi bien accessoires de mode que sangles pour porter les fagots de paille dans les champs ; l’élevage des cochons d’Inde (un mets très apprécié) ; ou simplement la tonte des moutons et la traite des vaches… Lors des soirées culturelles, les habitants vous apprendrez leurs danses traditionnelles, les échanges seront naturellement facilités grâce à la bonne humeur ambiante et un accueil qui réchauffe les cœurs.

Votre immersion chez l’habitant sera ponctuée de balades ou de randonnées qui vous feront découvrir les superbes paysages environnants. La communauté de San Martin Alto se trouve dans la province du Chimborazo, qui culmine à 6230 m. Vous aurez l’occasion d’y « grimper » avec quelques avantages logistiques, puisque votre guide vous conduira en voiture jusqu’au premier refuge, à 4 700m. À vous de décider par la suite si vous voulez poursuivre l’ascension à pied jusqu’au second refuge à 5 000m. Marche de 300 m de dénivelé, mais n’ayez crainte, rien de très difficile ! S’il faudra bien se couvrir, l’excitation d’être monté si haut, d’avoir presque « touché les cieux », vous réchauffera bien longtemps encore après avoir vécu ce fabuleux moment. Pour couronner le tout, vous aurez l’occasion d’observer, déambulant dans le paysage, de nombreuses vigognes. Cet animal, cousin du lama et de l’alpaga, autrefois en voie d’extinction, a fait l’objet d’un programme de réintroduction… réussi ! La population augmente et l’espèce s’épanouit en toute liberté.

Femme quechua récolte quinoa San Martin Alto - Équateur
Champs quinoa San Martin Alto - Équateur

Partir à la découverte du mode de vie du peuple quechua à Sisid

La communauté quechua de Sisid est localisée à environ 2 800 m d’altitude, au cœur du pays Cañar, en pleine Cordillère des Andes. Les Andes, c’est l’immensité des panoramas, la force du paysage et des hommes qui y vivent, soumis à des conditions de vie parfois rudes.

Durant votre séjour en immersion à Sisid, vos hôtes vous accueillent en habit traditionnel, non par folklore, mais parce que c’est bien là leur tenue quotidienne : ponchos colorés et chapeaux blancs de rigueur. Cette communauté s’est mobilisée autour d’un projet d’accueil touristique communautaire basé sur la valorisation de la culture quechua et de son histoire, afin de lutter contre l’émigration des jeunes villageois et ses méfaits.

À Sisid, la dimension communautaire et l’entraide sont donc essentielles. Les habitants vous font découvrir leur vie, rythmée par les tâches quotidiennes, comme la culture des champs dans lesquels travaillent aussi bien hommes que femmes. Ces dernières coiffées de longues tresses noires, portent de nombreux bracelets qui tintinnabulent à leurs poignets.

Régulièrement, des « mingas », journées de travaux communautaires, sont organisées. Ces journées sont l’occasion d’entreprendre des travaux collectifs, de construction, de réfection ou d’aménagement… La journée se termine alors par l’organisation d’une « pampa mesa », un repas collectif. Une grande toile est tendue au sol, sur laquelle sont disposés des pommes de terre, du maïs, des haricots ou encore, spécialité locale, de la viande de cochon d’Inde. L’occasion d’habituer son oreille aux discussions en dialecte quechua, ou simplement, d’écouter le vent chanter…

Sisid se situe à proximité d’Ingapirca, site archéologique riche du passé Inca. Une excursion dans la région Cañar vous permettra d’en apprendre plus sur l’histoire du peuple Inca. Les vestiges du site s’articulent autour d’une plate-forme centrale, désignée sous le nom de « Temple du Soleil ». Un enchantement pour les amateurs de vieilles pierres porteuses d’histoire… Le retour s’effectuera à pied, par le chemin des Incas, sinuant dans les montagnes. Celui-ci conduit à un beau lac d’altitude, écran bleuté où se reflètent les montagnes et les herbes hautes des « paramos ». Dans ce paysage paissent des alpagas, des moutons, ainsi que des taureaux en semi-liberté. Ces troupeaux sont surveillés et regroupés par des « cows-boys », version Amérique du Sud ! Cerise sur le gâteau, vous aurez l’occasion d’écouter Maria, votre guide locale (un guide villageois vient épauler Flor dans chaque communauté), raconter les légendes locales lors des balades, qui prennent alors un tournant presque onirique…

Ruines d'Ingapirca - Équateur
Femmes quechuas et leurs chapeaux blancs - Équateur

Rencontrer la population indigène de l’Amazonie équatorienne

Saviez-vous qu’une partie de l’Amazonie se trouvait en Équateur ? Partie assez méconnue du pays, l’Amazonie équatorienne réserve de belles surprises. TDS Voyage vous emmène à la rencontre des peuples qui savent cohabiter en parfaite harmonie avec la nature luxuriante qui les entoure, grâce à leur parfaite connaissance du monde végétal et animal.

La route pour se rendre dans cette communauté, ponctuée de paysages à couper le souffle, permet d’avoir un aperçu de ce qui vous attend : pentes montagneuses aux mille nuances de vert, dans lesquelles se posent ici et là des cabanes sur pilotis. De temps à autre, des cascades surgissent aux détours des routes. Arrêtez-vous, si possible, à Baños, ville thermale dominée par les montagnes d’où coulent des sources d’eau chaude du volcan Tungurahua. Plusieurs piscines naturelles se sont formées, à l’eau délicieusement chaude.

Votre route se termine à Archidona, aux portes de l’Amazonie. Dans ce village, un collectif de sages-femmes pratique et présente la méthode d’accouchement traditionnel. Marie-Antoinette, à la tête du collectif, ne sait ni lire, ni écrire, mais elle étonne par sa culture médicinale impressionnante et dévoile à nos voyageurs les secrets des plantes observées pendant leurs balades. Elle explique quelques principes pour la construction d’une maison traditionnelle, qu’elle sait réaliser elle-même !

Lors de promenades en forêt, peut-être aurez-vous l’occasion d’apercevoir une partie de la faune emblématique de l’Amazonie, perroquets, rapaces, insectes, papillons, etc. L’environnement est pour les amateurs de nature un véritable enchantement : baignade dans une cascade, navigation en pirogue sur le fleuve Inchillaqui pour s’imprégnez de cette atmosphère si particulière. Côté gastronomie, la cuisine quechua, réalisée avec des produits locaux de qualité, pourra parfois réserver quelques surprises. On ne vous en dit pas plus, et on vous laisse découvrir par vous-même…

La communauté villageoise est animée par des réels désirs de partage et de transmission, et souhaite transmettre ses connaissances en matière d’artisanat, comme la fabrication des paniers avec des fibres végétales, nettoyées et torsadées. En fonction des saisons, nos voyageurs peuvent visiter une plantation de cacao, et voir le processus de transformation de la fève jusqu’au chocolat.

Vous aurez sûrement l’occasion d’observer de nombreuses espèces d’oiseaux dont les colibris, gracieux, agiles et colorés, butinant à proximité des installations.

Guide dans la forêt amazonienne - Équateur
Pont suspendu dans la forêt amazonienne - Équateur
Toucan vert - Équateur
Colibri vert - Équateur

Découvrir les villes coloniales pendant votre voyage en Équateur

Que visiter à Quito, la capitale de l’Équateur ?

Deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz (en Bolivie, pour ceux qui auraient des notions approximatives de géographie !), Quito se dresse fièrement à 2 800m d’altitude.

Ancienne cité coloniale, détruite et reconstruite à plusieurs reprises, le centre historique a été déclaré Patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO en 1978. La ville se divise en deux, le vieux Quito et le Quito moderne. Le vieux Quito est un témoignage du passé, avec différents styles d’architecture qui se côtoient harmonieusement, bâtiments colorés et délicats, nombreuses églises… Flâner dans la ville est la meilleure façon de découvrir les entrelacs de ruelles, les placettes ombragées, les nobles demeures de blanc vêtues, et tant d’autres merveilles !

Le musée ethnographique de la ville montre une jolie collection d’éléments artisanaux issus de toutes les régions du pays. La boutique épouse les causes du commerce équitable et solidaire, des produits directement issus des communautés y sont vendus. Un restaurant y propose une cuisine locale traditionnelle, et certaines soirées musicales.

La Basilique Del Voto Nacional… a une histoire particulière ! Sa construction débuta en 1882, et selon la légende, lorsque celle-ci fut achevée, un cataclysme s’abattit sur la ville ! C’est pourquoi l’on comprend mieux la raison pour laquelle les architectes prennent leur temps et trouvent toujours quelques petites choses à rectifier de-ci, de-là… Outre l’aspect architectural, avec ses gargouilles en forme de tortue, de singe, de puma ou encore d’iguane, la basilique offre, du haut de ses tours, un panorama magnifique sur la ville en contrebas. L’ascension, est déconseillée pour ceux qui sont sujet au vertige, et pour les enfants turbulents… mais elle vaut le détour !

À une vingtaine de kilomètres au nord de Quito, une excursion conduit au site de la Mitad del Mundo, littéralement « la moitié du Monde », lieu où symboliquement la ligne de l’Équateur sépare notre planète en deux hémisphères. On trouve un « premier » site de la Mitad del Mundo qui est un monument de 30m de haut, érigé en 1936 pour commémorer le bicentenaire de la mission géodésique française, chargée de déterminer le tracé de cette fameuse ligne. La montée offre un panorama assez intéressant. En descendant, un musée propose de découvrir les populations indigènes du pays à travers une riche icônographie : photos, objets…

Quelques centaines de mètres plus loin se trouve le « vrai » Équateur du GPS (parce que, en fin de compte, ils s’étaient un peu « plantés » en 1936). Diverses expériences sont proposées, pour découvrir les effets de « la force de Coriolis » en passant d’un hémisphère à l’autre… en l’espace de quelques pas !

Vieux Quito rue pavée, maisons coloniales - Équateur
Cathédrale de Quito - Équateur

Flâner dans la belle ville coloniale de Cuenca, à ne pas manquer en Équateur

Cuenca, c’est une ville au charme fou perchée à 2 500 m d’altitude, dont le centre-ville est classé patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. Entre musées passionnants, artisanat florissant, et bâtiments à l’architecture coloniale qui se dressent fièrement, cette ville n’en finira pas de vous étonner !

Au marché Feria Libre, le plus grand, de nombreux paysans de la région vendent leur production. Les étals foisonnent de marchandises diverses : matériel électronique, produits alimentaires, vêtements, souvenirs variés… C’est le jeudi que le marché est le plus important ; parfait pour se délecter de l’effervescence qui y règne.

Cuenca est célèbre pour ses églises et ses couvents, appartenant autrefois à de riches familles « cuencanas », puis léguées à l’État. La nouvelle cathédrale, dont la construction a duré 120 ans, est considérée comme l’une des plus belles d’Amérique du Sud. Néanmoins, suite à une erreur de calcul, les cloches n’ont jamais été placées dans le clocher, trop lourdes pour la structure… L’ancienne cathédrale, elle, passe presque inaperçue à côté du nouvel édifice, plus impressionnant.

Autre anecdote, il existe à Cuenca un monastère, le monastère Carmen, qui fabrique du vin à base de mûre (et oui ça existe !). Ce vin peut être acheté en déposant sa monnaie sur un tourniquet en bois encastré dans le mur, en échange quoi, celui-ci vous retournera une bouteille ! Si vous êtes curieux, allez tenter !

Pour terminer avec les anecdotes, si vous ne le saviez pas, on vous l’apprend : Cuenca, est le fief de la fabrique des chapeaux… Panama ! Qui ne proviennent absolument pas, vous l’aurez compris, de ce fameux pays, mais d’Équateur ! D’où vient alors une telle confusion ? Cela remonte au chantier du canal de Panama, sur lequel des ouvriers équatoriens travaillaient, et qui utilisaient ces chapeaux pour se protéger du soleil… L’occasion en tout cas de ramener de beaux souvenirs et d’être parés pour l’été !

Festival à Cuenca - Voyage solidaire Équateur
Cathédrale de Cuenca - Équateur

Observer la biodiversité lors d’un séjour sur la côte Pacifique de l’Équateur

Faire une escale à l’Isla de Plata

L’Isla de Plata, surnommée la Petite Galápagos, est inscrite au cœur du Parc Naturel de Machalilla, à environ 1h30 de bateau, et constitue une alternative intéressante à l’archipel des Galápagos. Savez-vous d’où vient son nom (« Isla de Plata » signifie Ile d’Argent) ? D’après la légende, le pirate anglais Francis Drake y cachait les butins volés aux galions espagnols durant le XVIe siècle… certains prétendent que des trésors seraient encore enfouis sous le sable (sait-on jamais !).

L’extension que nous vous proposons sur l’île s’adresse aux amoureux de la nature. Sur l’Isla de Plata, vous pourrez observer une faune exceptionnelle : fous à pattes rouges ou bleues, pélicans, albatros, frégates… et une vie sous-marine riche avec de nombreux poissons exotiques, des tortues et des raies mantas et si vous avez de la chance, des baleines, des dauphins, des lions de mer ou des otaries. Il faut noter que les baleines s’observent de juin à septembre, avec une prédominance pour les mois de juillet et août.

L’Isla de Plata comporte deux sentiers balisés, parc naturel oblige : le Machete (3km) et l’Escalera (5km) qui permettent d’observer la flore typique de la zone et la faune, ouvrez l’œil pour dénicher les cachettes de certains animaux particulièrement malins !

Fou à pattes bleues - Galapagos Équateur
Tortue nageant dans l'eau  - Galapagos Équateur

Découvrir la faune et la flore des îles Galápagos

Les îles Galápagos… une simple évocation, et vous voilà partis dans un monde rempli d’animaux en tout genre, à poils à plumes ou à écailles, au sein d’un univers à la dimension presque irréelle.

L’archipel des Galápagos est composé de 19 îles et de plusieurs dizaines d’îlots. Découvertes seulement au XVIè siècle, les îles sont demeurées intactes longtemps, ce qui en a fait un refuge pour des centaines d’espèces. En 1835, M.Darwin y fera un séjour de cinq semaines et publiera « La Théorie de l’évolution des espèces » 24 ans plus tard. En 1959, l’archipel, en raison de son caractère unique, a été protégé par la création d’un Parc national. Aujourd’hui, la fréquentation touristique des îles ne cesse d’augmenter et nécessite donc de les préserver… pour cette raison, certaines îles sont maintenant inaccessibles au tourisme.

Cependant, les points d’accès autorisés sont largement suffisants pour observer l’incroyable faune des îles : tortues, iguanes marins ou terrestres, lézards, raies, requins, lions de mer, manchots ou fous… une véritable arche de Noé, dont il faut être conscient de la fragilité.

L’île la plus célèbre de l’archipel, Santa Cruz, est connue pour ses plages et ses tortues presque iconiques. La station internationale Darwin, est un centre qui assiste et protège les tortues géantes et les iguanes terrestres avant de les relâcher dans leur milieu naturel. La station est un bon moyen pour observer les tortues de près. À une heure de marche de Puerto Ayora, bourg principal de l’île, où flotte une douce atmosphère de vacances, se trouve la Tortuga Bay. Il est possible de s’y promener le long d’un sentier agréable, où l’on rencontre quelques tortues et des iguanes ; la plage en elle-même est très belle. La Playa de los Alemanes, permet d’accéder, par un sentier qui traverse des paysages de lagunes, jusqu’à Las Grietas, un canyon creusé dans la lave. Idéal pour observer les poissons… d’ailleurs, vous ne pouvez pas partir des Galápagos sans avoir effectué du snorkeling, tant le monde sous-marin est époustouflant !

L’île San Cristóbal est moins connue des voyageurs bien que ce soit l’île la plus peuplée de l’archipel. On y trouve un centre d’interprétation qui donne des informations sur la faune et la flore et plusieurs sentiers sont aménagés derrière le centre. L’un d’entre eux conduit au cerro Tijeretas, lieu de débarquement de Charles Darwin et également refuge de frégates, immenses oiseaux de mer. C’est également sur San Cristóbal que se trouve le lac Junco, le seul lac d’eau douce de l’archipel des Galápagos , situe sur le point le plus élevé de l’île. Le panorama est splendide lorsque la vue est dégagée. Une végétation particulière de buissons touffus atteignant plusieurs mètres de hauteur a poussé dans cet environnement.

D’autres îles, moins connues, ont de nombreux trésors à offrir. L’île Isabela, la plus grande des Galápagos, possède six volcans dont certains sont partiellement en activité. De petits villages sympathiques s’y trouvent, comme Puerto Villamil.

Plaza Sur, accessible depuis Santa Cruz, a une faune riche (otaries, lions de mer, iguanes, oiseaux à profusion, requins…), et des paysages à immortaliser sans aucun doute : des cactus géants et des algues rouges ! Pour finir, parmi nos suggestions, l’île de Bartolome, très petite, n’offre aucune végétation ou presque, mais est idéale pour pratiquer le snorkeling, avec des bancs de poissons superbes. Parfois, des manchots pourront venir batifoler avec vous. Sur la plage du nord, observez le Pinnacle Rock, un rocher immense en forme de lame, comme jailli des entrailles de la Terre. En fin d’année, de nombreuses tortues viennent pondre sur les rivages de l’île.

Paysage rouge et vert sur les îles Galapagos - Équateur
Phoques sur les îles Galapagos - Équateur

Découvrir la culture équatorienne lors de votre séjour en immersion

La Pachamama, symbole de l’état d’esprit en Équateur

L’Équateur est un État novateur : c’est en effet le premier État au monde à inscrire les droits de la Nature dans sa Constitution (depuis 2008). Ces droits de la Nature sont étroitement liés à la notion de « Terre-Mère », ou Pachamama, divinité protectrice honorée par les Quechuas.

La Pachamama est partie intégrante de la culture équatorienne ; originellement divinité protectrice respectée en Équateur (et d’autres pays andins), elle incarne aujourd’hui un concept de vie. La Pachamama permet la vie sur Terre en offrant aux hommes de quoi vivre et incarne la fertilité et la générosité. Ce concept spirituel est basé sur des valeurs de respect de tous les êtres vivants, de gratitude et d’émerveillement, en recherchant l’harmonie dans tous les domaines. Afin de démontrer l’importance de ce concept, il a été intégré dans la Constitution d’Équateur en lien avec celui du « Vivir bien ». Il s’agit d’instaurer une relation harmonieuse avec la Nature en adoptant un mode de vie sobre, simple et solidaire.

Plusieurs fêtes sont organisées pour honorer la Pachamama. Lauro, notre coordinateur équatorien, évoque quelques célébrations importantes. Le Kuya Raymi, le 21 septembre, est un remerciement à la Terre pour que cette dernière puisse donner de bonnes récoltes. La Terre est préparée pendant ce mois de la fertilité et les graines sont plantées. En mars c’est la fête du Pawkar. Cette fête est dédiée à la renaissance, les équatoriens attendent pour que les graines puissent donner des fleurs, des fruits, des aliments grâce auxquels ils pourront se nourrir. Enfin, le 21 août, se déroule la fête de l’Inti Raymi, le soleil en Inca, en remerciement pour les récoltes. Ces fêtes sont ainsi fixées suivant le calendrier agricole, et démontrent la relation d’harmonie parfaite que les équatoriens, et ici les quechuas, entretiennent avec la nature.

Femme et bébé alpaga - Voyage solidaire Équateur
Femme et son bébé fixant l'horizon - Voyage solidaire Équateur

Quand partir en voyage en Équateur ?

On peut partir toute l’année en Équateur, les saisons y sont peu marquées du fait de sa situation en latitude sur la ligne équatoriale. Dans ce pays, le climat s’évalue donc plutôt en fonction de l’altitude. Dans les Andes, le climat est tempéré et l’amplitude des températures entre la nuit et le jour est importante, parfois jusqu’à près de 15°C. Dans la journée, il est possible d’être en T-shirt mais le soir, le coupe-vent est indispensable. La meilleure politique à adopter est celle dite de l’oignon : prévoir de superposer plusieurs couches de vêtements pour les retirer ou les ajouter au fur et à mesure de la journée et de l’évolution des températures. En Amazonie, on ne vous l’apprend pas, le climat est chaud et humide toute l’année. Dans cette région, place au short, jupe et maillot de bain… Aux Galápagos, le climat est sec et tempéré toute l’année, les températures sont plus élevées entre janvier et mai. La température de l’eau à cette époque est très bonne (20°/25°).

Bateaux de pêche sur la plage - Équateur
Cascade dans les montagnes - Équateur

Que ramener d’un voyage en Équateur ?

Préparez-vous à faire de la place dans votre valise ! Nos communautés partenaires ont développé un artisanat riche et élaboré, vous aurez la chance d’acheter directement du producteur au consommateur.

Premier achat (presque obligé) : un chapeau de la Cordillère des Andes. Vous verrez en effet toujours les habitants avec un chapeau blanc sur la tête, et il serait bien dommage de ne pas ramener chez vous cet accessoire de mode traditionnel quechua. Pour compléter votre collection, n’oubliez pas non plus que l’Équateur est le pays où sont produits les chapeaux Panamas.

Pour les dames, il est possible d’acheter des ceintures traditionnelles que les femmes attachent autour de leur jupe ou encore des bandeaux tressés pour les cheveux. Vous pourrez aussi trouver des bijoux dans les Andes ou en Amazonie, fabriqués par les villageois avec des perles dans le premier cas, et avec des graines et des plantes qui viennent de la forêt dans le second.

D’autres objets artisanaux trouveront facilement leur place dans votre salon, comme des statuettes de lama faites en ivoire végétal, ou dans votre penderie, avec des bonnets et des gants à base de laine d’alpaga, des ponchos pour être au chaud tout l’hiver.

Vous aurez aussi l’occasion de vous rendre sur des marchés à Quito ou à Cuenca. La ville d’Otavalo est aussi très connue pour son grand marché plutôt touristique, notamment le samedi. La production peut y être plus standardisée, il est donc préférable de privilégier les marchés locaux, comme celui de Cajabamba, à proximité de San Martin Alto. Les habitants, parés d’habits aux couleurs chatoyantes s’y retrouvent pour y vendre leurs bêtes ; un rendez-vous haut en couleurs !